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Le grêlé... C'était un menteur invétéré !
Qui aurait pu croire qu'un ancien gendarme, François VEROVE dit Le Grêlé, avait pu vivre trente-cinq ans durant avec deux identités, tantôt celle d'un bon père de famille père de deux enfants et de l'autre, celle d'un dangereux prédateur qui avait tué et commis un certain nombre d'agressions sexuelles !
Se sachant en passe d’être confondu par son ADN, celui qui avait échappé aux enquêteurs de la Crim’ durant trente-cinq ans mettra fin à ses jours en septembre 2021 alors qu'il s'était installé dans le sud de la France loin de ses premières agressions, un endroit où il était même devenu, ce qui est consternant, conseiller municipal d'une petite commune. Il avait même eu le culot de participer en 2019 chez NAGUI à une célèbre émission-jeu de télévision sur France 2 « Tout le monde veut prendre sa place » ! C'est dire quel était le profil de cet homme qui aura fait tourner les enquêteurs et ses victimes survivantes dans un tourment sans nom pendant des années sans s'exposer à la moindre poursuite avant d'être confondu par son ADN ! Mais rappelons les faits et le détail des premières agressions commises en 1986 dans un premier temps sur Paris avant que l'homme ne se mette à tuer !
La première victime connue de cet ancien policier, qui avait travaillé au sein de la Garde Républicaine de 1983 à 1988 et qui demeurait à la caserne des Célestins dans le 4ème arrondissement en compagnie par la suite de sa jeune épouse, est une enfant de huit ans, Sarah, qui avait été violée et que le prédateur avait tenté d'étrangler avant qu'elle puisse s'échapper et alerter les policiers. Comme elle s'était évanouie, il l'avait crue morte et avait aussitôt décampé. Moins d’un mois après, François VEROVE (photo en tête d'article), c'était son nom, refera surface avec ce profil faisant apparaître une peau constellée de tâches sans doute dues à un acné non soigné qui lui vaudra ce surnom de Grêlé qui lui sera donné par un journaliste de France-Soir. Inutile de dire que cette fillette portera longtemps en elle les traces psychiques de cette agression et qu'elle reconnaîtra par la suite le portrait robot conçu après coup par d'autres victimes ! A l'époque, avant 1986, on ne parlait pas encore de serial killer, mais toutes ces ressemblanves entre les actes laissaient supposer qu'on était en présence d'un même homme qui sévissait d'un arrondissement à un autre. Une agression qui sera suivie d'une autre tentative opérée sur un gamin adolescent qui s'amusait chez lui avec quelques copains et qui sera en mesure de se souvenir de la carte de gendarme que cet agresseur lui avait montrée pour gagner sa confiance et pouvoir pénétrer chez lui où il finira par jouer les redresseurs de tort reprochant aux gamine de faire trop de bruit avec leur musique. Avant de virer tout le monde à l'exception d'un gamin et de sa soeur !
Au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, il violera, étranglera et poignardera la petite Cécile BLOCH âgée de onze ans qui se rendait à l'école (en photo ci-contre avec son petit chien). et qu'il entraînera au troisième sous-sol de sa résidence. La maman de la gamine n'ayant pu l'avoir au téléphone le midi même s'inquiétera aussitôt et après avoir joint son collège où on ne l'avait pas vue, elle préviendra la police. Ce sera le premier meurtre attribué à cette ordure de VEROVE ! Il tuera ensuite deux personnes, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans le 4ème arr. Une jeune fille au pair allemande de 20 ans du nom de Irmgard MULLER avec qui ce Grêlé avait eu une relation semble-t-il consentie. Elle sera retrouvée quasiment nue chez son employeur, pendue par les bras comme si elle avait été crucifiée, et égorgée. Tout près, Gilles POLITI, 38 ans, les bras et les jambes attachés ensemble dans le dos, avec un tisonnier de cheminée servant de « garrot espagnol » qui avait servi à étrangler ce pauvre homme que l'on avait retrouvé gisant sur le ventre. Il faudra attendre 1996 pour que l’ADN que s'étaient procuré les policiers soit formellement identifié et que le double meurtre soit relié à celui de Cécile BLOCH. Le pire c'est que le frère de Cécile croisera le jour du meurtre le prédateur dans l'ascenseur en quittant sa jeune soeur et que d'autres personnes de l'immeuble le croiseront également ! Le 27 octobre 1987, il violera dans le 14ème la jeune Marianne après avoir pénétré chez elle opérant toujours avec la même tactique. Il la laissera en vie et cambriolera l'appartement. Les enquêteurs se demanderont pourquoi il avait tué la petite Cécile et pourquoi là il avait laissé sa victime en vie ? Il sera également impliqué dans quatre autres affaires dans le 6ème arr. qui le verront aborder des jeunes filles. Après quelques années où rien n'attirera l'attention des enquêteurs deux autres affaires seront connues de la justice, avec des agressions commises dans la région parisienne où il s'était installé après être devenu père et avoir quitté la caserne parisienne de la Garde Républicaine.
De l'avis du psychiatre Daniel ZAGURY, il semble que cet individu qui avait souffert d'un viol de son propre père à l'âge de dix ans et de maints autres tourments au sein d'une famille où on se déchirait avait choisi de faire revivre à ses victimes tout ce dont il avait souffert dans son enfance. Pour l'un des enquêteurs qui recherchera longtemps ce criminel, il était impensable qu'un tel profil de gendarme puisse avoir commis autant de crimes. Une sorte de Dr Jekyll et de Mister Hide capable d'avoir deux côtés en lui.
Tags : autre, ans, sera, agression, petit
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Commentaires
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