• 24 mars 2015... Le crash de l'avion de la Germanwings

    Le crash de l'avion de la GermanwingsL'un des plus épouvantables cauchemars vécus ! Le 24 mars 2015, à 10h01, 144 personnes s'apprêtaient au départ de Barcelone  à regagner Düsseldorf à l'aide d'un vol Germanwings de la Compagnie Lufthansa sur un avion Airbus A320. Sans imaginer un seul instant que l'un de leurs deux pilotes, Andreas LUBITZ, un être maniaco-dépressif avait prévu de se suicider et de les entraîner avec lui dans la mort... Parmi les passagers, seize lycéens qui devaient rentrer chez eux après un séjour linguistique à Barcelone et une jeune cantatrice de trente ans en passe de devenir célèbre : la contre-alto Maria RADNER qui, la veille au soir, avait interprété à l'opéra de Barcelone une version du Siegfried de WAGNER. L'avion avait atterri deux heures plus tôt venant également de Düsseldorf avec le même équipage et ce même co-pilote Andreas LUBITZ. Les autres membres d'équipage se préparant au retour, n'imaginaient pas encore, qu'ils mourraient quelques minutes plus tard car rien n'aurait pu laisser supposer qu'il allait se produire un tel drame. La météo était bonne et survoler les Alpes de Haute-Provence promettait d'être un exercice banal de plus.

    L'avion parti, ce n'est qu'à 10h33 que les contrôleurs d'Aix-en-Provence seront surpris de constater que l'appareil venait d'entamer sans explication ni autorisation une descente injustifiée, perdant près d'un kilomètre toutes les minutes. A 10h36, aucun message d'alerte n'ayant été reçu, ils estimeront qu'il était en train de se passer quelque chose à bord et qui sait, peut-être même qu'un détournement empêchait les pilotes de leur répondre. A 10h41, l'avion disparaîtra même des écrans de contrôle laissant présager le pire et le crash de l'appareil. Ce que confirmera très vite un hélico qui retrouvera à 11h11 les débris encore fumants de ce qui restait du A320 de la Germanwings. Au soir de cette journée tragique du 24 mars, on ne saura encore rien de ce qui venait de se passer. Les raisons, par exemple, qui auraient pu expliquer pourquoi l'Airbus n'avait pas envoyé de message de détresse ? Ce n'est qu'à partir du 25 que l'on commencera à répertorier les corps des victimes et à identifier les quelques 6 000 morceaux qui subsistent d'eux grâce aux ADN recueillies auprès de leurs proches à Barcelone et Düsseldorf. "Que des morceaux de chair et l'enfer sur terre" dira un journaliste pour les besoins d'un reportage radio.

    Accident mécanique, terrorisme, il faudra attendre d'avoir retrouvé la boîte noire pour commencer à comprendre. Sans toutefois que l'on rattache ce qu'il venait de se produire à l'état de santé du co-pilote Andreas LUBITZ et sans que l'on sache pour quelle raison les éléments contenus dans cette boîte noire avaient été communiqués en priorité à un média américain. Alors que le Procureur de Marseille en charge du dossier n'en prendra connaissance le lendemain qu'en lisant les journaux ! D'après ce que l'on apprendra, c'est un acte volontaire causé par le co-pilote qui serait à l'origine du crash. En pilotage automatique, le commandant de bord avait voulu satisfaire un besoin pressant en se rendant aux toilettes situées à l'extrémité de l'appareil et son second en avait profité pour bloquer la porte de leur cockpit. Et tout porte aujourd'hui à croire que LUBITZ avait profité d'un plateau café pour déverser dans le verre de son supérieur un diurétique le forçant à une pause toilettes. Alors que l'avion avait commencé à perdre de l'altitude, personne ne se rendra compte parmi les passagers, du moins au cours des premières minutes, qu'un assassin souffrant comme quelques autres malades de troubles affectant les patients maniaco-dépressifs avait décidé de les envoyer dans le décor avec lui. Car on a depuis appris que LUBITZ souffrait de problèmes psychiatriques graves qui n'avaient pas été pris au sérieux et qu'il avait même obtenu la complicité de son psychiatre qui lui délivrera l'attestation dont le jeune pilote avait besoin pour continuer à voler. Alors que celui-ci redoutait de perdre la vue, de ne plus pouvoir voler et qu'il était donc aux portes d'une dépression sévère. On sait aussi qu'Andreas LUBITZ avait déjà testé son machiavélique scénario à l'aller de l'avion entre Düsseldorf et Barcelone avant de se raviser faute sans doute d'un terrain propice. La porte du cockpit bloquée, il n'y aura donc aucune possibilité au commandant de bord d'avoir accès au poste de pilotage pour mettre un terme à l'action de folie de son co-pilote.

     

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