• Geli, la sulfureuse nièce du Führer

    Geli, la sulfureuse nièce du Führer

    Adolf HITLER disait de Geli qu'il n'y avait qu'elle qui savait rire avec les yeux ! Et pas seulement avec les yeux si l'on s'en réfère à la photo ci-contre ! Il faut reconnaître que cette Angelika RAUBAL était d'une telle fraîcheur qu'elle avait réussi à envoûter un oncle qui s'était passionnément épris de ce petit bout de femme d'une vingtaine d'années née en juin 1908. A tel point que lorsqu'elle sortait de chez elle, nombreux étaient les hommes qui se retournaient sur son passage. Etait-ce dû au fait que, de taille élancée, elle avait de magnifiques cheveux noirs dont elle était très fière et que l'ovale de son visage trahissait les origines slaves de son père ? Ou parce qu'elle paraissait déterminée et qu'elle aimait subjuguer les beaux parleurs ? Il est vrai aussi que lorsqu'elle se penchait au balcon du premier étage de la garçonnière du Führer, au n° 16 de la rue du Prinzregentenplatz de Munich, où elle avait emménagé en 1929, on ne voyait que ses jambes. De très belles jambes de ballerine qu'elle se plaisait le plus innocemment du monde à montrer à un très grand nombre d'admirateurs, un brin provocatrice. Au grand désespoir d'un oncle qui, subjugué à son tour, avait décidé qu'elle n'appartiendrait qu'à lui et à personne d'autre, malgré des caprices d'être désaxé qui avaient fini par lasser une jeune femme par ailleurs peu disposée à exclure de son univers ceux qui la désiraient. Comme ce sera le cas du chauffeur Emil MAURICE avec lequel elle finira par partager quelques sorties qui vaudront à ce fidèle des premières années d'être sévèrement tancé. MAURICE avouera même être tombé éperdument amoureux de Geli dès 1927 avant que leur liaison prenne fin. D’ailleurs, Emil la demandera en mariage cette année-là en novembre. Cela avant que les choses évoluent défavorablement pour le chauffeur qui se verra contraint d'abandonner ses fonctions auprès d'HITLER. Sans doute lui était-il devenu difficile de surseoir à cette passion avec Geli et d'attendre pour lui donner une suite. Mais le Führer s'appuiera sur une autre raison pour l'écarter de sa nièce : le fait que le grand-père d'Emil MAURICE ait été d'origine juive.

    Geli, l'amour contrarié d'Adolf Hitler

    Un jour de septembre 1931, le 18 septembre, malgré son appétit de vie, on retrouvera pourtant le corps de Geli à leur domicile où, c'est ce que l'on prétendra, elle s'était donné la mort, empruntant le revolver de son oncle, un pistolet Walther de calibre réduit (photo ci-contre). Une arme avec laquelle elle avait appris à tirer mais qu'elle aurait tenu de sa main gauche alors qu'elle était droitière. Les versions rapportées par les uns et les autres, historiens ou pas, sont nombreuses et il n'est pas sûr que l'on connaîtra un jour la vérité. On dit que Geli, désireuse d'aller retrouver l'homme dont elle était tombée amoureuse, un Juif, se serait vue interdire par son oncle Alf (le surnom qu'elle lui donnait) d'aller le rejoindre et, dans un moment de déprime, qu'elle se serait suicidée. Alors que son frère Léo RAUBAL prétendra avoir passé le week-end précédent sa disparition avec sa soeur sans s'apercevoir du moindre vague à l'âme chez celle-ci. D'autres penchent pour une toute autre version, comme le média britannique The Sun qui parle dans l'un de ses articles de nez cassé découvert sur le corps de la jeune femme qui accréditerait le fait qu'il aurait pu y avoir des violences de commises avant que la jeune femme se suicide, si du moins elle s'est bien suicidée. On retrouvera près d'elle une lettre qu'elle avait commencé à écrire et qu'elle n'achèvera pas sans que l'on en donne la raison car cette lettre était pleine de projets. Et, surtout, pourquoi quelqu'un sur le point de se suicider avait-il pu écrire quelque chose d'aussi optimiste sans achever son message avant de mettre fin à ses jours ? Curieusement, une autopsie ne sera jamais pratiquée ce qui aurait pu éteindre les rumeurs existantes, voire à mettre l'accent sur certaines autres découvertes. Selon un autre observateur, HITLER lui-même l'aurait poussée à se suicider parce qu'elle était enceinte d'un amant juif, probablement celui qu'elle avait projeté de rejoindre à Vienne.

    Geli, la sulfureuse nièce du Führer

    Otto STRASSER l'opposant nazi à HITLER colportera après-guerre un certain nombre de rumeurs sur l'affaire et sur ses attentes sexuelles mais il n'est pas impossible qu'Otto ait pu vouloir se venger d'un homme qui reste l'auteur de la mort de son frère Gregor durant la Nuit des Longs Couteaux en juillet 1934 et qui avait quelque temps envisagé de lui succéder à la tête du NSDAP. Certains pensent plutôt, que Geli avait découvert dans un vêtement de son oncle une lettre de la jeune photographe Eva BRAUN qui se consumait d'amour pour lui depuis quelques mois déjà. Ce qui aurait été le comble compte tenu de ce qu'il lui interdisait. N'avait-il pas mis un terme à l'idylle de sa nièce avec Emil MAURICE, son propre chauffeur ? Une liaison à laquelle il se serait opposé à cause des origines juives du grand-père de ce chauffeur ! On dit aussi qu'un certain STEMPFLE qui avait aidé Adolf HITLER à rédiger son Mein Kampf aurait tenté de le faire chanter grâce à une lettre compromettante qu'il avait réussi à se procurer. « J'ai essayé de comprendre pourquoi elle a été évincée de la culture universelle. Il n'y a pas un film, un essai, une pièce de théâtre à son sujet, en aucune langue. Et pourtant, dans l'Allemagne nazie, tout le monde connaissait le destin de la nièce d'Hitler : le scandale de sa mort était trop important pour tout simplement l'ignorer. Je crois qu'il y a eu une volonté d'oublier la façon dont on a sacrifié le droit à la justice d'une jeune femme, pour faciliter le chemin de la révolution politique », expliquera un chroniqueur du média El Païs du nom de MASSIMI. D'ailleurs, pour quelle raison les documents liés à l'affaire, se sont ainsi envolés lorsque les nazis sont arrivés au pouvoir deux ans plus tard, ou pour l'enquête menée sur le sujet par le journaliste Fritz GERLICH qui ne sera jamais publiée et que tout ce qui avait trait à cette enquête se volatilise à la mort de celui-ci, curieusement survenue dans un camp de concentration en 1934. MASSIMI n'hésite pas à affirmer que si la petite Geli n'était pas morte le 18 septembre 1931, l'histoire du XXe siècle aurait probablement été « très différente », car celle-ci exerçait sur son oncle un effet tranquillisant, ce qu'avait reconnu également Hermann GOERING. Geli l'a fait se comporter "comme un homme amoureux" qui "la suivait de très près", comme s'il était un "adolescent ", selon l'homme d'affaires Ernst HANFSTAENGL, longtemps proche et collaborateur d'HITLER. Mais Putzi était loin de la vénérer comme d'autres. Pour lui, Geli était une petite pute à la tête vide ! Mais sans doute l'avait-elle remis en place pour qu'il tienne à son encontre des qualificatifs aussi sévères ?

    Geli, la sulfureuse nièce du Führer

    De cette affaire de suicide dont on ne connaîtra jamais les détails, ce qui apparaît vraisemblable, c'est que la vérité ait pu être effectivement étouffée par les nazis et par une police déjà profondément acquise aux thèses nazies. Surtout à l'automne 1931, un moment où le dictateur projetait de prendre le pouvoir après avoir conquis de haute lutte le Parlement allemand. Si l'on en croit Annie WINTER, la femme de ménage des lieux, Geli RAUBAL se serait enfermée dans sa chambre pour téléphoner à une amie, Elfie SAMTHABER et écrire des lettres. Des documents dont, bizarrement, on ne retrouvera aucune trace après coup. Y était-il question de choses dangereuses pour les nazis et pour ce "tonton" un peu trop affectueux qui lui demandait de consentir à faire des choses répugnantes et à uriner sur lui pendant qu'il la touchait ? Pour l'un des journalistes qui a enquêté sur ce prétendu suicide, il est toujours difficile de savoir avec certitude quels étaient les rapports qu'entretenait Adolf HITLER avec sa nièce. Etaient-ils empreints de sado-masochisme ? On vient de se poser la question. On l'a souvent évoqué parlant d'un homme réputé être dominateur et possessif qui avait pris Geli en otage, l'auteur d'un ouvrage Ron HANSEN (ci-contre), le premier. Pour ce dernier qui va un peu plus loin dans son ouvrage, ce serait même le dictateur nazi qui aurait tué sa nièce. Geli est peut-être la seule victime qu’HITLER aura liquidé de ses mains. Son récit étouffant, étayé par une documentation très précise, donne à voir cette gestation, et les agissements d’un monstre et du système qu’il met en place pour accomplir les crimes odieux que l’on sait. Les pressions que la jeune fille a subies, sa mort illustrent la manière dont ceux qui s’opposaient à HITLER ont été balayés, y compris dans son cercle intime. Elle prédit les horreurs du IIIe Reich et sa chute. Ce qui est certain, c'est que ce qui restait de la presse d'opposition comme le Munchener Post profitera de l'occasion pour dénoncer l'attitude d'HITLER et son comportement dans cette affaire, ce qu'il leur fera payer dès son arrivée à la Chancellerie en février 1933.

    Si l'on en croit les affirmations d'un certain William-Patrick HITLER, neveu du Führer, la jeune femme avait une belle voix de soprano et elle aurait pu se produire à l'opéra si son oncle Adolf l'avait permis. Mais, là encore, le professeur de chant de Geli étant juif, le projet sera rapidement condamné. Ce qui semble avéré aujourd'hui, c'est que le dictateur voulait prendre entièrement possession d'elle comme les pervers narcissiques le font généralement avec leurs victimes sans tolérer la moindre résistance de leur part. Il ne pouvait supporter en être complexé, pudibond et voyeur qu'elle puisse éprouver le moindre intérêt pour quelqu'un d'autre que lui ou s'intéresser à autre chose qu'à ce qu'il appréciait. Certains prétendront qu'il avait mis sa belle petite nièce enceinte, ce qui ne sera jamais confirmé non plus. Mais, d'un avis beaucoup plus général, ce qui l'est, c'est qu'il vivra longtemps très mal sa disparition, privé d'un jouet.

    Un film revient sur cette Geli RAUBAL que nous avons eu beaucoup de mal à dénicher. C'est à voir car on y apprend quantité de choses sur ses relations avec le "Fiancé de l'Allemagne" bien que l'auteur ait une vive imagination.

     

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  • Son job : s'arranger pour licencier des salariés !

    Son job était de mettre les gens hors de l'entreprise sans qu'il y ait de conséquences pour celles qui l'employaient. L'un de ces personnages cyniques que sont ces sociopathes avait accepté de témoigner devant les caméras de France-Télévision voici quelques mois déjà, donnant parfois le sentiment d'avoir été fier de son rôle de "Manager de transition". Un manager capable d'avoir su mettre en oeuvre des procédures de licenciement souvent discutables qu'il ne conteste pas le moins du monde quant à leur aspect "olé-olé". Auteur d'un ouvrage publié aux éditions du Cherche-Midi (1), ce personnage au passé trouble et à la personnalité complexe ne se cache même plus aujourd'hui, d'autant qu'il a, pour chacun de ses actes, une justification à faire froid dans le dos !

    Licencier en toute impunité aura pourtant été durant vingt-deux ans son crédo, et l'homme âgé de 51 ans n'était habité que par un seul objectif, celui de mettre la personne à licencier hors de l'entreprise. Avec excellence, avoue-t-il avec froideur, sans bruit et sans esclandre, immédiatement et sans qu'il reste la moindre trace qui aurait pu être reprochée à l'entreprise donneur d'ordre. En utilisant souvent des paroles pouvant être blessantes pour ceux impitoyablement mis en cause. Une technique dont ce Didier BILLE, c'est le nom de ce sinistre personnage, qui aime à se présenter comme ayant été une machine à broyer, a usé, puisqu'il aura réussi en quelques années, en qualité de DRH pas comme les autres, à licencier un millier de personnes. Et cela dans des conditions relevant parfois du mauvais polar, désespérant au passage des quantités impressionnantes de salariés. Tout en percevant une rémunération moyenne de 240.000 € par an sur la vingtaine d'années qu'auront duré ses missions d'élagage et de dégraissage d'effectifs. Des licenciements dont le motif, infamant, restait parfois à inventer de toutes pièces, avec aussi des mises à pied intervenant à titre conservatoire parce que les objectifs fixés n'auraient pas été atteints ou qu'une prétendue faute grave aurait été commise par ceux qu'il débarquera comme des malpropres... Dans le reportage qui suit, les recettes auxquelles il faisait appel sont même montrées et expliquées, disséquées sous tous leurs aspects. C'est la première fois qu'un DRH, au comble d'un cynisme effrayant, dénonce la collusion entre les ressources humaines et les directions d'entreprise visant à dissoudre le lien social, et à instaurer une culture de la peur. Une peur qu'il aura accepté de diffuser en toute complicité, se considérant comme un simple exécutant et rien d'autre.

    En enquêtant sur ce dossier et sur cet ancien militaire soudain reconverti en DRH "coupeur de têtes", ce qui nous est apparu c'est que l'homme donne vraiment le sentiment d'être capable d'utiliser un double langage et d'avoir su distiller un climat de peur. D'abord en se présentant froidement devant les caméras d'ENVOYE SPECIAL comme la pire des ordures et comme un homme n'éprouvant aucun regret ni aucune honte. Il était, à l'entendre, missionné pour accomplir une sale besogne et il n'aurait ressenti aucun affect particulier en licenciant ses semblables, ressemblant à ces sociopathes désignés aujourd'hui d'un autre nom, puisqu'on les assimile au sein de nos entreprises à des "pervers narcissiques".

    Ensuite, en se présentant différemment, avec un peu plus de retenue, minorant même singulièrement ses responsabilités d'ancien Directeur des Ressources Humaines, puisqu'il avouera même à la journaliste qui l'interrogeait, que toutes ces pratiques le perturbaient un peu. Ce qu'il confirmera à d'autres enquêteurs venus rencontrer ce personnage d'une complexité rare habitué à faire usage de ce double langage.

    A regarder ce reportage d'Elise LUCET, qui avait déjà consacré voici quelques mois un reportage aux méthodes discutables employées en termes de management de personnel par des sociétés comme LIDL ou comme FREE, on se demanderait si notre société ne s'est pas mise à fabriquer des pervers ? En tout cas, l'équipe de la journaliste aura fait mouche puisqu'elle a reçu depuis la diffusion de cette émission plusieurs courriers émanant de cercles de dirigeants passablement choqués, ainsi que des lettres ouvertes. Comme si la vérité faisait désormais peur à ceux qui sont aujourd'hui chargés de distiller au sein de nos entreprises des concepts nouveaux de management très en vogue aux Etats-Unis ?

    (1) DRH, la machine à broyer, éditions du Cherche-Midi

     

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  • Face cachée d'un monstre adulé

    Les femmes lui trouvaient un pouvoir dont il abusera en parfait pervers narcissique. Un pervers qui était aussi un tantinet voyeur comme plusieurs d'entre elles l'avoueront à l'image de la cinéaste Léni RIEFENSTAHL. Elles ne seront pas les seules, puisqu'une grande quantité d'Allemands choisiront de le porter au pouvoir, hommes comme femmes, refusant de voir qui il était en réalité et ce que cachait une enfance dont il n'aimait guère parler et des origines restées mystérieuses. N'est-ce pas d'ailleurs un célèbre Allemand, le journaliste et écrivain Sebastian HAFFNER, qui avait choisi de fuir son pays en 1938, qui disait à son propos : "sa coiffure de souteneur, son élégance tapageuse, son accent sorti des faubourgs de Vienne, ses discours trop nombreux et trop longs qu'il accompagnait de gestes désordonnés d'épileptique, l'écume aux lèvres, le regard tout à tour fixe et vacillant... La plupart des gens qui l'acclamèrent au Sportpalaast de Berlin en 1930 auraient probablement évité de lui demander du feu dans la rue ! Mais déjà se montrait ici un phénomène étrange, celui de la fascination ! Je ne sais pas exactement,  écrit-il lorsqu'il évoque ce 30 janvier 1933 qui a vu son pays basculer vers l'horreur et les premières manchettes des journaux , quelle fut la première réaction générale... Je fus glacé de terreur. Certes, c'était dans l'air depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Et pourtant, c'était tellement irréel, tellement incroyable, maintenant qu'on le voyait imprimé noir sur blanc : Hitler, chancelier ! L'espace d'un instant, je sentis presque physiquement l'odeur de sang et de boue qui flottait autour de cet homme. Je perçus quelque chose comme l'approche à la fois dangereuse et révulsante d'un animal prédateur - une grosse patte sale qui plaquait ses griffes acérées sur mon visage !"

    Adolf Hitler ou la face cachée d'un monstre adulé

    Certaines de ces femmes sous l'emprise de ce monstre, se suicideront ou tenteront de le faire, comme Eva BRAUN, la splendide Inge LEY (ci-contre) devenue la femme de l'ivrogne nazi Robert LEY, le responsable du Front du Travail, sa nièce Geli RAUBAL ou quelques autres, incomprises d'un homme apparemment perverti qui se comportait également très mal dans la sphère privée. Encore qu'il n'ait pas été prouvé pour Geli que celle-ci se soit réellement suicidée avec le revolver du dictateur mais qu'elle ait succombé à l'un de ses accès de fureur. Comme certaines ont pu en témoigner, telle Rénate, 18 ans, qui confessera à sa mère, avant de se jeter dans le vide, qu'Adolf HITLER était dans l'intimité un être immonde et un dépravé de la pire espèce. Mimi, 17 ans, qui avait été entraînée dans d'obscures jeux érotiques par celui qui aimait à se faire appeler Herr Wolf (Mr Loup s'identifiant à un chef de meute) tentera de mettre fin à ses jours sans y parvenir. Suzy, 19 ans, elle, se pendra un beau jour, parce que le futur Führer lui demandait sans cesse lors de leurs relations sexuelles, des choses nouvelles et pour une large part honteuses et qu'elle ne le supportait plus.

    Beaucoup de chercheurs ont essayé de trouver dans le comportement de cet homme qui n'était qu'un monstre, des signes pour expliquer les agissements dont il a été reconnu coupable. On s'appuie parfois sur une enfance cachée du futur Führer pour signaler qu'à 10 ans déjà, alors qu'il était enfant de coeur, et qu'il rêvait curieusement de devenir abbé, on l'avait renvoyé du monastère de Lambach au prétexte que le gamin était indiscipliné et "amoral ". Peut-être aussi parce qu'il y avait rencontré un autre dépravé, le futur moine défroqué Lanz von LIEBENFELDS qui l'initiera à l'antisémitisme. Ces motifs d'exclusion récurrents justifieront d'autres renvois des écoles où il avait été admis. Pour son propre frère Aloïs, Adolf était déjà dans l'enfance le démon incarné, un gamin vaniteux, meneur, pleurnichard, poltron, quelqu'un de parfaitement insupportable qui lèvera même la main sur sa soeur Paula, fragilisant celle-ci puisqu'elle souffrira longtemps de dépression avant de décéder en 1960. Certains autres chercheurs évoqueront son attachement et celui de certains de ses disciples comme Heinrich HIMMLER pour l'ésotérisme et le satanisme. Des disciplines dont il tirera cette croix gammée qui était avec le swastika un symbole solaire et dont il fera un symbole de terreur.

    Cet extrait d'un film réalisé pour PLANETE passe au crible des éléments qui aujourd'hui, continuent d'interpeller sur cet homme destiné à rester pour l'éternité un monstre habité par le diable que la pape Pie XII avait tenté d'exorciser pour justement chasser le démon qu'il devinait être en lui. Un homme dont seul un autre dépravé, un alcoolique du nom de Martin BORMANN avait pu parvenir à savoir quels étaient les secrets.

     

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  •  Qui sont-ils ces bourreaux nazis qui ont donné la mort ?

    Qui sont-ils ces bourreaux nazis qui ont donné la mort ?C'était en 1964 que s'était tenu un procès dont on ne parle plus guère aujourd'hui et pourtant ! Avec des accusés se dissimulant parfois pour échapper aux caméras et au nombre de vingt-deux qui, face à leurs crimes avaient du mal à reconnaître les installations d'endroits comme Auschwitz-Birkenau où sont néanmoins morts près de trois millions d'êtres qui n'avaient que le tort d'être des Juifs ! Les chambres à gaz et les fours crématoires, comme les installations, ils prétendront ne pas savoir que tout cela avait existé ! En termes de négationnisme, on ne fait pas mieux ! 

    Un reportage bouleversant où l'on entend d'anciens déportés comme cette femme ci-contre évoquer leur calvaire avec un courage qui les grandit davantage encore. Elle confiera à François CHALAIS qui l'interrogeait qu'elle avait résisté à Ravensbrück sans vraiment penser à la mort, mais qu'elle détestait parler de ce qu'elle avait traversé. Même si elle était convaincue qu'il fallait que l'on sache ce qui s'était passé dans ces camps d'extermination et qu'il n'était pas question de faire comme si tout cela n'avait jamais existé ! Lorsqu'on lui demandera si elle avait eu peur, elle dira que la peur était un sentiment que l'on n'éprouvait que face à l'impossibilité de commettre une action. Sans doute comme une fatalité face à une situation où l'espoir avait finalement disparu. Elle dira que la souffrance était un poison et qu'elle ne supportait plus aujourd'hui que l'on fasse du mal à quelqu'un. 

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