• La Police, première force du régime de Vichy

    La Police, première force du régime de VichyQuels auront été les agissements de ces policiers passés au service des nazis ? Et de ceux qui auront (mal) illustré cette Police française, coupable pendant quatre ans des pires travers et qui était devenue la première force du régime réactionnaire de Vichy.

    Adrien MARQUET, le député-maire de Bordeaux, surnommé "la fureur bordelaise" qui sera Ministre de l'Intérieur entre juin et septembre 1940 n'est pas le moins visé par des choix qui le conduiront très vite à adopter un parcours de curseur. Puisque, parti de l'extrême-gauche au début des années vingt, il finira après avoir quitté les Socialistes et refusé le Front Populaire par rallier les collabos les plus engagés aux côtés du Maréchal PETAIN. Congédié en septembre 1940, lui succédera un certain Marcel PEYROUTON vite considéré comme "le roi des fayots". Un antisémite qui sera impliqué dans la mort de 700 internés au camp de Gurs durant l'hiver 1941. L'homme n'avait pas peur du ridicule puisqu'au comble de sa bêtise, il ira même jusqu'à faire arrêter Pierre LAVAL, ce qui lui vaudra d'être immédiatement recadré et qui déplaira fortement à Adolf HITLER. Anticommuniste notoire, Pierre PUCHEU l'auteur des fusillés de Chateaubriand dont le jeune Guy MOQUET, lui succédera avant l'arrivée du monstrueux René BOUSQUET au sourire de crétin (photo ci-dessus) auquel notre glorieuse Police collaborationniste doit la célèbre rafle du Vel d'Hiv de l'été 1942. Le 16 juillet 1942, le ballet policier durera plus d'une journée et se prolongera le 17 au matin.

    La Police, première force du régime de VichyCourant 1943, survenant après les premiers revers des nazis sur le front de l'est et devant Stalingrad, un appel à la raison sous la forme d'un tract sera diffusé, appelant les policiers à faire des choix moins dangereux pour leur avenir (voir ci-contre). DARNAND, qui avait succédé à René BOUSQUET et qui avait fait de la Milice une force semblable à la Gestapo sur notre propre territoire, avec des effectifs capables des pires excès, sera bien obligé d'admettre à l'été 1944 que la Police et ses hommes commençaient à hésiter. Puisque 1.500 policiers rejoindront le maquis après le débarquement allié de juin, et que d'autres, plus lâches, se feront porter pâles, refusant de participer aux missions qui leur avaient été assignées. Dès l'automne 1944 et la libération de la plupart des grandes villes françaises, certains des policiers qui s'étaient distingués dans la chasse aux Résistants deviendront même, du jour au lendemain, des FFI enragés !

      

     

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