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Françoise Dior, la sculpturale nièce... Elle était nazie...
Voici une femme (photographiée en 1963 à la veille de son second mariage) dont le charme aurait pu être un atout énorme et dont le souvenir continue de jeter l'opprobre sur les DIOR et sur le vénéré grand couturier. Car, s'il est difficile de nier que sa nièce Françoise DIOR était une belle femme, ses faiblesses pour les nazis en avaient en revanche fait un être particulièrement immonde. Un extrait vidéo largement diffusé sur le net au moment du scandale GALLIANO (ci-dessous) en donnait un aperçu. Devenue la propriété des ARNAULT au sein du groupe LVMH, l'enseigne des DIOR a eu du mal à s'en remettre, bien qu'elle ait pu démontrer qu'elle n'avait conservé aucune attache avec la sulfureuse nièce un demi-siècle plus tôt.
A entendre celle-ci évoquer dans l'extrait ci-dessous ce qui la séduisait chez Adolf HITLER, on ne pourrait d'ailleurs qu'être interpellés, tant les propos qu’elle tenait en novembre 1963 étaient effarants. D'autant qu'au moment où elle allait se remarier avec le Britannique Colin JORDAN, l'ancien bras droit néo-nazi de l'un de ses derniers amants John TYNDALL, cela ne faisait qu'un peu plus de dix-huit ans que les nazis avaient capitulé devant les Alliés : « Il faut vénérer le Führer, disait-elle alors, car Hitler était un héros idéal (…) garder sa race pure, ne pas se marier avec quelqu’un qui n’est pas de race aryenne, et vénérer le Führer ». Elle espérait aussi avoir autant d'enfants que possible et pouvoir les élever comme une autre célèbre nazie dans la tradition nationale-socialiste ! Cet intérêt pour ces monstres, était-il dû au fait que plus petite cette « belle petite fille aryenne », avait été reconnaissante de l'appréciation flatteuse qu'un nazi avait tenu à son endroit pendant l'occupation parisienne ? Difficile à dire.
Revenue en France deux ans après avoir divorcé du chef du parti nazi britannique épousé au moment de se confier devant la caméra, elle y sera condamnée pour avoir collé des croix gammées sur les murs de l’ambassade britannique. Il semble qu'une liaison avec le secrétaire de JORDAN, Terry COOPER, alors âgé de 19 ans, n'ait pas été étrangère à cette séparation nazie, alors qu'avec Colin JORDAN, les deux nazis étaient pourtant liés par le sang selon la tradition nationale-socialiste ! Après un séjour au Tyrol et en Bavière, toujours aussi survoltée, elle sera en 1967 une fois de plus condamnée, cette fois-ci en Angleterre. Comparaissant devant le tribunal britannique d'Old Bailey pour avoir fomenté l'incendie de synagogues londoniennes, elle reconnaîtra avoir déclaré au cours d'une réunion du parti nazi britannique : « Ne vous en faites pas, un jour les synagogues seront brûlées. Mais ce sera fait régulièrement, en application d'une loi du Parlement... Quand tous les Juifs auront été déportées par suite d'un accord international vers leur propre pays, les synagogues seront brûlées et je me réjouirai de les voir brûler ». C'est l'ésotérisme, alors qu'elle était à la recherche de nouvelles relations et probablement d'un nouveau compagnon d'alcôve, qui la verra rejoindre, en 1983, le RPR de Jacques CHIRAC séduite par un certain Comte Hubert de MIRLEAU qui nourrira assez vite un penchant pour le Front National de Jean-Marie LE PEN. Comme quoi...
« Le silence est DIOR » titrera malicieusement un chroniqueur soucieux d'évoquer au moment de l'affaire John GALLIANO quel avait été le parcours de cette femme pour le moins tourmentée. A plus forte raison après que le groupe LVMH a licencié son créateur maison. Ce dernier avait, lui aussi, fait part de son adoration pour le dictateur nazi en se distinguant avec des propos antisémites. Décidément, cette interview de la nièce scandaleuse enregistré au moment de son mariage nazi tombait à pic pour les détracteurs et les rivaux de la Famille ARNAULT ! Ainsi, Christian DIOR, décédé en 1957, avait-il eu une nièce soigneusement cachée, entièrement immergée dans ce qui restait des préceptes nazis et dont on avait jusque-là peu parlé ! Peut-être aussi parce qu'elle était né d'un père biologique hongrois et qu'elle avait été adoptée par les DIOR. Une nièce cachée même après une première union avec un certain Robert-Henry-Aynard-François NOMPAR, comte de CAUMONT LA FORCE qui n'a pas dû convenir à cette égérie nazie en devenir, et dont elle divorcera en 1960 après cinq ans de mariage. On remarquera sur la vidéo qu’elle était, pour cet entretien accordé à Jacques-Olivier CHATTARD correspondant de l'ORTF à Londres en 1963, habillée en tailleur cuir, et qu’elle portait une croix gammée autour du cou, ainsi qu’une médaille représentant le symbole nazi sur le revers de sa veste. On dit qu'avant que sa nièce ne fricote avec le nazisme, le grand couturier n'aurait sans doute pas apprécié tous ses travers et beaucoup seraient prêts à le croire. Bien que la journaliste Georgette LAVIGNE ait prétendu dans un article publié en 1944 que lorsqu'il travaillait pour le couturier Lucien LELONG avec à ses côtés un autre créateur, Pierre BALMAIN, il lui était arrivé de vêtir certains dignitaires nazis et de frayer avec les autorités pétainistes. Un signe avant-coureur démontrant que la célèbre maison de couture, qui appartient aujourd'hui à la Famille ARNAULT (LVMH), se doit d'assumer au même titre que les frasques du créateur antisémite qu'elle a licencié. Mais, voici quelques années, les liens qui existaient entre l’industrie du luxe et le fascisme n'étonnaient personne, témoin l'union d'une certaine Liliane, fille du cagoulard Eugène SCHUELLER, patron de L'Oréal, qui se mariera à André BETTENCOURT dont on sait qu'il n'était pas un homme de gauche.
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