• Les nazis préféraient le bien-être animal à celui des sous hommes !Le slogan était clair : un véritable aryen se devait d'aimer les animaux ! Avec des lois assez rapidement promulguées par les nazis, et cela dès 1933 quant à la défense des espèces, il était évident que les animaux jouiraient sous le Troisième Reich d'un statut particulier. Le chef de la "meute nazie" Adolf HITLER étant même le premier à montrer l'exemple avec sa chienne Blondie. Au zoo de Berlin où l'on avait été jusqu'à agrandir les espaces encadrés par un certain Lutz HECK, biologiste de son état (en photo ci-contre), qui se félicitait de l'arrivée des nazis au pouvoir, l'animal devenu une espèce protégée fera même le bonheur d'une population sous le charme, cependant triée sur le volet. La haute société s'y retrouvait et l'endroit était devenu le théâtre privilégié des grandes célébrations du régime, voire un outil de propagande. Mais, tous ces animaux étaient-ils protégés ou, comme quelques autres espèces, manipulés ? HECK se verra récompensé par le pouvoir nazi, un peu plus encore après être devenu lui-même un SS.

    On imagine aisément quels étaient les objectifs des nazis avec des animaux qui étaient assez souvent entraînés à tuer comme ce pouvait être le cas dans les camps d'extermination où l'on confiait même la garde de déportés à des chiens ! Parfois affamés volontairement afin de les rendre plus agressifs encore, des croisements de berger avec des doberman faisaient de ces bêtes de véritables tueurs. Il est établi que certaines d'entre elles étaient même dressées à se jeter sur les parties génitales des prisonniers ! Partant du principe que la boucherie casher était illégale et que les mises à mort pendant lesquelles un animal était vidé de son sang étaient proscrites, les Juifs considérés comme les pratiquants de tels rites barbares furent donc les premiers à subir eux aussi des traitements particuliers dans les différents camps d'extermination !

    Les nazis préféraient le bien-être animal à celui des sous hommes !Obsédés par la race animale et ce qu'ils pourraient en faire, voire au fait de réinventer un autre règne animal, les nazis n'écarteront pas les recherches menées sur des espèces du temps de la Préhistoire et disparues comme les aurochs. Des espèces à l'agressivité reconnue qui repeupleront ensuite des étendues comme celles qui seront confisquées aux Russes après le mois de juin 1941. On s'efforcera même de les faire cohabiter avec des loups. Et de faire à d'autres endroits de certains chevaux des montures idéales en pratiquant des croisements expérimentaux faisant naître des bêtes plus endurantes. Et on sait aujourd'hui que la Wehrmacht utilisera deux fois plus de chevaux durant le dernier conflit que pendant toute la durée de la guerre 1914-18. Ne serait-ce que pour tirer de lourdes charges dans des terrains difficiles comme pendant les affrontements avec l'Armée rouge. En avril 1945, certains seront proposés aux Américains afin d'éviter que les Russes n'en fassent de la viande de boucherie.

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  • Benito Mussolini, la révolution noire

    Benito Mussolini, la révolution noire

    Avec ses mains sur les hanches ou ses bras croisés, hochant la tête en défiant la foule, il aura inspiré HITLER et probablement mis le feu à un embrasement qui avait jusqu'alors pu être contenu, surtout durant une période où recommençaient à prédominer les thèses nationalistes. Fils violent d'un forgeron socialiste et d'une institutrice, et venu des rangs socialistes c'est en novembre 1914 que Benito MUSSOLINI a opéré un premier virage. Violent, cet élève turbulent l'était ! En 1893 à l'âge de 10 ans, il avait même été renvoyé de l'école après avoir blessé un de ses camarades avec un couteau. En 1902, il sera d'abord enseignant avant de survivre de petits boulots tout en tentant d'échapper au service militaire. Il connaîtra de grandes difficultés à trouver un premier vrai emploi et la même année (photo ci-contre) il sera même arrêté à Lausanne pour délit de vagabondage. En moins d'un an il parviendra néanmoins de Suisse grâce au journalisme dont il apprendra vite les rudiments à intégrer le Parti Socialiste et à en devenir l'un des leaders reconnus. À partir de 1909, il prendra la direction de La Lotta di classe, un hebdomadaire socialiste de Romagne. L'âme italienne, il voulait qu’elle s’éloigne de la bourgeoisie et de valeurs qu’il rejetait. Pour s’être soulevé contre l’intervention italienne en Libye, le bouillant Benito sera condamné à cinq mois de prison et deviendra célèbre dans toute l’Italie après avoir commencé à rédiger son autobiographie. Membre du Parti Socialiste Italien, rédacteur à l'Avanti où pourra s'exercer son talent pour l'écriture, le quotidien officiel socialiste, il se montrera d'abord peu favorable avant guerre à une quelconque intervention de son pays dans le conflit avant de changer d'avis. Ce qui aura une conséquence : son exclusion des rangs socialistes ! D'abord soldat et grièvement blessé après avoir lui aussi été promu caporal, il sera réformé en 1917. Tout comme HITLER il avouera se sentir être désigné par Dieu et être celui qui allait pouvoir changer la vie de son pays, son souhait le plus cher étant de rendre la grandeur à l'Italie. D'autant qu'en 1920, les Italiens s'étaient soulevés et que de nombreuses grèves paralysaient la production. Aiguillonnés par les communistes, qui avaient réussi à s'implanter en Italie, le pays était au bord de la révolution. 

    Benito Mussolini, la révolution noire

    Devenu nationaliste, et s'appuyant sur des qualités oratoires évidentes, il créera son propre journal : Il populo di Italia mais sera défait en 1919 aux élections avec ses premiers partisans des Faisceaux italiens de combat dont le mouvement avait été fondé deux ans plus tôt. Il sera néanmoins élu au Parlement en 1921 après avoir fondé le Parti Fasciste Italien, sa "Marche sur Rome" en octobre 1922 entreprise avec ses chemises noires, lui permettant de devenir un leader incontestable que le roi ne pouvait continuer à ignorer. D'autant que la gauche socialiste et communiste faisaient peser sur le pays une réelle menace et que l'Italie était au bord du chaos. Devenu justement un farouche opposant au communisme, l'ennemi n°1 et un nationaliste déçu lui aussi par un Traité de Versailles qui n’avait pas accordé à l'Italie des territoires austro-hongrois promis comme la Dalmatie, MUSSOLINI saura par ailleurs trouver de nouveaux alliés en la personne d'industriels qui devaient se sentir protégés. Il était évident qu'on était au bord d'une guerre civile à l'automne 1922 et que les partisans de Benito MUSSOLINI étaient alors prêts à tout pour prendre le pouvoir, même si on ne le leur donnait pas. Ce qui ne sera pas le cas. Sans doute pensait on qu'une fois au pouvoir cet excité se calmerait et qu'on pourrait exercer sur lui un meilleur contrôle. Mais en 1925, le parti fasciste de celui qui était devenu plus un tyran qu'un réel bouffon se montrera de plus en plus menaçant pour tous ses opposants, notamment après avoir été mêlé à l'assassinat du député socialiste Giacomo MATTEOTTI, que le droit de grève eut été supprimé et que les partis d'opposition au fascisme eurent été interdits par celui qui était devenu leur "Duce". Dès les élections du printemps 1923, le ton avait été donné et ceux qui s'opposaient à l'élection de députés fascistes, molestés. On peut dire que le Duce avait instauré dans ce pays un régime totalitaire autoritaire dont la spécificité sera d'imposer au corps social une « révolution culturelle » visant à soumettre chaque individu à l'emprise de l'État et du parti. MUSSOLINI créera un ministère de la propagande. Radio, presse, édition, cinéma, et tous les médias seront mis au service de l’idéologie avec un embrigadement de la jeunesse. Les services secrets de la police politique compileront des fichiers sur plus de 130.000 ennemis présumés du régime ! 

    Benito Mussolini, la révolution noire

    En 1935, après l'avoir tout d'abord nié, le Duce se rapprochera du parti nazi d'Adolf HITLER. Si on a dit qu'HITLER avait tout appris à MUSSOLINI, l'inverse est bien plus vrai car beaucoup de créations du caporal autrichien ont copié celles du Duce : les chemises brunes des S.A se sont inspirées des chemises noires des fascistes italiens. Jusqu'au salut à leur Führer. Pire, l'annexion de l'Ethiopie par les Italiens réalisée sans que le moindre pays s'y soit opposé, aura vraisemblablement incité HITLER à employer les mêmes tactiques avec la Rhénanie puis l'Autriche et la Tchécoslovaquie. Effectivement, en octobre 1935, les troupes mussoliniennes envahiront l’Éthiopie depuis les colonies d’Érythrée et de Somalie et parviendront à leurs fins avec l'aide de l'Allemagne. Le 7 avril 1939, dopée par son précédent succès, l’Italie envahira l’Albanie et Bénito MUSSOLINI ne tardera pas à s'aligner sur les prétentions hitlériennes. « Quand le fascisme a un ami, il marche avec cet ami, jusqu'au bout ! » clamera t-il en déclarant en 1940 la guerre à la France et à l’Angleterre. Un véritable coup de poignard pour ces deux pays qui tentaient de résister à l’invasion allemande. Mais l'alliance entre HITLER et MUSSOLINI si elle avait été la cause de quelques succès communs sera aussi à partir de 1943 source de désillusions, surtout après le débarquement allié en Italie. Le peuple italien lassé de vingt années de fascisme accueillera même les Américains en libérateurs. Malgré l’opposition de MUSSOLINI, le Grand Conseil du fascisme votera même à l'été 1943 le retour du roi Victor-Emmanuel III à la tête des forces armées. Déchu, le Duce sera fait prisonnier dans le massif du Gran Sasso d'où son ami HITLER viendra le tirer avec l'aide de mercenaires comme Otto SKORZENY. Il tentera de constituer un nouveau gouvernement et proclamera la République de Salö qui n'était en fait que l’annexion du nord de l’Italie par l’Allemagne nazie. En fuite en avril 1945, malgré son déguisement d’aviateur allemand, il sera reconnu par des partisans de Victor-Emmanuel III sur le lac de Côme et arrêté une nouvelle fois. Avec sa maîtresse Clara PETACCI, il sera fusillé en avril 1945 et une fois rapatrié sur Milan, pendu par les pieds.

    Il n'est pas inutile de préciser que encore aujourd'hui, près de 100 000 nostalgiques du fascisme se rendent chaque année en pèlerinage sur sa tombe, à Predappio, en Emilie-Romagne. Assez récemment, M. L'enfant du siècle, le premier tome de la trilogie d'Antonio SCURATI sur le Duce, s'est vendu à 500 000 exemplaires en Italie, preuve que le cadavre du fasciste transalpin bouge encore. Et lui qui avait interdit la poignée de mains aurait peut-être été content de vivre à l'époque du Coronavirus.  

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  • Erich Priebke

    Erich Priebke

    S'il est moins connu que GOERING, HIMMLER, MENGELE, EICHMANN ou GOEBBELS, Erich PRIEBKE n'en reste pas moins l'un des criminels les plus brutaux et les plus efficaces qui aura été le plus pourchassé à la fin de la guerre. D'autant qu'à 31 ans il était l'un des nazis les plus connus en Italie. N°2 de la Gestapo dans la capitale italienne il s'y était illustré comme second de Herbert KAPPLER, participant entre autres en mars 1944 au massacre des Fosses Ardéatines où avaient été tués 335 Italiens en représailles de la mort de 33 soldats allemands. Sans doute aussi parce qu'il avait de nombreux contacts au sein des fascistes transalpins et de l'Eglise romaine. Le 24 mars 1944, en représailles à une attaque des partisans italiens qui avait fait 33 morts parmi les soldats allemands, 335 civils, dont 75 d’origine juive, avaient été froidement exécutés, tués par groupes de cinq à l’intérieur des grottes, une balle dans la nuque. Une tuerie confiée à un escadron de la mort principalement composé d'officiers qui n'avaient jamais tué auparavant et que l'on avait stimulé pour l'occasion. Herbert KAPPLER avait en effet ordonné que plusieurs caisses de cognac soient livrées dans les grottes pour calmer les nerfs des officiers chargés de donner la mort. A la tête du commando des bourreaux, deux officiers SS dont le capitaine Erich PRIEBKE, qui se défendra par la suite en assurant avoir suivi les ordres de tuer. Les officiers avaient reçu l'ordre de conduire les prisonniers condamnés dans les grottes avec les mains liées derrière le dos, puis de les faire s'agenouiller afin que les soldats puissent placer une balle directement dans leur cervelet, en s'assurant monstrueusement qu'il ne faudrait pas plus d'une balle par prisonnier. Beaucoup seront été forcés de s'agenouiller sur les corps de ceux qui avaient été tués avant eux parce que la grotte était remplie de cadavres. Après les exécutions, des explosifs seront utilisés pour fermer les grottes jusqu'à ce que le massacre soit découvert. Après la défaite de l'Allemagne nazie, et avoir été arrêté par les Américains à la fin de la guerre, il parviendra à s'évader de l'endroit où il était détenu en 1946. Dans sa cavale, PRIEBKE bénéficiera de l'aide d'un évêque en poste à Rome, un certain Aloïs HUDAL. C'est un passeport de la Croix Rouge établi en 1948 au nom d'Otto PAPE qui lui permettra d'échapper avec sa famille aux recherches de ceux qui avaient à coeur de retrouver tous les coupables des monstruosités commises par les nazis.

    Condamné à la prison à vie en 1998 après avoir été extradé d'Argentine, il y avait vécu plus d'une quarantaine d'années sous le nom d'Erico PRIEBKE. Beaucoup de nazis s'étaient en effet établis à Bariloche, un petit village des Andes situé à la frontière avec le Chili car, avec ses lacs alpins et son architecture européenne, la ville ressemblait alors étrangement à l'Allemagne. PRIEBKE avait pu y être localisé en mars 1994 après avoir été trahi par un autre nazi du nom de Reinhard KOPPS qui l'avait pourtant aidé à s'enfuir d'Europe. Une belle leçon de solidarité. L'ancien capitaine SS décédera en 2013. Selon les médias, l'avocat a déclaré que l'ancien nazi, qui n'avait jamais exprimé de remords à la suite de ce massacre en Italie, avait laissé une interview écrite et une vidéo comme testament humain et politique. Il défendait même encore avant sa mort des thèses négationnistes. Pour lui, le procès de Nuremberg était un vaste théâtre pour s'acharner sur l'ennemi vaincu. Il avait prétendu qu'à Mauthausen il y avait d'immenses cuisines en fonction pour les prisonniers. Quant aux chambres à gaz, il disait attendre encore les preuves. L'Holocauste aurait donc été une invention des Américains pour détourner l'attention de leurs propres crimes de guerre. Et aujourd'hui, les jeunes générations notamment sont soumises à un lavage de cerveau afin d'assujettir leur capacité de jugement. D’après la BBC, l’homme avait exprimé sa dernière volonté d’être enterré en Argentine aux côtés de son épouse Alicia STOLL avec laquelle il avait eu deux enfants. Mais le gouvernement argentin avait refusé la demande, laissant les autorités italiennes dans l’embarras. L'ancien capitaine SS a donc finalement été enterré secrètement dans un cimetière situé dans l'enceinte d'une prison italienne. Le reportage ci-dessous réalisé pour la chaîne Planète Justice revient sur la traque opérée en Argentine et sur ce qui avait permis l'arrestation de PRIEBKE.

     

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  • Oscar Pistorius, le meurtrier à la gueule d'ange

    Oscar Pistorius, le meurtrier à la gueule d'ange

    Né le 22 novembre 1986, on l'appelait en 2008 Blade Runner et il avait battu des records du monde en athlétisme avec deux prothèses à défaut d'avoir eu des jambes comme les autres ! D'autant qu'Oscar PISTORIUS était né sans péronés et qu'il avait dû être amputé sous ses genoux à l'âge de onze mois. Issu d'une famille aisée, il parviendra très vite à s'adapter apprenant à marcher dès l'âge de 17 mois avec des prothèses spécialement conçues pour lui. Premier athlète amputé à concourir dans un championnat du monde pour valides, il était devenu avec ses prothèses en carbone d'un coût de 20.000 € une curiosité mais aussi la cible de quelques attaques car on lui avait reproché de tirer parti de ce handicap grâce aux propriétés de ses prothèses. Lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012 il y fera sa première course le 4 août lors des séries du 400 mètres, puis participera à la finale du relais 4 x 400 m. En Afrique du Sud, il sera dès lors considéré comme un héros national et quelqu'un qui pouvait tout se permettre. Du moins jusqu'au 14 février 2013, quelques mois plus tard.

    Oscar Pistorius, le meurtrier à la gueule d'ange

    Accusé d'avoir tué le jour de la Saint-Valentin le mannequin Reeva STEENKAMP avec laquelle il vivait depuis quelques semaines, il sera d'abord considéré comme non coupable. Réveillé par des bruits autour de sa résidence de Pretoria, le héros sud-africain aurait cru, selon ses dires, avoir affaire à un intrus en tirant quatre balles à travers la porte de sa salle de bains. Une salle de bains où Reeva était peut-être partie chercher ses affaires pour finir de boucler ses valises. Reeva était "l'une des personnalités les plus demandées d'Afrique du Sud", selon son agence de relations publiques. Mannequin célèbre et présentatrice de télévision en Afrique du Sud elle voulait devenir avocate. Le couple, qui avait officialisé un lien en novembre 2012 et qui partageait parfois le même lit n'était pas encore allé plus loin dans leur relation car Reeva avait peur et trouvait qu’il y avait trop d’incompatibilités entre eux deux. La relation d’Oscar et du joli mannequin, mise en avant lors d’évènements officiels en Afrique du sud, n'aurait donc été qu'une véritable façade. On a dit aussi que la jeune femme avait effectivement choisi de le quitter au moment du meurtre et qu'on avait retrouvé des habits dans une valise. Il est vrai aussi qu'Oscar était un séducteur, quelqu'un qui aimait alors la vitesse, les grosses cylindrées et le maniement des armes. Au point d'avoir acquis très vite une réputation de Don Juan qui lui a valu les plus belles feuilles de la presse people et de devenir l'un des chouchous des tabloïds. Il semble à propos de ce meurtre qu'on ait d'abord considéré qu'il ait pu s'agir d'un accident, Oscar PISTORIUS ayant évoqué ce voleur. Mais la Cour ayant fait appel, il sera rejugé et cette fois-ci condamné sévèrement à 15 ans de prison, les faits ayant été davantage étudiés et approfondis.  

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