• Qui étaient-elles ces monstresses nazies en jupon ?

    Beaucoup trop seront passées entre les mailles du filet alors que ces monstres auraient mérité la mort ! Mais qui étaient-elles toutes ces femmes qui se seront parfois distinguées aux côtés de leurs hommes au sein d'un univers où l'on donnait facilement la mort et où l'on se plaisait à faire souffrir les autres ? Des femmes ? Vraiment ou bien des êtres qui avaient choisi de s'élever dans la hiérarchie nazie pour enfin avoir un rôle sans l'obligation de rester chez elles et d'être de parfaites mères de famille ? Encore qu'on imagine mal de tels êtres pouvoir être parfaites !

    En dehors des plus connues comme Irma GRESE, Ilse KOCH, la sorcière nazie de Buchenwald, Herta OBERHAUSER ou Erna PIETRI, elles sont quelques-unes comme Melita MASCHMANN, Lisel RIEDER, Liselotte MEIER, Gertrud SLOTTKE ou Annette SCHIKING à avoir servi le Troisième Reich et souvent avec brutalité uniquement pour que l'on parle d'elles. Ainsi en est-il de cette ancienne infirmière que l'on surnommait "Brigida", Hildegard LACHERT (en tête d'article) qui a d'abord sévi comme gardienne auxiliaire au camp de Maïdenek et qui était extrêmement violente puisqu'elle ira jusqu'à piétiner un détenu jusqu'à ce qu'il meure. Un témoin dira d'elle à son procès qu'elle était comme une bête avide de sang et que c'étaient les enfants du camp qui souffraient le plus, alors que cette cruelle gardienne avait elle-même des enfants à la maison. Quand elle frappait les déportés, son visage devenait horrible et n'était plus celui d'une femme. L' irritation exagérée qu'elle ressentait envers les enfants de Majdanek l'avait amenée à gazer des groupes de plus d'une centaine d'enfants à au moins deux reprises. Pour l'obtenir, il leur avait donné des bonbons. Pour gagner leur confiance lorsqu'il s'agissait de les faire monter dans les camions. Le camp de concentration de Majdanek était situé dans le quartier du même nom, en plein cœur de la ville de Lublin, dans l'actuelle Pologne. Selon les dernières recherches effectuées, environ 78 000 personnes sont mortes dans le camp de concentration et d'extermination, et environ 60 000 ont été persécutées en tant que membres du judaïsme. De nombreux prisonniers des camps de concentration sont morts dans les conditions catastrophiques d'insalubrité du camp provisoire jusqu'à sa libération par l'armée soviétique le 24 juillet 1944. 

    Qui étaient-elles ces monstresses nazies en jupon ?En 1944, après la naissance de son troisième enfant, LACHERT continuera à servir au camp d'Auschwitz avant de s'enfuir en déc. à la suite de l'avancée de l'Armée rouge et de gagner le camp de Bolzano en Italie. Encore qu'il n'ait pas été démontré qu'elle ait pu y servir, certains la voyant plutôt servir au camp de Mauthausen en Autriche. Considérée comme un être brutal et sadique, elle était la terreur des prisonniers. le 24 novembre 1947, la Tigresse siègera au banc des accusés avec 23 autres anciens SS. Elle ne sera pourtant condamnée qu'à une peine de quinze années de détention. Mais alors qu'il semblait que tout était fini pour l'ancienne garde nazie, le gouvernement allemand décidera de rouvrir l'affaire et d'arrêter 16 anciens gardiens du camp de concentration de Majdanek parmi lesquels se trouvait Hildegard LACHERT (photo ci-dessus)

    Cette "Brigida" a été accusée d'être complice de plus de 1 200 meurtres. Mais l'une des principales accusations portées contre elle était d'avoir incité l'un des chiens qui l'accompagnait toujours à attaquer un prisonnier juif. Elle a également été accusée d'utiliser constamment une cravache renforcée de billes d'acier et avec laquelle elle a donné la mort à plus d'un prisonnier ; d'avoir abattu de sang-froid une juive grecque après que son chien l'ait poursuivie ; de noyer deux détenus dans le puisard pour n'avoir pas suffisamment nettoyé les toilettes du camp ; et bien sûr, de participer à la sélection des déportés vers les chambres à gaz. On laisse entendre que LACHERT n'ait pas purgé l'intégralité de sa dernière peine et qu'elle ait été enrôlée par la C.I.A pour lutter contre les représentants de l'ancienne URSS ainsi que par les services secrets allemands. Ce pourrait être la raison pour laquelle la Justice a fermé les yeux sur de tels agissements car pour qu'il n'y ait que 77 de ces monstres sur 3 500 enquêtes diligentées...

    Le reportage qui suit et consacré à un de ces êtres monstrueux fait froid dans le dos.  

     

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  • Guderian

    Malgré quelques succès obtenus avec von MANSTEIN lors de la campagne de France en mai 1940, il cessera assez vite d'avoir les faveurs d'Adolf HITLER, notamment après les premiers revers nazis de la fin 1941 en Russie.

    Heinz Guderian, le "Monsieur Blitzkrieg" du Troisième Reich

    Lors de l'arrivée au pouvoir d'HITLER beaucoup d'officiers supérieurs rejetaient les idées de GUDERIAN sur l'importance que l'on devait donner aux chars et il ne faisait toujours pas partie des émules de l’école de guerre au début du conflit ; pour tous ses détracteurs il n’était qu’un technicien sans notion de stratégie. Cependant, un de ses partisans les plus enthousiastes et qui croyait en l’armée blindée, n'était qu’autre que son Führer. Et les premiers jours de l'offensive allemande il avait même été considéré comme le "père de la Blitzkrieg" (guerre éclair), tant en Pologne qu'ensuite en France où s'appuyant sur l'aide de von MANSTEIN il se jouera assez facilement de la ligne Maginot. Convaincu de la justesse de sa stratégie, et bien que le général von RUNDSTEDT lui ai donné l'ordre de limiter une tête du pont qu'il avait fait jeter sur la Meuse il n'hésitera pas à passer outre une confirmation donnée par le général von KLEIST, son supérieur. Seulement, en octobre 1941 lors de la conquête de l'espace vital russe, après avoir bénéficié d'une avancée rapide de ses troupes, il lui faudra cinq jours pour conquérir soixante-quinze nouveaux kilomètres, la Wehrmacht ayant dû subir les affres d'une météo qui, avec des pluies diluviennes, avait contribué à l'enlisement des troupes allemandes. Le 6 décembre 1941 à 22 km de Moscou celles-ci seront même stoppées devant Léningrad, la nouvelle Saint-Pétersbourg. Une ville où tous les habitants feront front, se contentant de survivre en mangeant parfois de la sciure, de l'écorce de sapin, et des chats ainsi que les corbeaux du lac Ladoga se trouvant à quelques kilomètres de la localité russe. A tel point que les combattants russes affamés de l'hiver se prendront à espérer en l'arrivée d'un printemps. Ce n'est pas Léningrad qui a peur de la mort, dira-t-on, c'est la mort qui a peur de Léningrad ! Après que GUDERIAN soit relevé de son commandement, cette résistance russe sera aidée par un changement des plans nazis et la décision d'HITLER de donner une priorité à la conquête de Kiev rapport à celle de Moscou. Rappelé en 1943 pour prendre la tête de l'armée allemande, il sera par la suite approché par les conspirateurs et ceux qui en voulaient à HITLER, mais sans jamais donner le sentiment qu'il avait été partie prenante dans l'attentat commis à la Tanière du Loup. Sans parvenir à inverser le courant, il devra comme beaucoup d'autres se faire à l'idée d'une capitulation.

    Il sera fait prisonnier par les Américains le 10 mai 1945 mais échappera au tribunal de Nuremberg car considéré comme soldat et non comme l'auteur de crimes de guerre. Il sera même libéré en juin 1948.

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  • Ces déchets qui sont en train de nous pourrir la vie 

    Ces déchets qui sont en train de nous pourrir la vie

    Si le sujet est devenu de première importance, pour que l'équipe d'Elise LUCET réalise un reportage destiné à une émission hebdomadaire comme ENVOYE SPECIAL, c'est bien qu'il y a urgence. Surtout en Dordogne où a été créée une structure : la SMD3 ou Syndicat Mixte Départemental qui est loin de faire l'unanimité dans le département. Aussi bien dans des grandes villes comme Bergerac ou Périgueux qu'en rase campagne où ont été créés des points ou bornes de collecte en dehors des localités (photo ci-contre). Des points par ailleurs souvent saturés ne permettant plus d'y déverser le moindre sac de déchets de couleur noire et qui sont aussi, parfois trop éloignés des habitations. Ce qui contraint des usagers à s'organiser pour aller déposer avec leur véhicule au moins une fois par semaine leurs sacs d'ordures dans ces bornes de collecte, du moins quand ils disposent d'un véhicule. Au risque de laisser dans le désarroi des handicapés âgés dans le besoin qui n'ont d'autre solution que celle de laisser leurs déchets s'épanouir chez eux avec, comme corollaire, des odeurs parfois insupportables comme c'est le cas chez l'une d'entre eux (photo ci-dessous).

    Ces déchets qui sont en train de nous pourrir la vie

    L'autre hic, c'est que ce nouveau service de collecte et d'enlèvement des déchets ménagers se révèle être très coûteux pour la population avec des contributions en hausse de 200% voire davantage qui peuvent parfois approcher le millier d'euros par foyer. Des contributions qui devront donc être budgétées en sacrifiant d'autres dépenses tout aussi importantes. Mais face à une organisation prête à aller jusqu'à l'affrontement pour exercer son diktat, que pourraient faire les usagers. Pire, Ce nouveau système est aujourd'hui effectué en contrevenant à une parfaite gestion sanitaire loin d'être aussi respectueuse que l'ancien système d'enlèvement des déchets ménagers qui était effectué jadis par benne devant le domicile des usagers. Hélas, à partir de janvier 2024, grâce toujours à l'Union Européenne, on devrait ajouter à la charge des occupants l'obligation de prévoir eux-mêmes un système de compostage de leurs propres ordures ménagères. Lassés par ces nouvelles obligations auxquelles vont être confrontés progressivement d'autres départements et une qualité de service qui s'est dégradé, certains usagers vont même jusqu'à incendier ces bornes de collecte, voire à déposer dans des décharges sauvages ce qu'ils ne peuvent déposer dans des bornes de collecte complètement engorgées. Avec, aussi, parfois, le soutien de leurs responsables municipaux qui ont choisi d'affronter les directives périgourdines du SMD3. Comme à Vaunac où le maire de la localité tempête après avoir dû allouer près de 35 000 € en vue de l'installation de bornes de collecte.

    A tel point que certains usagers, lassés par cette nouvelle organisation due là encore à une règlementation européenne de 2018, ont entrepris de se révolter, ce qui vient d'inciter l'une d'entre eux, à créer l'AMCODD, une association qui regroupe déjà plus de 10 000 usagers mécontents. L'AMCODD a d'ailleurs choisi d'interpeller le Sénat par une pétition. Ces gens mécontents ont toutes les raisons de l'être puisque les résultats de cette nouvelle gestion des déchets ménagers sont loin d'être performants ! En effet, si en Allemagne on est parvenu à recycler jusqu'à 47% des ordures ménagères, chez nous, nous n'arrivons à n'en recycler que 23% ! Ainsi donc, la Dordogne qui était jusqu'ici célèbre pour ses vieilles pierres pourrait le devenir pour ses déchets ménagers et les multiples difficultés liées à leur enlèvement.

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  • Pierre Jaccoud, le bâtonnier compromis

    1er mai 1958, un peu avant minuit... Un vendeur de machines agricoles âgé de 70 ans du nom de Charles ZUMBACH est abattu chez lui à Plan-les-Ouates de quatre balles de revolver après avoir été également poignardé à trois reprises, mais son agresseur parvient à s'enfuir à bicyclette. Son épouse Marie qui s'était absentée pour assister à une réunion paroissiale entendra à son retour son époux avant qu'il soit achevé par quatre balles appeler à l'aide mais il sera trop tard. Face à un homme pointant son pistolet sur elle, elle réussira à l'éviter bien que touchée à son tour par un projectile. Apparemment, son mari s'est défendu. Les tiroirs de son bureau ouverts, un portefeuille sur la table, la scène fait penser à une tentative de cambriolage qui aurait mal tourné. Mais on est encore loin d'imaginer que cette tragique affaire mettra en cause l'un des hommes les plus connus de Suisse, le bâtonnier Pierre JACCOUD, un homme qui avait présidé la chambre des avocats de Genève de 1953 à 1955, et qui avait même été pressenti pour devenir ministre de la Justice. Il supportera mal d'être mis en cause d'autant que toute l'Europe s'était passionnée pour ce mystère avec vue sur les secrets d'alcôve de Genève-la-Pudibonde, une image qui collait parfaitement aux valeurs qu'elle défendait. Touché dans son narcissisme, l'inculpé tentera de mettre fin à ses jours à deux reprises. Il convient de préciser que Pierre JACCOUD était alors reconnu comme l'un des plus brillants de la ville de Genève où il résidait et qu'à 52 ans, il était à la tête d'un des plus prestigieux cabinets de l'endroit. Il était aussi député au Grand Conseil de Genève et membre du comité directeur du parti radical. L'homme était insoupçonnable pour certaines de ses relations et des dizaines de personnalités viendront témoigner en faveur de l'accusé. JACCOUD coupable ? C'était impossible. "Le condamner à la prison, ce serait le condamner à mort", avait annoncé son défenseur Me FLORIOT en mettant en garde leurs détracteurs. Ce qu'il fera. Fallait-il y voir le mal-être d'un homme au-dessus de tout soupçon... mais qui sera condamné pour meurtre ? C'est possible. L'histoire fera en tout cas la Une de tous les journaux européens dès le 18 janvier 1960, début d'un procès et d'une affaire complexe qui occupera la justice suisse jusqu'en 1980 !

    Pierre Jaccoud, le bâtonnier compromis

    Ce que l'on sait de cette histoire et de ce que les enquêteurs apprendront du fils de la victime, André ZUMBACH âgé de 27 ans et régisseur du son, c'est que celui-ci aurait eu une liaison avec l'ancienne maîtresse du bâtonnier JACCOUD, une ravissante secrétaire de Radio-Genève du nom de Linda BAUD (ci-contre), une collègue de travail que l'on connaissait également sous le nom de Poupette et que l'avocat aurait été désireux de récupérer au domicile des ZUMBACH des lettres compromettantes. Peut-être était-ce André que le voleur surpris avait voulu abattre et non son père ? Car il a effectivement été assassiné dans la chambre de son fils où jamais la victime ne pénétrait et où l'homme semblait avoir cherché des documents. André ZUMBACH précisera effectivement aux enquêteurs qu'une personne s'était renseignée sur son emploi du temps au standard de Radio-Genève, où il travaillait, quelques heures avant le crime. Femme libre, jolie et altière, peu sensible aux conventions, Linda BAUD n'aura pas les faveurs du public qui la voyait dans cette affaire comme une briseuse de ménages. Elle dira plus tard qu'elle connaissait Pierre JACCOUD depuis 1948, une époque où elle n'avait que 21 ans. Il était l'un des membres du conseil d'administration de Radio Genève. Ce seront plus de dix années d'une longue passion avec des lettres enflammées d'autant que les deux amants s'écrivaient quasiment tous les jours des lettres qui seront versées au dossier. Selon les dires de cette Poupette, pendant des années il lui avait donné un merveilleux bonheur entrecoupé, certes, de petits tourments sans doute dus à des excès de jalousie. Elle finira par le reconnaître elle-même : « Nous n'étions pas des êtres pour vivre béatement. On s'est posé des problèmes tout le temps, et quand on n'en avait pas on en cherchait ».

    Pierre Jaccoud, le bâtonnier compromisAlors qu'on avait tout d'abord suspecté des voyous louant un local chez les ZUMBACH, beaucoup d'indices finiront donc par amener les enquêteurs chez le bâtonnier et on arrivera à convoquer Maître JACCOUD (ci-contre) le 19 mai en le surveillant discrètement, sans toutefois l'empêcher de vaquer à ses occupations, y compris à l'étranger. Notamment avant qu'il revienne de Stockholm les cheveux teints en blond et cela au moment précis où l'on s'apprêtait à le confronter à l'épouse de la victime, Marie ZUMBACH, que le meurtrier avait bousculée lors de l'agression. Un déguisement qui paraîtra plus que suspect aux yeux des enquêteurs. Mais le bâtonnier prétendra que la teinture aurait été due à une maladresse du coiffeur chez lequel il s'était arrêté ! Confondu et ayant tenté de mettre fin à ses jours, il sera aussitôt mis aux arrêts. Il semble dans cette pitoyable affaire que le bâtonnier n'avait seulement voulu la peau que d'André ZUMBACH et non celle de son père. Le 18 janvier 1960 lorsque s'est ouvert le procès face à une centaine de journalistes et deux cents témoins, le ténor du barreau n'était plus que l'ombre de lui-même et il était si faible qu'on avait dû prévoir une chaise longue pour qu'il puisse assister aux débats en étant allongé. Neurasthénique et affaibli, il avait d'ailleurs passé toute sa détention préventive au quartier cellulaire de l'Hôpital cantonal, sujet à des évanouissements. Il sera pourtant condamné à sept ans de prison pour meurtre brutal. Malgré des preuves accablantes, un poignard et le bouton compromettant de son pardessus retrouvé au domicile de la victime, l'accusé ne cessera jamais de clamer son innocence, malgré les preuves accablantes figurant au dossier et après une querelle d'experts mémorable. Le 1er novembre 1974, longtemps après sa libération, les avocats de Pierre JACCOUD déposeront même une demande de révision. L'histoire de ce notable genevois, c’est avant tout celle d’une chute, de sa chute. Tous les indices l'accusaient, et pourtant, il continuera d’être défendu par bon nombre d'autres notables et de clamer jusqu'au bout son innocence. Peut-être parce qu'on imaginait difficilement qu'un tel homme armé d'un revolver et d'un poignard ait pu enfourcher une bicyclette [...] pédaler furieusement jusqu'à Plan-les-Ouates, puis qu'il se soit s'introduit dans une maison qu'il ne connaissait pas, [...] en tirant et en tuant sauvagement avant de s'enfuir et de rentrer chez lui avec un poignard sanglant qu'il posera dans une armoire après l'avoir lavé ! 

    Libéré le 30 mars 1963, Pierre JACCOUD a effectivement multiplié ensuite les recours pour que son affaire soit réexaminée et qu'il puisse être innocenté du crime dont on l'avait accusé. De victoires en défaites, en 1980, il renoncera. L'ancien avocat devenu un brillant conseiller mourra en 1996.  

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