La supériorité de la race aryenne s'inspirait, disait-il, de la réussite britannique au cours des siècles passés et les Anglais avec leur responsable CHAMBERLAIN (ci-dessus) avaient dû être sensibles à ce "pas de deux" lorsque ce dernier avait rencontré à Berchtesgaden le manipulateur sanguinaire qu'était Adolf HITLER. Un fou auquel nous devons plus de soixante millions de morts dont six millions de juifs ! Pourtant, cette supériorité aryenne, et ces aryens créés de toute pièce par des prétendus visionnaires, le programme nazi l'évoquait dans un ouvrage : Mein Kampf (Mon combat) que le sieur CHAMBERLAIN aurait dû lire tout comme chaque Allemand et comme maints autres responsables politiques. Mais on sait que peu le liront, tant ils se fiaient aux discours enveloppants et aux promesses d'un homme dont les femmes étaient folles et qui se prenait pour un demi-Dieu, voire une sorte de génie envoyé sur terre pour y accomplir une mission en qualité de nouveau Messie et de représentant d'un nouvel ordre mondial. Un ordre qui n'hésitera pas à s'en prendre à tous ceux qui n'avaient qu'un seul défaut, en admettant que cela en soit un, celui d'être juifs, sacrifiant au besoin d'innocents enfants qu'il affamera comme ce sera le cas dans le ghetto de Varsovie (photo ci-dessous).

Avant ce que nous vivons aujourd'hui et ce désintérêt croissant pour les ouvrages, l'image prévalait déjà sur les écrits et qu'importe ce que Mein Kampf aurait pu contenir puisque les Allemands s'en étaient convaincus, cet homme ne semblait rien promettre d'extraordinaire !

Le film qui suit montre des images désormais connues : celles d'un désaxé qui, s'il avait prévu de dominer le monde, était tout à fait capable de vivre comme n'importe quel citoyen. Et c'est là justement que le bât blesse car si les Allemands avaient fait l'effort de bien l'observer, jamais ils ne lui auraient apporté un quelconque soutien. Les premières images de ce reportage de Planète laissaient deviner que l'homme était habité par des lubies effrayantes. Ses discours enflammés et ses prestations oratoires le confirmaient. On s'apprêtait en Allemagne à suivre aveuglément un fou ! Une leçon d'histoire qui est sans aucun doute à méditer, surtout à une époque où jamais il n'y a eu autant de beaux parleurs trouvant justification à tout et qu'on suivrait les yeux fermés ! Et où jamais il n'y a eu autant d'amertume face à des mesures qui, parfois, sont loin de faire l'unanimité ! En France avec les LaREM comme ailleurs, d'autant que ces derniers obéissent aux doigts comme à l'oeil à un autre nazi du nom de Klaus SCHWAB  !