• Guy Georges... Le tueur au sourire d'ange

    Ils auront mis quelque temps à débusquer un énergumène qui avait choisi de faire régner la terreur dans l'est parisien et qui sera longtemps considéré comme l'un des premiers tueurs en série français.

    Le 24 janvier 1991 aux environs de 23h30. Pascale ESCARFAIL sera la première des victimes à être découverte égorgée et dénudée après avoir été violée. Sans que l'on imagine encore que l'auteur des faits s'était déjà rendu coupable en une douzaine d'années d'une quantité impressionnante d'agressions et cela sans que la Justice ne suive correctement le parcours d'un homme qui était pourtant en train de devenir un véritable danger public. Ce massacre de la jeune Pascale sera commis dans le XIVè avec un couteau de la marque Opinel n° 12, sans effraction ni vol d'objets. Le petit ami de la victime qui rédigeait au même moment un polar compromettant évoquant un meurtre similaire, sera mis hors de cause après une garde-à-vue et relâché après avoir été entendu. On apprendra par la suite que l'auteur des faits n'aurait pas dû se trouver à Paris en ce mois de janvier. Il purgeait en effet une peine de prison de dix ans à Caen pour avoir violé et tué deux jeunes femmes à Nancy et, bénéficiant d'un régime de semi liberté, il avait choisi de ne pas réintégrer la centrale à l'issue de sa permission de sortie. Un nouveau meurtre avec viol, celui de Catherine ROCHER, n'interviendra que trois ans plus tard et, cette fois, dans un parking du boulevard de Reuilly. En novembre 1994, nouvel homicide d'une jeune femme, Elsa BENADY, qui sera retrouvée égorgée par son frère, toujours dans un parking dans le XIIIè. Si le mode opératoire est le même que pour le meurtre de la deuxième victime, rien n'est cependant commun avec les indices relevés en janvier 1991. Ce qui laisse supposer aux policiers qu'ils sont en présence de deux tueurs distincts. Un mois plus tard, le 9 décembre, Agnès NIJKAM, une jeune architecte, Hollandaise, subira le même sort que la première des victimes et des similitudes seront observées entre les deux affaiGuy Georges ou comment arriver à débusquer un serial killer res. Le seul point positif est que cette fois-ci, les enquêteurs vont pouvoir disposer du sperme du violeur laissé sur les lieux, mais, à l'époque, l'absence d'un fichier génétique ralentira considérablement l'enquête des policiers et du juge commis, Gilbert THIEL. Le nouveau meurtre commis en juillet 1995 montrera aux enquêteurs qu'ils sont bien en présence d'un tueur en série puisque dans trois des cinq meurtres, on retrouvera le même mode opératoire. Les victimes sont toutes bâillonnées et attachées avec du sparadrap, leurs vêtements déchirés en forme de Z et leurs soutiens gorge coupés entre les deux bonnets. Elles seront violées puis égorgées à l'aide d'un couteau de marque Opinel de taille 12. Un an plus tard, le 8 juillet 1995, nouveaux indices. Hélène FRINKING, âgée de 23 ans, sera attachée, violée et tuée à l'arme blanche dans son appartement parisien. La jeune Elisabeth ORTEGA échappera, elle, au tueur et sera en mesure de dresser un portrait-robot de son agresseur (ci-contre), mais sans que l'on arrive à obtenir un résultat exploitable car elle n'avait gardé de son agresseur qu'une image différente de la réalité. Pire, lors d'une confrontation avec Guy GEORGES, elle ne le reconnaîtra pas comme ayant été son agresseur. En septembre, une nouvelle agression, celle de Mélanie BAKOU aura lieu qui permettra cette fois-ci d'appréhender l'auteur des faits, un certain Guy GEORGES, mais faute de pouvoir consulter un fichier général des empreintes ADN, on ne pensera pas à faire de comparaison avec les quelques données recueillies par ailleurs et celui-ci sera relâché. Au grand regret du juge THIEL qui s'en voudra longtemps de ne pas avoir pensé à ordonner une telle comparaison. Ce qui incitera le serial killer activement recherché à commettre un nouveau meurtre deux ans plus tard. Après être sorti de prison le 5 juin 1997, Guy GEORGES tuera en effet à nouveau. Le 23 septembre 1997, Magali SIROTY, une lycéenne de 19 ans sera égorgée après avoir été violée à son domicile, dans le XIXe arrondissement. Elle précèdera Estelle MAGD, rue de la Forge royale dans le XIè tuée le 15 novembre d'après. Soucieux d'informer ses lecteurs du danger qui régnait à Paris fin 1997, le PARISIEN LIBERE publiera un article et incitera les enquêteurs à publier, eux aussi, une copie du portrait-robot qu'ils détenaient. Notamment après une maladresse de la station de radio RTL qui aurait pu inciter le présumé coupable à prendre la fuite à l'étranger. Ce n'est cependant qu'au terme d'une investigation un peu plus poussée du juge THIEL, que l'on pourra parvenir en mars 1998 à identifier le présumé tueur.

    Guy Georges... Le tueur au sourire d'ange

    Celui-ci serait un certain Guy Georges RAMPILLON dit Guy GEORGES, le fils d'un GI américain qui travaillait à Marly-le-Roi et qui était déjà marié et père d'un enfant et d'Hélène, une hôtesse de bar qui n'avait eu d'autre ressource que celle de se séparer de cet enfant dont elle avait voulu avorter et qu'elle ne désirait pas. Le gamin sera confié à une famille d'accueil d'Auverse dans le Maine-et-Loire, les MORIN, qui comptera jusqu'à quatorze enfants dont une dizaine au statut semblable. On se demandera d'ailleurs pour quelle raison l'administration abait cru bon infliger au bambin un changement de patronyme en décidant de le rebaptiser GEORGES au lieu de RAMPILLON. Lors de l'enquête qui aura lieu après son arrestation, d'importantes carences affectives seront décelées chez Guy GEORGES, même s'il n'avait jamais été maltraité. Il avouera aux enquêteurs que lorsqu'il jouait avec les autres enfants des MORIN, son animal préféré était le tigre et qu'il aimait à se travestir en prédateur durant ces quelques jeux. Il reconnaîtra aussi avoir toujours été un chapardeur et dès l'adolescence il se rendra coupable de plusieurs vols. C'est cependant à l'âge de 14 ans qu'il commettra une première agression sexuelle sur Roselyne, une gamine des MORIN qu'il tentera même d'étrangler. Il remettra ça un an et demi plus tard en s'en prenant à nouveau à une autre pensionnaire de l'endroit, la soeur de Roselyne, ce qui sera la goutte d'eau qui fera déborder le vase et qui incitera la famille d'accueil à s'en débarrasser, parce qu'il devenait ingérable. Elle demandera à la DDASS de lui trouver un autre point de chute et un nouveau foyer et ce sera La Marmitière à Angers, où l'on accueillait des jeunes en difficulté ! Un nouvel abandon que le jeune Guy GEORGES vivra encore plus mal et qui le verra commencer à boire et à s'adonner à des paradis artificiels comme le cannabis. Sans qu'il comprenne les raisons de ses soudaines pulsions qui le poussaient à commettre des actes barbares, il s'en prendra en février 1979 à une nouvelle victime, Pascale C, dont il volera le sac à main puis, quelque temps plus tard, à deux autres femmes. Ce qui lui vaudra d'être incarcéré pendant un an. Il semble bien que la Justice n'ait pas joué le rôle qu'on était en droit d'attendre d'elle puisqu'à sa sortie, aucun suivi ne sera imposé à Guy GEORGES. Mieux, après l'agression d'une certaine Nathalie commise dans un parking en 1981, l'affaire sera requalifiée en un simple vol et même classée sans suite. On croirait rêver ! C'est après une nouvelle agression commise qu'une sorte de sentiment de toute puissance poussera le mulâtre à remettre assez souvent le couvert puisqu'il était rarement arrêté après un viol ou une agression au couteau. Il en sera de même à Nancy où, là encore, après avoir forcé sa victime à lui faire une fellation, il lui assènera plusieurs coups de couteau. Condamné à une peine de dix ans par les Assises de Nancy, il sera successivement détenu à Fresnes puis à la centrale de Caen où il finira par obtenir un régime de semi-liberté. Ce qui ne manque pas de surprendre au vu de l'état des condamnations déjà infligées à l'intéressé et surtout de l'ensemble d'un curriculum vitae qui faisait déjà froid dans le dos, d'autant que Guy GEORGES ne donnait vraiment pas le sentiment de vouloir se réinsérer à la fin de l'année 1990. Mais plutôt celui, pour le zonard qu'il était en train de devenir, de vouloir vivre d'expédients entre deux agressions et plusieurs vols. Même si, non dénué d'intelligence, il savait se faire oublier quelque temps en jouant les prisonniers modèles. Suivra la première des agressions mortelle cette fois-ci du nouveau "Tueur de l'est parisien" ! 

    Guy Georges... Le tueur au sourire d'ange On notera aussi qu'en décembre 2000, alors qu'il avait été écroué depuis son arrestation, et juste quelques semaines avant que débute son procès, Guy GEORGES tentera de s'évader de La Santé avec deux autres complices avant d'être aussitôt repris au grand soulagement des familles des victimes.Lorsque s'ouvrira le procès le 19 mars 2001 et alors que le présumé coupable était revenu sur des aveux qui, selon lui, lui avaient été extorqués par les enquêteurs et le juge THIEL, il faudra attendre que l'intéressé tombe dans un piège tendu par l'une des avocates des parties civiles, Maître Solange DOUMIC, pour qu'il reconnaisse enfin son implication dans cette effroyable boucherie et les sept meurtres qui lui étaient reprochés ! Non sans exploser de colère et montrer que, s'il savait sourire et se montrer charmeur avec même, dira l'une des mamans éprouvées, un visage angélique, il était également capable d'offrir une image bien moins agréable lors de ses accès de rage (photo de gauche). Car l'affaire n'avait pas été simple durant le procès entre des meurtres qui avaient été commis, selon les experts, par un gaucher et un Guy GEORGES qui prétendait n'être qu'un droitier incapable de tenir un couteau de la main gauche ! Un grand moment qui fera vaciller le procès et un homme qui, jusque-là, avait tout récusé mais qui, à bout et pris en faute, menacera ses avocats de ne plus vouloir comparaître ! A tel point qu'après avoir refusé d'être extrait le septième jour, il faudra encore attendre pour qu'il accepte enfin de reconnaître avoir tué les sept victimes. Ce n'est donc qu'après plus de deux semaines de procès que la sentence tombera avec une condamnation à la perpétuité et l'impossibilité d'être libéré à l'issue d'une détention de vingt-deux ans et donc... en mars 2021, date à laquelle il pourra faire une demande de libération ! La question que l'on peut se poser serait de savoir si elle a une chance d'aboutir. Et malheureusement avec les magistrats émérites que nous avons, tout est à craindre !

     

     

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  • Sans doute considéré comme le plus grand affrontement de la seconde guerre mondiale entre les troupes allemandes et les troupes soviétiques, Koursk, une ville industrielle située à 400 kms de Moscou, sonnera en août 1943 la fin définitive des appétits allemands que le plan Barbarossa avait aiguisés deux ans plus tôt ! Ce sera même la dernière grande offensive allemande du conflit et la plus coûteuse du conflit en vies humaines.

    Août 1943... La défaite nazie de KourskLe général von MANSTEIN chargé de succéder au maréchal PAULUS défait à Stalingrad pensait qu'une nouvelle attaque surprise viendrait à bout des Soviétiques malgré ce qui s'était passé quelques mois plus tôt. Et puis, ne fallait-il pas infléchir le cours des événements en faveur de l'Allemagne et donner enfin à HITLER la victoire qu'il attendait ? Les troupes nazies avaient d'ailleurs continué à se battre et à la fin mars l'Armée rouge avait pu être contenue voire parfois repoussée. Il était donc temps de mettre en route l'opération Citadelle qui avait été décidée en haut lieu et qui avait pourtant été reportée à trois repises d'avril à juin. Mais à la fin de l'été 1943 il n'y aura pas de nouveau Blitzkrieg dévastateur et ce sera un nouveau fiasco car les Russes qui se préparaient à un tel affrontement l'avaient minutieusement préparé. Martin LANGE, pilote de l'un de ces chars (photo ci-contre) se souvient qu'il avait été entraîné de janvier à mars au sein d'une école de conduite de chars avant de gagner le front en juillet et d'être opérationnel. Pendant un mois et demi, soutenu par 2 000 avions et 2 700 chars souvent nouveaux comme les Tigre, le général von MANSTEIN se battra avec ses 900 000 hommes regroupés au sein de cinquante divisions avant de devoir lui aussi reculer et laisser les Soviétiques prendre le chemin de Berlin. Aussi bien du côté allemand que du côté russe, il n'y aura de prisonniers tant les deux armées étaient décidées à ce qu'il en soit ainsi. Aux confins de l'Ukraine, les pertes nazies seront considérables et, en cette fin d'été, il ne s'agira plus de conquérir cet espace vital voulu mais d'adopter des positions plus défensives pour écarter de l'Allemagne une menace qui allait se préciser de plus en plus et de mois en mois à partir de l'été 1943. Et cela alors qu'HITLER pensait en juin 1941 pouvoir conquérir l'URSS en trois mois ! 

    Le film ci-dessous décrit parfaitement le fil des événements et les enjeux de cette bataille homérique de Koursk. 

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  • Charles Gonard et l'exécution de Philippe Henriot 

    Son nom revient assez rarement dans les épisodes de la Libération de la France et pourtant Charles GONARD -ci-dessus) fait Compagnon de la Libération en 1945, aura pris une part active dans la lutte entreprise contre l'Etat vichyste entre 1941 et 1944. C'est notamment lui qui avait été le responsable le 28 juin 1944, à la tête d'un commando d'une quinzaine de volontaires, de l'exécution à son ministère de Philippe HENRIOT, le ministre de la propagande vichyste. Mais, revenons un peu sur ce fait d'armes de la Résistance.

    Ce même 28 juin 1944, après plusieurs jours de planques et de repérages, un commando dirigé par un responsable du nom de MORLOT s’engouffre un peu avant 6 heures du matin dans le n° 10 de la rue de Solférino à Paris. Après avoir maîtrisé les gardiens de l'endroit, Charles GONARD dit MORLOT et l’un de ses camarades pénètrent brutalement dans la chambre où dort un couple, les HENRIOT. Réveillée, la femme hurle, l’homme panique. Des coups de feu claquent, Philippe HENRIOT, le ministre de la collaboration avec les nazis est touché. MORLOT lui infligera le coup de grâce. Après cette action, les miliciens se déchaîneront pour retrouver les responsables : arrestations, tortures, représailles, mort de Georges MANDEL. Mais ils ne remonteront jamais jusqu’à MORLOT. Résistant intrépide et courageux, quelques jours avant l’exécution d’HENRIOT, il avait organisé l’évasion de Jean-Pierre LEVY, responsable du mouvement Franc-tireur, un des chefs de file du Conseil national de la résistance. Dès 1941, après la débâcle, alors qu'il était dégoûté par le pétainisme et qu'il avait essayé sans y parvenir de rejoindre Londres, Charles GONARD, qui n’avait pas encore vingt ans, s’était engagé contre l’occupant. Envoyé dans le sud de la France, il avait multiplié les actions contre les Allemands et leurs collabos à Marseille et Nice. En février 1944, il avait intégré à Paris le Comité d’action militaire (COMAC) et à seulement 23 ans, il formait déjà les groupes francs des FFI réorganisant la structure du réseau malmené par la répression. Son groupe composé professionnellement d’experts et de praticiens de la clandestinité, détruira les fichiers du STO et liquidera des membres français de la Gestapo (Geheime Staatspolizei).

    C'est un grand Résistant avec un R majuscule qui est décédé le 12 juin 2016 à Vence à l'âge de 95 ans.

     

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  •  La "grande cause" d'une secrétaire modèle

    La "grande cause" d'une secrétaire modèle

    Plus jeune, elle voulait devenir danseuse, mais sans se douter qu'elle officierait un jour aux côtés d'un chorégraphe particulier, un certain... Adolf HITLER qui en termes de danseuse, avait des goûts assez surprenants, surtout avec les jeunes filles. Les liaisons de l'homme que l'on a dit privé d'une testicule le démontrent. Pendant plus de cinquante ans, Traudl JUNGE, l'ancienne secrétaire du dictateur nazi, aura gardé pour elle ce qu'elle savait du monstre qu'elle avait choisi de servir et elle disparaîtra un an après avoir livré ces confessions dérangeantes.

    Cet "angle mort" filmé pour la chaîne PLANETE, s'il n'exonère pas cette femme de la stupidité dont elle a fait preuve, donne un éclairage sur ce qu'a pu être son rôle de secrétaire-serpillière, de la fin de l'année 1942 à la chute du Troisième Reich et à ce 30 avril 1945 où tout s'est effondré. Une vieille femme qui, puisant une sorte de réconfort dans le tabac, avoue dans cet entretien n'être devenue adulte que plus tard après avoir désavoué ce père protecteur qu'elle avait trouvé et qui avait, on le sait, un goût affirmé pour les tendrons immatures, en dehors de la perverse Magda dont Louis PETRIAC vient de redessiner le portrait psychologique, une créature qu'il avait tenu à marier pour sans doute échapper à l'attraction de cette femme vénéneuse. Comme Traudl JUNGE le dira au printemps 2001 à André HELLER et Othmar SCHMIDERER, elle n'avait rien vu, rien entendu, reconnaissant son aveuglement et sa naïveté. Sa bêtise aussi. Un aveuglement qui ira jusqu'à la méconnaissance de la disparition de son oncle Hans puisque le jeune frère de sa mère, schizophrène, sera stérilisé avant guerre sans que cette adolescente alors âgée d'environ 16 ans, ne réagisse, alors qu'à seize ans on est tout de même censé réagir à de tels événements.

    La "grande cause" d'une secrétaire modèle

    L'aveuglement de cette "courge" transparaît d'ailleurs dans ces confessions, notamment quand elle évoque ce : "vieux Monsieur souriant et délicat" qu'était son Führer dont elle a fait depuis un "criminel absolu" ! On croirait rêver en écoutant les propos de cette ancienne nazie qui ne savait pas et qui se sera réveillée en découvrant le procès de Nuremberg puis en apprenant le sacrifice et la lutte de Sophie SCHOLL, une héroïne qui avait son âge ! La seule question qui pourrait ternir ce mea-culpa et cette confession tardive ponctuée de remords serait de savoir combien elle a touché pour livrer de telles impressions à ses interviewers ? D'autant qu'elle laissera également au début de l'année 2002 des confessions écrites traduites dans plusieurs langues et publiées en France sous le titre : "Dans la tanière du loup" (document ci-contre), dont on fera un film devenu célèbre : La chute. Un pactole dont elle ne profitera même pas puisqu'elle rendra un dernier soupir et qu'elle décédera le 15 janvier de cette année 2002. Probablement sans avoir pu assister à la projection de ce film.

     

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