• Souhaitons-nous le meilleur pour 2023 !

    Oui, souhaitons nous le meilleur pour 2023 ou avec un peu plus de réalisme, le moins mauvais !

    Certes, les fins d'année d'antan ont bien vécu et, comme à la fin 1943, on se prend comme nos aînés l'avaient fait à rêver... Mais après tout, pourquoi pas !

    Comme en décembre de cette année-là, on se demandait si 1944... Et puis il y a eu cet éclair soudain du côté des plages normandes et la Libération ! Enfin ! Espérons donc qu'il y en aura un autre éclair qui pourrait nous libérer de l'oppression qui nous est imposée depuis déjà six ans ! Six ans de graves retours en arrière ! Pour que l'initiative reparte et que notre pays retrouve la grandeur qui était la sienne voici quelques années !

    Oui, espérons et bonne année donc ! Bonne année à vous tous qui nous suivez attentifs aux quelques ouvrages que nous continuons à proposer contre vents et marées ! Avec, nous l'espérons aussi, des défenses immunitaires qui vous permettront de vous passer de toutes les cochonneries mortifères qu'on essaie de vous inoculer ! N'était-ce pas notre regretté Professeur Luc MONTAGNIER disparu dans un anonymat révoltant en février dernier qui disait que les non vaccinés seraient les gardiens de l'univers !

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  • Comment notre pays a-t-il capitulé en juin 1940

    Les conspirateurs prêts à trahir la France posent déjà aux côtés de Philippe PETAIN le 16 juin 1940

    14 juin 1940, Paris est déclarée ville ouverte et subit aussitôt les premières mesures d'une l'armée nazie décidé à humilier les Français pour se venger de l'affront subi vingt-deux ans plus tôt. Mais, trois autres journées seront nécessaires avant que le Maréchal PETAIN, investi des pleins pouvoirs, demande l'armistice au Führer allemand Adolf HITLER. Alors qu'il n'avait été missionné que pour connaître les conditions de cet armistice et non pour capituler ! Pressé de prendre les choses en main ou du moins ce qu'il en restait, le bouillant et sénile coureur de jupons commettra vite sa première grande erreur. Alors qu'il s'était en effet engagé à négocier avec les Allemands les conditions d'un armistice, il appellera le 17 juin les Français à cesser le combat ! Ce qui démontera quel était son état d'esprit au moment de cet appel et le peu de volonté qu'il avait à négocier avec Adolf HITLER.

    Le film ci-dessous qui pointe toute la compromission d'un homme reprend jour après jour quel fut le cheminement ayant conduit à la collaboration avec les nazis et quelles furent les responsabilités de ceux qui acceptèrent de soutenir celui qui était hélas encore considéré comme le grand homme qu'il avait été entre 1914 et 1918. Ils posent pour la plupart à ses côtés (en tête d'article) à la veille de ce que l'on peut considérer comme un véritable putsch face à un Paul REYNAUD dépassé lui aussi par les événements ! 

     

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  • La Securitate, digne héritière de la Gestapo nazie

    La Securitate roumaine, digne héritière de la Gestapo nazie

    Voici quasiment trente-trois ans disparaissait un régime axé sur la peur auquel commence à ressembler le pays dans lequel nous vivons où l'on interdit et où l'on exclue à tour de bras ! La Securitate roumaine, elle, a cessé de réprimer en 1989, juste après la destitution des époux CEAUCESCU (photographiés ci-dessus avec certains dignitaires de cette police d'Etat). et leur rapide condamnation à mort survenue à Noël après un procès vite enlevé (ci-contre). Fondée en août 1948 en étroite collaboration avec les services soviétiques du KGB de STALINE, cette milice gouvernementale sévira une quarantaine d'années en Roumanie. Le pays retardera longtemps l'ouverture des dossiers de cette SECURITATE, terrible police politique qui aura été l'auteure d'un certain nombre d'exactions qui l'auront fait ressembler à s'y méprendre à la Gestapo nazie d'Heinrich HIMMLER. 

    On pourrait se demander pour quelle raison un tel retard a pu être observé dans l'exhumation des archives de la police politique des époux CEAUCESCU alors qu'au même moment en URSS le pouvoir communiste vacillait et que mur de Berlin était tombé ? Probablement parce que d'anciens officiers de la Securitate étaient parvenus au sommet de la pyramide gouvernementale et jusqu'au Parlement. Dans une liste de 292 personnes dont les dossiers ont pu être envoyés en 2008 à la Cour d'appel de Bucarest, huit cents procès d'anciens officiers et collaborateurs ont permis de se rendre compte que de nombreux agents avaient réussi à s'infiltrer dans les plus hautes sphères gouvernementales. L'un était juge à la Haute Cour de Cassation, l'autre député, et un troisième avait réussi à obtenir un poste important au ministère du Travail. En 2008, près de 14 000 personnes occupant des fonctions publiques ont été l'objet de vérifications du CNSAS chargé de vérifier les archives de la Securitate. Les données sont consternantes : 8 200 d'office, 6 000 à la demande de citoyens. Parmi eux, 143 collaborateurs et 22 officiers ont été renvoyés devant le tribunal. Deux millions de dossiers bien rangés derrière lesquels se cachent une multitude de tragédies et de crimes perpétrés sous le régime du Conducator. Incroyable ! En août 1978, quand le général Ioan Mihai PACEPA, le chef de la Securitate, s'était enfui aux Etats-Unis, CEAUCESCU, arrivé au pouvoir en 1965, avait franchi un degré dans une paranoïa tenace, suspectant tous ceux qui l'entouraient. Le fait que son propre président n'ait plus confiance en son propre chef de la Securitate, n'avait pas été étranger à cette fuite. 

    A la fin du règne des CEAUCESCU, la Securitate était devenue l’un des instruments les plus sophistiqués d’Europe de l’Est et une police politique qui faisait peur à tout le monde. Des milliers de Roumains seront tués et leurs corps parfois jetés dans des fosses sans autre forme de procès. On continue aujourd'hui encore à rechercher les corps des victimes qui ont pu être recensés, parfois avec bien des difficultés. Un Roumain sur quinze travaillait pour eux, a affirmé l’ancien chef des services secrets roumains, passé depuis à l’Ouest. On ne contestait pas les instructions lumineuses du Conducator, on obéissait et toujours en silence. La Securitate avait ses hommes à l’intérieur même de l’usine, elle écoutait tout, enregistrait et filmait la vie des ouvriers. Aujourd'hui, longtemps après la fin du régime des CEAUCESCU, on a toujours pas réussi à démonter l'intégralité de cette police politique ! C'est dire !

     

     

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  •  Le baron Empain ou le dilemme d'un homme seul !

    De cet homme aux allures de play-boy qui était considéré comme l'un des plus illustres représentants du patronat de la fin des Trente Glorieuses, il ne reste aujourd'hui plus grand-chose, en dehors de cet enlèvement qui aura fait chavirer son existence et provoqué le démantèlement d'un véritable empire ! Car au moment de cet enlèvement à 10h30 du matin devant sa luxueuse résidence parisienne du 33 de l'avenue Foch, le groupe Empain-Schneider que dirigeait depuis 1967 Jean-Edouard EMPAIN c'était quand même un conglomérat de plus de trois cents entreprises et 150 000 salariés ! Habitué à batailler avec plusieurs chefs d'Etat depuis son entrée en fonctions, du général de GAULLE à Valéry GISCARD d'ESTAING, l'homme était même considéré comme un homme d'affaires avisé et quelqu'un de particulièrement combatif. Banque, construction mécanique, sidérurgie, nucléaire, chantiers navals, immobilier à très haut niveau, communication, les participations dans différents secteurs d'activité en témoignent !

    Le baron Empain ou le dilemme d'un homme seul !

    Fais ce qu'on te dit, sinon on te butte ! Ce 23 janvier 1978, alors que le baron se rendait au siège de son groupe, l'affaire sera rondement menée et après s'être extirpés d'une fourgonnette garée à proximité, maîtrisé le chauffeur, deux hommes armés et cagoulés emmèneront le baron avec eux. Sans qu'il y ait de suite une quelconque demande de rançon, ce n'est en effet que trente-six heures plus tard que les ravisseurs se manifesteront en invitant l'un des responsables du groupe EMPAIN-SCHNEIDER à se rendre dans une consigne de la gare de Lyon pour y retirer des instructions. De cette consigne, en plus d'un message rassurant de l'otage pour son épouse, les proches retireront un flacon dans lequel, baignant dans du formol, ils comprendront avec effroi être en présence d'un doigt, a priori l'auriculaire de Jean-Edouard EMPAIN (document ci-contre). Un véritable travail de professionnels aguerris et prêts à tout. Comme le diront la plupart des observateurs au moment du dénouement d'un rapt suivi par la France entière, c'était la première fois que l'on assistait à un enlèvement aussi bien préparé et, pire, à la mutilation d'un otage ! Les ravisseurs exigeront 80 millions de francs, une rançon exorbitante qu'il sera impossible au groupe EMPAIN-SCHNEIDER de payer. D'abord détenu dans une carrière souterraine située à Méry-sur-Oise où sous une tente Jean-Edouard EMPAIN souffrira du froid et de malnutrition, celui-ci sera ensuite détenu dans un pavillon plus proche de Paris.

    Commenceront alors pour les enquêteurs toute une série d'investigations. Il fallait savoir qui pouvait avoir organisé un tel enlèvement visant surtout un homme considéré comme l'une des dix plus grosses fortunes de France ! Voire l'un des familiers du couple présidentiel puisque Anne-Aymone GISCARD d'ESTAING était l'une des héritières SCHNEIDER. Et aussi pourquoi on avait choisi de s'attaquer à quelqu'un qui était aussi réputé être un joueur de poker et un flambeur ! Un flambeur qui venait de perdre au Palm Beach de Cannes la rondelette somme de 11 millions de francs ! Les enquêteurs iront même jusqu'à imaginer que le Baron aurait pu lui-même être l'organisateur de ce rapt afin de pouvoir honorer des dettes de jeu ! Un scénario qui contribuera très vite à alimenter bien des ragots et une presse déchaînée qui précipiteront la chute de ce patron flambeur auquel on découvrira bientôt d'autres défauts et... une garçonnière qu'il fréquentait avec ses conquêtes. Comme le public qui ne connaissait absolument pas cet homme dont on ne parlait jamais, ses proches découvriront effectivement que Jean-Edouard EMPAIN menait une double vie souvent loin de chez lui et qu'il leur cachait bien des choses ! Ce ne sera pas la seule piste étudiée par les enquêteurs car l'homme dérangeait énormément de gens. Déjà par le fait qu'il pouvait être celui qui, avec Framatome, avait la main sur le domaine nucléaire, ce qui aurait pu conduire à cet enlèvement et, finalement à une affaire politico-industrielle !

    Avec les ravisseurs, l'affaire se prolongera un peu plus de deux mois avant qu'à la fin du mois de mars, un accord soit trouvé quant à la remise d'une rançon. Après deux jours de tractations et une fusillade sur l'autoroute A6 qui verra la mort de l'un des protagonistes entre Orly et Paris à la hauteur de L’Haÿ-les-Roses, les forces de police parviendront à mettre la main dans un pavillon de la grande banlieue sur ceux qui avaient organisé l'enlèvement. De l'avis de l'intéressé, ce rapt aura changé sa vie et la façon dont il abordera ensuite les événements. Son groupe subira bien entendu les affres de toutes les accusations qui avaient été portées contre lui et ses collaborateurs le pousseront à quitter l'entreprise. « Personne ne pensait que j'allais revenir. C'était une aubaine fantastique pour me spolier, déclarera t-il à l'automne 2015. Il dira « s'être senti encore plus seul à son retour et plus seul encore que lors de sa captivité ! » Car avec sa femme, il n'y avait pas d'amour ! Déçu par le manque de chaleur de son épouse et de ses proches à son retour, cet homme qui s'était finalement révélé prisonnier d'une extrême solitude divorcera de son épouse Sylvana et partira quelques mois aux Etats-Unis où il choisira de mener une toute autre existence. Mais, confessera t-il à un média, en ne faisant plus jamais confiance à quiconque ! Sans conserver le look de golden boy sanglé dans un costume hors de prix au sourire canaille, cet amateur de cartes et de jolies femmes, héritier fracassé, choisira d'orienter son existence autrement après un remariage, en se lançant un temps dans l'immobilier, mais sans connaître la réussite qui était la sienne avant l'affaire. Il décédera en 2018, à 80 ans, persuadé que le nom d'EMPAIN disparaîtrait très vite, et cela alors que son groupe avait été au firmament de beaucoup de conquêtes industrielles durant plus d'un siècle.

     

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