• Roland Freisler, le chien SS qui aboyait...

    Roland Freisler, le magistrat nazi qui ne savait qu'aboyer

    Roland FREISLER reste cet homme qui était l'incarnation du mal. Un magistrat assoiffé de sang, un sadique et un carriériste comme Magda la chienne qui savait s'adapter aux circonstances, quelles qu'elles soient. De l'homme né en octobre 1893 et issu d'une famille aisée, il ne reste aujourd'hui que cette voix ordurière traitant les présumés coupables de bâtards, au terme de véritables aboiements censés "casser" les quelques condamnés qu'il avait pour mission d'envoyer à la mort en qualité de Président magistrat de la Cour du Peuple. C'était, dira t-on, un sadique qui aimait voir trembler devant lui ceux qu'il prenait plaisir à humilier en les rabaissant plus bas que terre. Symbole du dévoiement de la justice sous le Reich hitlérien, Roland FREISLER est toujours considéré comme un juge cynique et machiavélique, orfèvre de procès truqués et surtout comme un serviteur infaillible de la machine de mort nazie.

    Roland Freisler, et les aboiements d'un sadique magistrat nazi

    Sympathisant bolchévique à son retour du front en 1918, une tache dans le curriculum vitae de cet infréquentable individu dont profitera HITLER pour l'écarter, car il ne voulait pas d'un ancien bolchévique à la tête de la justice nazie, FREISLER sera d'abord avocat à Karlsbad en 1924 après avoir servi l'armée allemande entre 1914-18. De ses fonctions d'avocat menées aux côtés de son frère, il reste celles d'un homme qui était toujours du côté des casseurs à une époque où il était déjà membre du NSDAP, parce qu'il trouvait la démocratie décadente. Devenu magistrat peu avant l'arrivée des nazis au pouvoir, et avoir adhéré au NSDAP dès 1925, il avait un temps espéré devenir ministre du Reich en charge de la Justice. Après avoir été chargé de recruter de futurs auxiliaires dans des camps (Photo ci-contre) où les plus jeunes étaient soumis à un entraînement intensif dans un "climat de camaraderie" il deviendra finalement secrétaire d'Etat du pouvoir nazi et l'un des acteurs essentiels du nouveau Tribunal du Peuple créé en 1934 et chargé de juger les opposants au régime national-socialiste. Dans son célèbre ouvrage : Histoires d'un Allemand Sébastian HAFFNER évoquera ce qu'il a retenu de ces camps de formation destinés aux futures élites juridiques nazies et ce qui l'a incité à mettre un terme à son projet de devenir juriste.

    Ce tribunal du peuple avait été créé afin de pallier aux insuffisances de ce qui existait et qui avait permis à certains des accusés de l'incendie du Reichstag d'avoir été acquittés en septembre 1933. FREISLER en condamnera plusieurs centaines à mort dont 2 100 au cours de la seule année 1944. Une loi censée réprimer la perfidie sera même votée. En 1942, en tant que secrétaire d'Etat à la Justice, il sera amené à participer aux travaux de Wannsee et aux décisions de solution finale qui seront prises à l'encontre des Juifs. 1944 sera l'année qui le verra monter en puissance dans le dispositif nazi ! En qualité de président de ce tribunal, il enverra aussi en février 1943 la jeune étudiante résistante Sophie SCHOLL à la décapitation pour avoir inondé de tracts jugés subversifs l'université dans laquelle elle étudiait. C'est lui qui aura la charge des conjurés coupables d'avoir le 20 juillet 1944 attenté à la vie du Führer dans sa tanière de la Wolfsshanze ou Tanière du Loup en Pologne au terme de jugements qui ne feront pas l'unanimité et durant lequel il prendra plaisir à humilier ceux qui avaient été arrêtés en les insultant au besoin.

    Le 2 février 1945, alors qu'il projetait de sortir de son Tribunal du Peuple où il condamnait les derniers conjurés poursuivis après l'attentat du 20 juillet précédent, il sera tué lors d'un bombardement allié effectué par un pilote juif qui, malgré une aile en feu avait tenu à achever sa mission. Il provoquera l'effondrement de la salle d'audience, ce qui occasionnera à Roland FREISLER une fracture du crâne. Son épouse, sans doute soucieuse de se démarquer définitivement de lui et des actes monstrueux dont il avait été coupable, renoncera à porter son nom à la fin de la guerre.

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  • Lammerding, l'ancien SS épargné

    Au lendemain de la pendaison massive de Tulle, le 10 juin 1944 un jour sombre attendait le village d’Oradour-sur-Glane. Les SS y massacreront la population et il en résultera un bilan de 642 morts.

    Longtemps après le drame, que reste-t-il du souvenir de cette journée qui aura vu un paisible village devenir un village martyr ? En dehors du fait que le général Heinz LAMMERDING (ci-dessus) devienne pour la postérité le responsable attaché à l'assassinat de cette population et succédant à d'autres massacres menés à Le même jour comme le massacre perpétré à Argenton-sur-Creuse au cours duquel 67 personnes dont 56 civils – y compris des femmes et des enfants – seront exécutés et à proximité le massacre de Combeauvert qui coûtera la vie à 33 résistants. Sans oublier Tulle où il fera pendre 99 malheureux à leurs lampadaires et à leurs balcons et déporter 149 autres à Dachau. Mais cet ignoble personnage s'illustrera dans toute une série de crimes qui jalonneront méthodiquement la progression de sa division, de la Garonne jusqu'au front de Normandie sans que jamais la justice ne parvienne à l'inquiéter ni qu'il comparaisse devant un tribunal faute de pouvoir être extradé ! Les Allemands préciseront que LAMMERDING avait déjà été jugé en Allemagne de l'Ouest, qu'il avait été reconnu coupable de crimes de guerre et qu'il avait déjà purgé une peine de prison. A la grande consternation des Français, il n'était donc pas sujet à l'extradition en vertu de la constitution de Bonn. Une information sera néanmoins ouverte contre lui le 18 juin 1947, un mandat d'arrêt établi le 10 juillet 1947, un second le 24 janvier 1948, un troisième le 19 juillet 1950. Et il sera condamné à mort par contumace le 5 juillet 1951 par le tribunal militaire de Bordeaux puis en 1953 par une seconde juridiction. Les habitants de Tulle tenteront cependant d'effrayer l'ancien général des Waffen SS dans son quotidien en se relayant pour l'importuner au téléphone. Le maire de Tulle, Jean MONTALAT, demandera à l'Assemblée nationale la reprise d'un procès pour crimes de guerre contre LAMMERDING. Mais, si des mesures avaient été prévues à cet effet par le gouvernement français, il n'en sera finalement plus question après bien des palabres. A noter que les Britanniques tenteront eux aussi de le faire arrêter à Dusseldorf le contraignant à aller s'abriter ailleurs, mais sans parvenir à leurs fins. Il est probable qu'à la fin du conflit, même si cela n'a pu être vérifié, que LAMMERDING ait profité d'une protection américaine comme quelques autres anciens nazis, les Américains craignant dès 1946 que surviennent quellques divergences avec l'Union Soviétique.

    Heinz Lammerding, le boucher d'Oradour-sur-Glane

    Ancien membre des S.A, cet assassin avait choisi d'intégrer les S.S d'HIMMLER en 1935 après la disparition d'Ernst ROHM et de la plupart de ses responsables. Il attendra cependant de s'être perfectionné dans une école d'officiers pour prendre ses premiers commandements. Après plusieurs succès obtenus notamment en Russie à l'est, il deviendra major général de la Waffen SS. Devenu entrepreneur d'une entreprise florissante de construction après la guerre à Düsseldorf, il sera propriétaire de dizaines de camions portant sur leurs flancs le nom de l’ancien général SS qui sillonneront l’Allemagne ouvertement sans que l'individu soit davantage inquiété. Décédé en 1971, il était sur le point d'être la cible d'un "enlèvement à la EICHMANN" ! Après avoir été hospitalisé pour le traitement d'un cancer généralisé, l'ancien Waffen SS mourra à l'hôpital de Bad-Tölz, une petite ville située en Bavière non loin de la frontière autrichienne où il s'était installé et où il avait commencé à faire bâtir une villa, mais sans que la presse ne soit très diserte sur sa disparition et pour cause. Le comble, c'est qu'environ deux cents anciens Waffen SS assisteront à ses obsèques car ce bourreau qui était l'un des protégés d'Heinrich HIMMLER était très respecté parmi ses anciens soldats.

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  • Les attentats du 11 septembre... Un immense gâchis !

    Les attentats du 11 septembre... Un immense gâchis !Après un premier attentat commis contre le Trade World Center le 26 février 1993 par un Pakistanais du nom de Ramzi YOUSSEF (ci-contre), quasiment rien de sérieux n'a été entrepris par les autorités américaines pour mettre un terme à ce qui apparaissait être une menace sérieuse pour les Etats-Unis. Ce 26 février, alors que son conducteur aurait pu se faire repérer après une panne d'essence, une estafette de location s'est garée près d'un pilier dans les sous-sols de la tour Nord du Trade World Center. Elle contient des explosifs dont les terroristes allumeront les mèches avant de quitter les lieux. L'ensemble explosera à 12h17 faisant 6 morts et un milliers de blessés après l'évacuation des immeubles. Seulement, la bombe n'était pas assez puissante pour que l'immeuble entier s'effondre. Ce sera le premier attentat commis sur le sol américain. Richard CLARKE chargé de la sécurité sous les deux gouvernements CLINTON et BUSH, se souvient que la CIA et le FBI n'avaient pas pris cet attentat au sérieux. Pourtant, le dénommé YOUSSEF l'avait revendiqué quelques minutes après l'explosion en envoyant un message au NEW YORK TIMES. Deux ans plus tard, aux Philippines cette fois, YOUSSEF, qui avait réussi à échapper à l'ensemble des contrôles et à louer un appartement où l'on fabriquait des bombes, embarquera même sans difficulté à bord d'un avion à Manille en plaçant une bombe sous l'un des sièges avant de s'éclipser à la première escale. A 11h43, l'avion explosera en plein vol vers le Japon tuant un passager et blessant dix autres voyageurs bien que le pilote ait réussi à poser l'appareil en catastrophe. Dans l'appartement que YOUSSEF avait loué à Manille et où in incendie s'était déclaré, on trouvera tout un arsenal de fabrication qui laissait supposer qu'on préparait un attentat contre le pape qui devait venir aux Philippines. A l'évidence, en 1995, une douzaine d'avions semblaient prêts à sauter et à faire quatre mille morts mettant l'accent sur une menace islamiste réelle décelée par la CIA qui publiera aussitôt un rapport indiquant le péril qui pesait sur l'aviation civile. Mais la chasse à l'homme lancée ne donnera rien, pas même au Pakistan où, pourtant, on apprendra un peu plus tard de la bouche même de l'homme qui avait finalement pu être interpellé et emprisonné aux Etats-Unis l'existence d'Al Quaïda. Sans que l'on aille, hélas, plus loin et que l'on essaie d'en savoir davantage. Après avoir arrêté YOUSSEF à Islamabad, pourquoi n'avoir pas recherché à ce moment-là les commanditaires de ce premier attentat ? C'est la question que beaucoup se posent encore quasiment vingt ans après les attentats du 11 septembre, surtout après avoir localisé au Quatar l'oncle de YOUSSEF, CHEIK MOHAMED dont on apprendra qu'il avait joué un rôle évident lors des premiers attentats et que c'est lui qui avait été à l'origine de celui du 11 septembre financé par un certain… BEN LADEN. 

    Les attentats du 11 septembre... Un immense gâchis !Le reportage réalisé ci-dessous montre l'incompétence du Gouver-nement CLINTON dans ce qui a été dès lors décidé et qui aurait pu mettre un terme à la menace Oussama BEN LADEN qui devenait de plus en plus évidente. Surtout après 1996 où, d'Afghanistan, il avait appelé à se soulever contre les Américains et où il avait trouvé un hébergement pour pouvoir préparer ses actions terroristes et former tous ceux qu'il enverra aux Etats-Unis se rompre aux commandes d'avions de ligne. Face à des luttes intestines entre la CIA et le Gouvernement, alors que BEN LADEN devait être éliminé, l'équipe BUSH qui succédera aux Démocrates à la Maison Blanche ne sera pas davantage efficace. Surtout au cours des tout premiers mois, sinon en proférant des menaces sur l'Irak et sur des prétendues armes de destruction massive qu'il soupçonnait SADAM HUSSEIN d'avoir. La résidence où était censé se trouver BEN LADEN sera bombardée en Afghanistan peu après les attentats, mais trop tard. Richard CLARKE, parce qu'il se sentait coupable d'avoir failli, démissionnera de ses fonctions de responsable du contre-terrorisme… Le reportage qui suit montre quelles ont été les trop nombreuses désinvoltures de fonctionnaires bornés et d'un président dépassé par les événements. Les uns et les autres perdront ce 11 septembre de précieuses minutes avant de réagir !

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  • Août 1972... Des jeux olympiques marqués par des morts

    Août 1972... Des jeux olympiques marqués par des morts

    L'Allemagne avait été choisie par SEPTEMBRE NOIR pour mener une action terroriste qui reste encore dans toutes les mémoires plus de cinquante ans après. Cinquante ans qui auront été nécessaires aux familles des Israéliens abattus pour être dédommagées par l'Etat allemand et toucher 26 millions d'euros. Et cela sans que les autorités allemandes reconnaissent leurs erreurs car de l'avis de certains témoins, on aurait pu s'y prendre différemment pour tenter de résoudre cette prise d'otages. Notamment en coupant le courant dans l'appartement où se trouvaient les terroristes pour qu'ils ne puissent pas suivre sur un récepteur de télévision ce qui se passait au dehors. Même en admettant qu'ils auraient alors pu tirer dans le noir pour tenter d'abattre leurs otages. Deux ans plus tôt déjà, un avion de la Compagnie ELAL avait été pris pour cible par trois Palestiniens armés de grenades ainsi qu'une résidence juive de Munich. Avait-on voulu en Allemagne oublier les Jeux de 1936 organisés à Berlin par les nazis et donner l'image d'être devenue une nation accueillante et bienveillante ? C'est plus que probable.

    Ce 5 septembre 1972 à 5h30 du matin alors qu'il faisait encore nuit et que les Jeux venaient de débuter, huit terroristes palestiniens se sont lancés à l'assaut des locaux occupés par la délégation sportive israélienne. « Il était entre 4 et 5 heures du matin (…). En ouvrant ma porte, j’ai vu dans la cage d’escalier un homme en civil portant une casquette et brandissant une mitraillette », racontera à l’AFP un premier témoin, logeant dans le même immeuble que les Israéliens. Les exigences des terroristes ne tarderont pas à être connues portant essentiellement sur la libération en Israël de 250 des leurs. Les négociateurs dépêchés par les autorités allemandes tenteront de convaincre les terroristes de rejoindre l'aéroport de Munich en hélicoptère et de partir pour Le Caire à bord d’un avion mis à leur disposition. Sans que ceux-ci devinent qu'une intervention policière y a été prévue, où cinq tireurs d’élite seront chargés de les neutraliser et de libérer les otages. Les échanges de tirs se prolongeront sur place et un terroriste lancera une grenade sur l'un des deux hélicoptères qui explosera après avoir pris feu. Vers minuit, le porte-parole du gouvernement fédéral allemand, Conrad AHLERS, aura beau affirmer que « l’opération de récupération a été couronnée de succès » et que, selon la police, « tous les otages sont sains et saufs », il n'en sera rien car les journalistes sur place constateront au même moment que la bataille fait toujours rage. Ce n'est qu'à 2h16 locales, que l’AFP annoncera à ses clients dans le monde entier que « tous les otages ont été tués ». Ce que les autorités allemandes ne confirmeront que 56 minutes plus tard. Alors que la polémique sur le fiasco de l’opération policière fait déjà rage, le Comité International Olympique (CIO) annoncera dans la matinée du 6 septembre que « les Jeux continuent. Nous ne pouvons pas tolérer qu’une poignée de terroristes détruise ce noyau de la collaboration internationale et de la bonne volonté que constituent les Jeux Olympiques », déclare son président, Avery BRUNDAGE.

    Alors que se préparent les Jeux de Paris dans un climat loin d'être d'une parfaite sérénité, on ne peut que se poser la question de savoir si, l'an prochain, on ne risque pas d'être les témoins d'un nouvel acte de terrorisme international, notre président étant de plus en plus mal admis et non seulement en France.

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