• Cette Milice qui aura assassiné en France...

    Ils étaient profondément anti communistes et antisémites, comme leur chef Joseph DARNAND et il arrive encore à certains nostalgiques de commémorer la disparition de dictateurs comme PETAIN ou de celle de quelques autres responsables fascistes. C'est le cas de certains de ceux qui, comme cet homme ci-contre, auront cru jusqu'au bout aux vertus de cette Milice de Joseph DARNAND pour laquelle ils auront même accepté de tuer des innocents. "Il valait mieux, dira-t-il, être des bouchers que se comporter comme des veaux ! Qu'ils aient été résistants, communistes, voire même Juifs ! A l'image d'un certain Paul TOUVIER qui se sera longtemps caché après la guerre pour échapper aux traques de ceux qui étaient désireux de se venger !

    La Milice Française a été créée le 30 janvier 1943 et Joseph DARNAND en était devenu le secrétaire général. Elle ne pouvait que flatter davantage encore les nazis qui vivaient très mal une réaction russe à l'est devant Stalingrad. Environ 30 000 Français s'enrôleront et deviendront miliciens mais si l'organisation recrutait dans tous les milieux, elle recrutait assez difficilement en essayant de présenter l'affaire aux plus jeunes comme un prolongement du scoutisme. Des tâches de maintien de l'ordre leur seront données qui permettront à ces hommes de recevoir des armes. Une école destinée à former les cadres de cette Milice sera même ouverte à Uriage dans les Alpes et, à Lyon, un ancien collège de jésuites servira de lieu de rassemblement. En prolongement de cette Milice seront également créées début 1944 des cours martiales destinées à juger rapidement ceux qui étaient arrêtés. Seulement, après le débarquement allié de Normandie, ce sera l'hallali et des expéditions vengeresses organisées tant par les miliciens que par les résistants. L'épuration sera cruelle. 

    Le film ci-dessous revient sur le parcours de certains d'entre eux qui avoueront avoir toujours appartenu à des courants d'extrême-droite, parfois royalistes comme les membres d'Action Française ou de La Cagoule.

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  •  Maurice Papon

    Un fonctionnaire borné et zélé dans toute sa splendeur comme il en reste encore quelques-uns aujourd'hui ! Telle pourrait être la définition de ce qu'inspire un homme comme Maurice PAPON, qui se définissait comme un homme d'ordre et qui n'avait qu'un objectif, celui de servir l'Etat. Mais, cela impliquait-il qu'on en fasse pour autant ce ministre qu'il est devenu après avoir été l'auteur de ces crimes contre l'humanité qu'on lui a reproché trop longtemps après d'avoir commis ?

    Maurice PaponA l'âge de vingt-cinq ans, il avait gravi une à une toutes les marches du pouvoir, tant à gauche en bon radical-socialiste qu'à droite, devenant l'un des barons du giscardisme bon teint. Puisque le bon Valy lui confiera le portefeuille de Ministre du Budget dans les années soixante-dix dans le gouvernement de Raymond BARRE. On oublierait presque, en égrenant toutes ces réussites que, devenu Secrétaire Général de la Préfecture de Gironde en 1941, PAPON après avoir "menacé les Juifs" une première fois (ci-contre) n'hésitera pas à envoyer à la mort 1 690 enfants juifs entre 1941 et 1944, et cela sans le moindre état d'âme. Mais, comme les Résistants que TOUVIER fera arrêter, PAPON avait-il une âme ? Là est la question. Il n'en n'aura pas davantage une vingtaine d'années plus tard quand, à la tête de la Préfecture de Police de la Seine, il s'illustrera à nouveau dans ce que nous pourrions définir comme "une ratonnade" et qui reste un acte d'une sauvagerie inouïe que seul un pareil sadique aurait pu perpétrer sans être inquiété.

    C'est entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1981 que le CANARD ENCHAINE trahira ce lourd passé jusqu'alors dissimulé. On prétendra que les gaullistes n'avaient pas souhaité qu’on rouvre la page vichyssoise en évoquant le passé trouble de certains fonctionnaires rompus au charme du pouvoir. D'autant que ce secrétaire de Préfecture avait si gentiment accueilli le libérateur de la France en 1944 à Bordeaux... Finalement, et c'est tant mieux, Maurice PAPON — mort en 2007 — sera condamné à dix ans de réclusion, au retrait de ses décorations et à la privation de ses droits civiques pour complicité de crimes contre l’humanité. Mais non, sans avoir tenté de se soustraire à la Justice après une escapade remarquée en Suisse où, la veille de l'audience, il avait projeté de faire appel à un arbitrage de la Cour Européenne. Cela lui vaudra de faire la une du journal de FRANCE 2 dans le reportage et de l'extrait qui suit.

    Ce qui ne manque pas de sel dans cette affaire, en admettant que l'on puisse nourrir un quelconque regret et nous n'en nourrissons aucun tant l'homme qu'est PAPON est abject par son comportement, c'est que c'est le même magistrat qui, du temps de MITTERRAND, ne s'était pas montré favorable à entreprendre un procès contre le dénommé BOUSQUET (dont le niveau de responsabilité était beaucoup plus élevé) qui se sera cette fois-ci montré bien plus empressé à requérir contre l'ancien secrétaire général de la Gironde devant un tribunal. Et ce qui pourrait apparaître comme une nouveauté, c'est que pour la première fois un fonctionnaire de Vichy a donc été renvoyé devant une cour d’assises pour complicité de crimes contre l’humanité, montrant de ce fait du doigt l’État puisque Maurice PAPON, crédité de faits de Résistance (on se demande bien lesquels), a pu poursuivre une brillante carrière après la Libération. Autre nouveauté, le fait que la défense des avocats VILLEMIN et VARAUT ait pu plaider pour une responsabilité administrative qui, selon Michel ZAOUI, l'avocat des parties civiles, « donne la sensation d’une immunité, voire d’une impunité totale, et d’une totale irresponsabilité pénale ». Avouons que cela aurait été scandaleux si les deux défenseurs avaient obtenu satisfaction !

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  • Ils ont été Compagnons de la Libération ! 

    On a dit qu'ils étaient les combattants de l'aube de l'espérance qui pointe et il est vrai qu'un juin 1940, ils ont été quelques-uns à rejoindre l'ordre des Compagnons de la Libération qui avait été créé par le général de GAULLE. Trois d'entre eux, qui sont eux aussi décédés depuis peu, ont fait partie de cette prodigieuse épopée ! Ils auront donc la chance de ne pas connaître la triste destinée de cette France pour laquelle ils avaient combattu en risquant leur vie et qui est en train de périr des affres d'une mauvaise gestion de la Macronie.

    Ils ont été Compagnons de la Libération !Daniel CORDIER (ci-contre) qui avait entendu le discours de PETAIN le 17 juin 1940 et qui réfugié dans sa chambre avait aussitôt sangloté avant de se reprendre, sera à 19 ans avec l'aviateur Claude RAOUL DUVAL et Hubert GERMAIN parmi les premiers à rejoindre le général de GAULLE à Londres. Un fait dont il se souviendra longtemps amusé par l'un des premiers encouragements du chef de la France Libre qui leur avait dit à leur arrivée à Londres : "Je ne vous féliciterai pas d'être venus, vous n'avez fait que votre devoir !" Pour CORDIER, il était évident que leur avenir à tous était avec ce général qui avait aussitôt répondu et dès le 18 juin à l'offre collaborationniste de PETAIN. Mais cette France libre était encore une sorte de coquille vide puisqu'elle ne regroupera que sept mille volontaires en juin 1940 et très peu de moyens ! Il aura un peu plus tard l'occasion de devenir le secrétaire particulier de Rex plus connu sous le nom de Jean MOULIN mais dont il ne connaîtra jamais l'identité ! Et pour cause ! Pour Daniel CORDIER, le fait que MOULIN ait pu être arrêté par les nazis était inimaginable car s'il y avait quelqu'un qui ne devait pas l'être c'était bien lui qui représentait de GAULLE sur le territoire français occupé.

    Pourtant, dès 1941, après avoir été formés et rompus à toutes les stratégies de combat, CORDIER, RAOUL-DUVAL et GERMAIN participeront chacun à leur manière aux combats en regagnant la France occupée ou en livrant une résistance acharnée hors du territoire français, comme Hubert GERMAIN aux côtés du Général KOENIG. Claude RAOUL-DUVAL qui s'était d'abord battu en Libye sera très vite parachuté en France, son avion ayant été abattu. Et fort heureusement, c'est son père qui le récupèrera lui évitant d'être lui aussi arrêté !

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  • L'affaire René Lucet... Suicide ou exécution ?

    L'affaire René Lucet... Suicide ou exécution ?

    Mort suspecte et suicide controversé, l'affaire ne sera jamais résolue et plus de quarante ans après la mort de René LUCET (ci-contre), l'une des têtes les plus en vue de l'administration marseillaise, les questions restent nombreuses. Rappelons que LUCET, 38 ans, père de deux jeunes enfants, dirigeait jusqu'au 4 mars 1982 l'une des caisses de la Sécurité Sociale les plus importantes du pays dans les Bouches-du-Rhône et qu'il venait d'être déchargé de ses fonctions par la nouvelle ministre socialiste de la Solidarité Nicole QUESTIAUX. On prêtait en effet au jeune encadrant des méthodes que certains jugeaient un peu trop musclées et qui avaient été dénoncées par la CGT voire la CFDT, méthodes qui auraient été jusqu'à provoquer ce renvoi. Le 10 février 1982, Nicole QUESTIAUX avait d'ailleurs annoncé à René LUCET qu'elle allait engager une procédure de suspension à son encontre, ce qui sera chose faite le 23, sans qu'il ait pu bénéficier des quinze jours de délai prévus par la convention pour s'organiser. Et c'est le 2 mars que la sentence était tombée, LUCET étant viré. Le lock-out décrété par le jeune patron de la C.P.A.M dans la nuit du 23 au 24 février avec le soutien de F.O et de quelques supporteurs avait-il été déterminant ? C'est probable.

    C'est sans doute ces méthodes un peu musclées et un suicide que l'on ne s'explique toujours pas, qui seraient à l'origine de versions accréditant une mort couplée à l'exécution d'une sorte de contrat. Mais un contrat honoré pour le compte de qui ? René LUCET était entré à la C.P.A.M. de Melun en 1963 à vingt ans en tant qu'employé et poursuivant parallèlement ses études de droit sanctionnées par une licence en droit, il avait occupé ensuite un poste de rédacteur juridique après avoir obtenu le diplôme du CNESS (Centre National d'Études de la Sécurité Sociale). Le 5 novembre 1979, il était devenu le directeur de la C.P.A.M des Bouches-du-Rhône, une caisse qui ne fonctionnait pas correctement et qu'il avait entrepris de réformer. Effectivement, avec 800 000 dossiers en souffrance et 3 500 employés, cette caisse posait problème depuis de nombreux mois. De l'avis d'un grand nombre de ceux qui l'auront côtoyé, René LUCET n’était pas un tendre, mais plutôt un homme à poigne qui ne laissait rien passer. Syndicalement très hostile à la CGT, il était très proche du syndicat FO, et aussi, a-t-on dit, du S.A.C local de DOCHIER (Service d'Action Civique) dirigé en haut lieu par des gens comme Charles PASQUA. Ce qui pourrait expliquer certaines autres petites choses. Assainissement des finances oblige, il avait d'ailleurs mis un terme à la délégation de service public dont avaient bénéficié plusieurs mutuelles liées à la CGT, lesquelles jusqu'alors bénéficiaient contre rétribution de passe-droit dans la gestion des dossiers. Il avait également procédé au licenciement de plusieurs délégués CGT considérés comme des fauteurs de troubles, ce qui avait provoqué aussitôt une levée de boucliers chez la centrale syndicale. Appartenant à un mouvement de droite, René LUCET s'était ensuite très vite trouvé montré du doigt. Regard perçant, cheveux noirs gominés, mâchoire carnassière, allure conquérante, costume gris à rayures bien coupé, LUCET se serait-il senti menacé par quelque chose qu'il avait choisi de ne pas révéler, même à ses proches ? On ne le saura jamais.

    L'affaire René Lucet... Suicide ou exécution ?

    Pour le journaliste Patrick PESNOT, ce suicide à deux balles aura fait couler beaucoup d'encre et il provoquera un véritable séisme politico-financier. Après avoir été débarqué la veille de ce 4 mars 1982, il aurait, selon son épouse, consulté de nombreux dossiers et aurait eu toutes les peines du monde à s’endormir… Jusqu’à ce fatidique petit matin. L'un de ceux que LUCET avait eu au téléphone le 3 au soir se souvient pourtant d'un homme qui ne paraissait pas du tout effondré par sa sanction et qui avait même blagué à propos de la ministre Nicole QUESTIAUX. Les deux hommes avaient prévu de se revoir le vendredi suivant. Il devait aller après coup chercher des cigarettes et des cartouches neuves seront effectivement retrouvées à son domicile, mais sans qu'aucun débit de tabac ne se souvienne l'avoir vu ce soir-là. Qu'avait-il donc fait dehors et qui avait-il vu avant de rentrer chez lui ? Le matin du drame, dans cette luxueuse villa du quartier Saint-Barnabé de Marseille, son épouse Françoise LUCET (ci-contre) revenant de la cuisine où elle était allée chercher un verre d’eau pour son mari, et qui attendra plus d'une demi heure avant d'appeler la Police, l'avait retrouvé inerte dans leur chambre à coucher. Il était couché sur leur lit en chien de fusil, le bras droit en arrière comme si la mort l'avait surpris dans son sommeil. « Venez vite, dira t-elle à l'un de ses quatre gardes du corps appelé au téléphone, je crois qu'il a fait une grosse bêtise ! Il était 6 heures 30 du matin et son époux aurait profité de son absence pour se donner la mort après s’être mis un oreiller contre le visage. René LUCET aurait paradoxalement tiré deux fois.

    Son épouse affirmera que le premier coup de feu avait fait un bruit sourd à la différence du second, plus bruyant. Les policiers venus une seconde fois sur les lieux un peu plus tard pour vérifier certaines autres choses auront le sentiment qu'entre temps le ménage avait été fait dans la villa comme si on avait voulu cacher quelque chose qui n'avait pu être relevé lors d'un premier examen. La seconde fois plus d'un fait apparaîtra effectivement troublant et tout d'abord celui que René LUCET se soit suicidé de deux balles dans la tête. Car, selon les trois rapports d'autopsie, les deux balles tirées étaient mortelles et il était quasiment impossible que LUCET ait pu parvenir à se loger une seconde balle dans la tête avec autant de précision, d'autant que les deux balles tirées auraient emprunté le même orifice, ce qui est pour le moins curieux. Par ailleurs, le tir effectué avec son arme aurait dû entraîner un fort mouvement de recul de son bras d'au moins dix centimètres rendant donc ce second tir difficile. Et puis, le mourant aurait-il pu exercer une pression suffisante sur la gâchette afin de tirer la seconde balle ? Il sera ensuite démontré que l'un des policiers aurait curieusement lavé la main de LUCET après avoir relevé ses empreintes, ce qui a empêché de procéder à un test à la cire afin de déterminer si le mort avait réellement tiré ou si on ne l'avait pas un peu aidé à le faire. Et aussi que les projections de sang sur les murs avaient été effacées. Pour que du sang ait giclé jusqu'au plafond, c'est qu'il s'était produit quelque chose que l'on n'est pas parvenu à expliquer. Le rapport balistique lui-même contredira l'hypothèse du suicide. Enfin on s'apercevra lors de l'enquête que René LUCET avait fait réserver un billet d'avion pour Paris la veille de sa mort, ce qui est pour le moins surprenant car s'il avait eu l'intention de disparaître il n'aurait pas fait réserver de billet, marquant ainsi sa volonté de se rendre à l'invitation de Nicole QUESTIAUX. A moins qu'il ait voulu entretenir le doute une fois décédé.

    C'est une jeune juge d’instruction de 31 ans, Bernadette AUGE qui sera chargée de l'instruction. Elle dessaisira aussitôt la Sûreté urbaine, qui lui donnait le sentiment d'avoir quelque peu cafouillé, et fera appel à la Police Judiciaire pour reprendre l'enquête. Le procureur VILATTE qui avait au début de l'enquête autorisé l'exhumation du corps pour procéder à certaines autres vérifications, sera bizarrement muté après s'être opposé à un premier rapport tendant à démontrer qu'il ne s'agissait pas d'un suicide mais d'un meurtre. Le rapport donnera même le sentiment d'avoir été revu et corrigé. VILATTE qui avait déjà longtemps attendu avant de nommer un magistrat instructeur sera promu à la Cour d'Appel de Paris. Trois autopsies seront effectuées sur le corps de René LUCET, ce qui montre l'état de fébrilité dans lequel se trouvaient les enquêteurs et magistrats lors de l'instruction du dossier. Néanmoins, en janvier 1988, six ans après les faits, Bernadette AUGE rendra une ordonnance de non-lieu, sans avoir pu éclaircir l'affaire. 

    Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (l'IGAS) soulignera que "le suicidé" ne s’était pas appliqué la rigueur qu'il avait décidé d'appliquer aux autres puisqu'on lui paiera quelques gardes du corps aux frais de la C.P.A.M. Première surprise pour l'IGAS : René LUCET avait coutume de recourir aux marchés de gré à gré, plutôt qu’aux appels d’offres, afin de contourner les règles de la concurrence en privilégiant certaines entreprises. Deuxième surprise : le fait que l’une des entreprises favorites de la caisse était la Coopérative d’entreprise générale du Midi (CEGM), présidée par un certain Jacques VENTURI, le fils de Dominique VENTURI un ancien gangster. Un examen du compte Frais de mission et représentation fera par ailleurs apparaître une croissance anormalement élevée puisqu'il apparaîtra que les encours avaient été multiplié par trente depuis l'arrivée de LUCET à Marseille et qu'ils atteignaient 135.000 € au cours de l'année 1981. Des caisses noires seront également retrouvées un peu partout. Ce qui est certain c'est que le patron de la C.P.A.M marseillaise vivait bien au-dessus de ses moyens et que la villa qu'il occupait avec les siens avait été acquise à un prix situé bien au-dessous de sa valeur réelle grâce aux VENTURI. Est-ce que LUCET en se sentant confondu avait décidé d'en finir, ou serait-ce la conséquence d'autre chose ? Une vaste entreprise de corruption autour de la municipalité de Marseille sera découverte. L'enquête menée après le suicide laissera subsister des doutes, notamment après l'implication des VENTURI dans l'affaire, la droite accusant le gouvernement et Madame QUESTIAUX d'avoir acculé le cadre de la C.P.A.M au suicide. La ministre de la Solidarité se défendra et affirmera qu'elle avait eu l’intention d’offrir un autre poste à René LUCET et qu'elle lui avait proposé un rendez-vous à son cabinet pour le 5 mars à Paris. On prétendra que c'est cette affaire qui aurait coûté son poste à Nicole QUESTIAUX, la gauche s'étant demandé s'il ne se serait pas agi avec ce suicide d'un meurtre, car René LUCET en savait trop sur certains financements politiques. Le journaliste Jean MONTALDO consacrera un ouvrage à cette sulfureuse affaire : 850 jours pour abattre René Lucet 

     

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