• 30 janvier 1933... Hitler chancelier du Reich

    30 janvier 1933... Hitler chancelier du Reich

    30 janvier 1933... Hitler chancelier du Reich

    Voici quatre-vingt-dix ans s'abattait sur l'Allemagne ce qui allait devenir une véritable tragédie pour le pays sans que les Allemands réagissent ! Car, après s'être longtemps opposé à l'entrée à la chancellerie de l'agité moustachu de Linz le Président Paul von HINDENBURG avait fini par suivre le 30 janvier 1933 les recommandations de son entourage et notamment celles d'Alfred HUGENBERG et du financier Djalma SCHACHT et nommé Chancelier du Reich l'ancien caporal autrichien. Dépassé par les événements et une nouvelle poussée du chômage liée à l'effondrement de la bourse à Wall Street, il s'était convaincu qu'il fallait essayer une nouvelle politique et qu'il lui fallait faire confiance, même à titre d'essai, à cet homme providentiel qu'incarnait un Adolf HITLER déjà prêt à tout.

    Mais les choses tourneront vite à la catastrophe et dès le 1er avril 1933 des mesures anti juives seront adoptées sans que personne n'ose lever le petit doigt en Allemagne. Amoureux d'une juive, le juriste Raimund PRETZEL qui se fera connaître quelques années plus tard sous le nom de plume de Sebastian HAFFNER entreprendra très vite de décrire ce qu'il voyait et sur lequel il reviendra dans un ouvrage paru longtemps après ce cauchemar : Histoires d'un Allemand. « C'était, dit-il, une lutte inégale entre deux adversaires : un Etat extrêmement puissant, fort, impitoyable et un petit individu anonyme et inconnu. L'individu n'était en aucune façon un politicien, encore bien moins un conjuré ou un ennemi de l'Etat. Il restait tout le temps sur la défensive et ne voulait qu'une chose, préserver ce qu'il considérait, à tort ou à raison, comme sa propre personnalité, sa vie privée, son honneur. Or, l'Etat dans lequel il vit et auquel il a affaire l'attaque sans arrêt, avec des moyens certes rudimentaires, mais parfaitement brutaux. En usant les pires menaces, cet Etat exige de l'individu qu'il renonce à ses amis, qu'il abandonne ses amies, qu'il abjure ses convictions, qu'il adopte des opinions imposées et une façon de saluer dont il n'a pas l'habitude, qu'il cesse de boire et de manger ce qu'il aime, qu'il emploie ses loisirs à des activités qu'il exècre, qu'il risque sa vie pour des aventures qui le rebutent, qu'il renie son passé et sa personnalité, et tout cela sans cesser de manifester un enthousiasme reconnaissant. L'Etat, précisera HAFFNER, c'est le Reich allemand et l'individu c'est moi... Ils ont submergé les Allemands de cet alcool de la camaraderie auquel aspirait un trait de leur caractère, ils les ont noyés jusqu’au delirium tremens. Partout ils ont transformé les Allemands en camarades, les accoutumant à cette drogue depuis l’âge le plus malléable : dans les jeunesses hitlériennes, la SA, la Reichwehr, dans des milliers de camps et d’associations et ils ont, ce faisant, éradiqué quelque chose d’irremplaçable que le bonheur de la camaraderie est à jamais impuissant à compenser ».

    Quatre-vingt-dix ans plus tard, on ne peut que s'inquiéter de la situation que nous vivons après la parution d'un nouveau Mein Kampf signé d'un certain Klaus SCHWAB, un vieil homme aux idées lubriques, et du retour au premier plan des idées nazies. Car il n'est ni plus ni moins question pour lui que d'un allègement des populations. Le pire c'est que la Macronie dans son ensemble ait décidé de suivre de tels concepts alors qu'on sait que ce SCHWAB est le fils d'un collabo nazi ! Mais, en 1933, au moment de l'arrivée au pouvoir d'HITLER, combien d'Allemands avaient-ils au juste lu le brûlot Mein Kampf ?

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