• Un ancien SS chez Bilderberg : le Prince Bernhard des Pays-Bas

    Le Prince BERNHARD des Pays-bas est avec David ROCKFELLER l'un des créateurs de BILDERBERG, une structure qui est aujourd'hui capable des pires excès et qui a vu le jour en 1954. Mais ce que l'on sait moins, c'est que le père de l'actuelle reine BEATRIX a eu dans sa jeunesse un passé nazi et qu'il a même milité au sein des S.A d'Adolf HITLER ce qu'il avait nié au cours de ses premières années de Prince consort. Né le 29 juin 1911, il est vrai que le Prince a connu une certaine jeunesse mouvementée et qu'au début des années trente, au moment de l'arrivée au pouvoir d'Adolf HITLER en Allemagne, il étudiait à l'Université Humboldt de Berlin. Citoyen allemand, BERNHARD zur LIPPE-BIESTERFELD a effectivement adhéré au parti d’HITLER à l’âge de 22 ans. Révélée par l'Algemeen Dagblad en décembre 1995, des journalistes préciseront qu'entre 1933 et 1936, juste avant d'épouser l'année d'après la future reine JULIANA. Il était encore nazi en 1937 au moment de son mariage avant cependant d'émigrer en Angleterre une fois la guerre déclarée et qu'il soit entré en résistance. Après l'avoir niée, le prince avait justifié cette appartenance au parti nazi en affirmant qu’il avait dû en passer par là pour terminer ses études en Allemagne. Sans cependant préciser qu'il avait été aussi l'un des membres actifs d'IG FARBEN dont on sait quelle aura été l'implication dans la mise au point du Zyklon employé pour exterminer les déportés notamment à Auschwitz. 

    Un ancien SS chez Bilderberg : le Prince Bernhard des Pays-Bas

    Depuis 1954, il convient de savoir que cette structure du nom de BILDERBERG crée par le Prince avec David ROCKFELLER qui est considéré comme le club le plus fermé du monde réunit chaque année durant trois ou quatre jours l'ensemble de ses 130 membres issus des élites mondiales. Réunie pour la première fois dans un hôtel isolé d'Oosterbeek aux Pays-Bas cette structure compte parmi ces membres les dirigeants européens, notons le Luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER, mais aussi des Français comme Dominique STRAUSS-KAHN, Jean-Claude TRICHET et Pascal LAMY et dernièrement (2014) notre petit Führer Emmanuel MACRON avant qu'y soit adoubé un an avant de devenir Premier Ministre un certain Edouard PHILIPPE. Le Prince a d'ailleurs défendu plusieurs fois des positions qui s’apparentent au projet de David ROCKFELLER : la mise en place d’une gouvernance mondiale qui a nécessité des entorses à la souveraineté des états. « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire » avait-il déclaré à Newsweek International en 1999. Ce club fermé est aussi le lieu où des présidents américains et européens sont conviés avant leur élection et un terrain de débats confidentiels entre politiques, dirigeants de multinationale et agents secrets. Chaque printemps, la centaine d’invités converge vers un hôtel de luxe privatisé comme récemment en Suisse. Chefs d’Etat, ministres, patrons de banque, PDG de multinationale, militaires, universitaires ont été priés de venir seuls, sans conjoints, sans assistants ni gardes du corps. Sous haute protection les échanges se déroulent sous la règle d'un vieux code éthique de la diplomatie britannique qui interdit de rendre publiques les identités et les propos des autres invités. Durant ces trois jours, ils vivront en vase clos avec, comme seul objectif celui de discuter entre spécialistes sur la marche du monde. En cassant parfois du sucre sur le dos de ceux avec lesquels ils collaboraient comme ce sera le cas d'Emmanuel MACRON en 2014 qui étrillera assez singulièrement son Président François HOLLANDE.

    Les Néerlandais continuent toujours à considérer le passé d’avant-guerre du prince BERNHARD comme un sujet délicat. Et d'autant plus délicat qu'il s'était engagé dans la création de BILDERBERG avec, à l'époque, maintes autres fripouilles. Ce n'est plus un secret aujourd'hui depuis que l'on sait que plus de n1 500 scientifiques allemands ayant travaillé eux aussi avec les nazis ont été graciés et récupérés par les Etats-Unis. Mais reconnaissons qu'aventurier, le Prince BERNHARD semblait l'être puisqu'il avait été surnommé « Bernhard l’indestructible » par une partie de la presse néerlandaise, et qu'il avait également survécu à l’un des autres plus grands scandales du siècle dernier : l’affaire Lockheed en 1976. Dans cette affaire, on révèlera que le prince avait touché plus de 1 million de dollars de pots-de-vin pour favoriser l’achat d’avions de la firme américaine. Evitant de justesse les poursuites judiciaires, il se verra seulement interdire le port de ses uniformes et déchoir de ses fonctions militaires. En revanche, il pourra arborer ses décorations jusqu’à la fin de sa vie. Décédé en 2004, le Prince BERNHARD qui avait reconnu aimer choquer admettait dans un long entretien publié par le quotidien De Volkskrant qu'il avait eu deux filles illégitimes nées d'une union extra-conjugale avec une Française.

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  • 20 juillet 1944, 12h42... un attentat contre le Führer !En cette chaude journée du 20 juillet 1944, alors que la réunion d'état-major prévue pour se tenir dans la "Tanière du Loup" d'Adolf HITLER a dû être avancée en raison de la visite attendue de Benito MUSSOLINI, personne n'imaginait encore à 12h42 que le Reich, son Reich de mille ans, risquerait de s'effondrer ! A cause de l'explosion d'une bombe au moment même où le maître de ce qui restait de la grande Allemagne avait prévu d'exposer à ses généraux ses ultimes plans de reconquête des territoires abandonnés à l'ennemi. Tant à l'ouest, en Normandie après le débar-quement qu'à l'Est où l'Armée rouge était désormais en passe de reprendre la main et d'avancer ! Et pourtant, c'est dans cet endroit perdu d'une forêt de l'est, dans cette Wolfschanze ou "Tanière du Loup" que s'est probablement joué l'une des pages les plus intéressantes de la Seconde Guerre Mondiale ! Car, si le Führer avait péri ce jour-là, tout aurait pu basculer et le pouvoir nazi s'effondrer, Klaus von STAUFFENBERG (photo ci-contre), l'un des organisateurs de l'attentat, ayant prévu dès l'explosion de quitter aussitôt l'endroit pour rallier Berlin et ses centres de décision ! Hélas pour eux, "le Fiancé de l'Allemagne" en sera quitte pour quelques blessures superficielles et l'un de ses tympans percés, et ils seront aussitôt arrêtés et exécutés les uns après les autres comme le montre un document réalisé avec le concours de quelques acteurs assez ressemblants ! Pour les historiens et les spécialistes de cette guerre, cette réunion d'état-major avec les plus hauts dignitaires de l'armée et GOERING aurait dû se tenir dans le bunker souterrain inachevé de la Tanière du Loup et non en surface dans le baraquement en planches où elle a finalement eu lieu. S'il en avait été ainsi, le souffle de l'explosion en sous-sol et à l'intérieur même de ce bunker aurait fait encore plus de dégâts que dans une vulgaire baraque en planches n'épargnant personne de ceux qui étaient présents ! Par ailleurs, il est admis qu'un seul des deux pains de plastic aient pu être glissés dans la serviette déposée aux pieds de la table de conférence et que cette serviette ait ensuite été déplacée parce qu'elle gênait.

    20 juillet 1944, 12h42... un attentat contre le Führer !Dès l'arrivée de Benito MUSSOLINI, le dictateur nazi se rendra en fin d'après-midi en sa compagnie sur les lieux de l'explosion afin de narguer un peu plus ceux qui avaient voulu une fois de plus attenter à sa vie. Le coup d'état devait permettre aux conjurés dont von STAUFFENBERG de renverser les nazis, de mettre fin à la guerre et de rétablir l'état de droit. Il n'en sera rien et HITLER, par téléphone, interviendra assez rapidement pour y mettre un terme, alors que son propagandiste Joseph GOEBBELS venait déjà d'être arrêté ! Il y verra, a-t-on dit, un signe de la Providence et comme l'obligation de poursuivre la tâche entreprise pour laquelle il s'était persuadé d'être missionné !

    Mais revenons, si vous le voulez bien, sur le fil de ces événements et sur cette journée d'été qui avait vu l'Allemagne nazie sur le point de changer de destin.

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  • Wewelsburg ou le château de la monstruosité

    L'un des plus grands criminels de l'histoire, le dénommé Heinrich HIMMLER s'était mis en tête de faire de ce château de Wewelsburg (ci-dessus) en Westphalie, qu'il s'était approprié à des conditions intéressantes en 1934, un endroit où pourraient être célébrés des rites et ordonnés des guerriers qui avaient accepté de faire partie d'une chevalerie aux objectifs inavouables. Attribué à l'ordre des SS il était comparable à ces anciens burgs teutoniques d'antan. Flanqué de trois tours médiévales, il deviendra aussi le lieu où, autour du concept de l'Ahnenerbe créé en juillet 1935, un terme traduisible par recherche sur l'héritage ancestral, on pourra travailler sur un patrimoine mythique et sur cette pseudo descendance aryenne si chère au maître des lieux. De ce château, on lancera des fouilles dans des régions aussi éloignées que la région Cathare en France ou le Tibet destinées à recenser le patrimoine génétique revendiqué par les Aryens, une race créée de toutes pièces par les nazis ou pour entrer en possession de vestiges sacrés comme le Graal, symbole de la puissance avec une lance sacrée qu'Adolf HITLER parviendra à enlever aux Autrichiens en 1938 pour la verser au patrimoine du Reich.

    Le centre de recherche abrité par le château comptait 137 savants et 82 techniciens. La mission que leur avait assignée HIMMLER était de pouvoir supplanter l'influence qu'avait Alfred ROSENBERG, un autre dignitaire nazi, dans les milieux culturels. Et pour se procurer de la main d'oeuvre à bon marché si tant est qu'il y ait eu un marché, "le fidèle Heinrich" avait créé à proximité un camp de concentration. Le but de l’Ahnenerbe de son directeur Wolfram SIEVERS était aussi de mettre à jour et de compléter des thèses racistes remontant au 19ème siècle. Sans doute s'était-on convaincu qu’après plus de mille ans de dictature spirituelle du judéo-christianisme sur l’Europe, il fallait tout réinventer, voire tout réécrire en vue de créer cette nouvelle religion nazie qui devait supplanter toutes les autres. On sait aujourd'hui, pour y avoir retrouvé nombre de documents et de vestiges, que le château de Wewelsburg abritait au sein de l'Ahnenerbe une élite mystique qui obéissait à un certain nombre de rituels s'inspirant de la mythologie païenne de temps anciens. Ce château qu'HIMMLER avait voulu détruire le 30 mars 1945, craignant déjà une issue fatale pour le grand Reich dont il faisait partie, réussira cependant à échapper à la destruction. Architecte de "la solution finale", le Reichsführer SS avait sans doute prévu de faire disparaître tout ce qui aurait pu être compromettant si les Alliés étaient parvenus à s'en saisir et, probablement, un quantité importante d'oeuvres d'art qui avaient été volées dans des territoires occupés. 

    Wewelsburg ou le repaire d'Himmler et de la monstruosité nazieMais que se passait-il dans ce château de Welwelsburg dont le Reichsführer SS HIMMLER avait progressivement fait une académie de commandement de l'ordre noir qu'il avait créé en 1929 ? On y organisait des mariages et des baptêmes et on y faisait également des expériences abominables sur des êtres humains en y sacrifiant parfois de jeunes enfants, voire des nourrissons. L'un de ces jeunes enfants (ci-contre) revenus longtemps après dans les lieux se souvenait les larmes aux bords des yeux de ce qu'il avait enduré ! Transformé progressivement à partir de 1935 grâce à l'appoint d'une main d'oeuvre de déportés venus, comme cela vient d'être dit, d'un camp de concentration proche, l'endroit devait devenir une sorte de Vatican du Troisième Reich dès la fin de la guerre et la victoire nazie. C'est du moins le but que poursuivait Heinrich HIMMLER pour lequel Wewelsburg était devenu un véritable terrain de jeux d'un sadisme effrayant.

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    Il n'est certes pas un des évêques dont on aura le plus parlé et comme l'était un certain Aloïs HUDAL, mais...

    Curé en Lozère, François-Louis AUVITY est tout de même considéré comme l'un des pires collabos que l'Eglise ait connu durant la dernière guerre. Parce qu'il lui était arrivé de dénoncer à la Gestapo des juifs, des résistants et ceux qui refusaient de travailler en Allemagne comme un "devoir chrétien"... et il avait interdit aux prêtres de son diocèse, et à tous les autres ecclésiastiques, de administrer les derniers sacrements aux « Maquisards » mourants ! Arrêté le 20 août 1944 par un bataillon de maquis en Haute-Lozère pour le compte des Forces françaises de l'intérieur, il échappera cependant à la justice des hommes. Alors qu'il aurait pu être conduit devant un peloton d'exécution il ne sera pas davantage traduit devant une cour martiale générale, ni poursuivi d'une manière ou d'une autre voire qualifié de traître et déshonoré en tant que criminel de guerre. Bien au contraire, il sera confortablement relogé aux frais des Français jusqu'à ce que l'orage passe, et traité avec l'honneur et la courtoisie dus à un honorable prélat ! Après qu'il ait démissionné de son siège épiscopal le 28 octobre 1945, l'Église l'a réaffecté ailleurs — comme d'habitude avec ses criminels — et AUVITY a été rapidement recyclé comme « évêque in partibus de Dionysiana » ! L'historienne française Annie Lacroix-RIZ nous rappelle que  François AUVITY, l'évêque nazi de Mende,  est mort à l'âge avancé de quatre-vingt-dix ans, riche, gras et couronné d'honneurs, dans sa calme, grande et belle maison de campagne à Germigny-l'Exempté, sans jamais avoir été tenu pour responsable de ses crimes contre l'humanité. Après que Mgr LEFEBVRE de Bourges eut présidé les obsèques d'AUVITY, son corps a été transporté au caveau des évêques de la basilique cathédrale de Mende. Et, aujourd'hui, un oubli total et parfois révoltant a commencé à effacer son dossier et à le transformer d'un bâtard parfait en un saint.

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