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La Waffen SS et ses horribles assassinats
Rendues tristement célèbres par leur comportement, les escouades de la Waffen SS auront semé la désolation et la mort jusqu'au terme d'un conflit meurtrier dû à un homme auquel ses composantes avaient juré obéissance et fidélité : Adolf HITLER ! Considérés comme les guerriers les plus redoutés de la Seconde Guerre Mondiale, et comme la pierre angulaire du système de défense nazi, ces Waffen SS compteront jusqu'à 1/2 million de membres. Ces troupes d'assaut, longtemps suspectées par la Wehrmacht de vouloir constituer un contre-pouvoir militaire se rendront rapidement célèbres. Aux côtés d'un corps d'élite appartenant à la garde rapprochée du dictateur nazi, la Leibstandarte (ou barrière étendard), et de représentants de la Polizei division, certaines unités SS gardiennes des camps de concentration comme ceux de Dachau ou de Buchenwald seront appelées à former dès 1938 sous le nom de Waffen SS Totenkopf une redoutable et redoutée composante Waffen SS (photo du fanion en tête d'article). Placée sous les ordres d'un certain Theodor EICKE (ci-contre) elle sera appelée à soutenir les rangs de l'armée régulière sur les champs de bataille. Leurs rangs commettront nombre d'actions d'une cruauté inqualifiable ayant même fâcheuse tendance à incendier les localités qu'ils occupaient sans la moindre pitié pour leurs occupants. Tant à l'est lors de l'envahissement des territoires tchèques, polonais, yougoslaves, grecs et russes, qu'au Nord (Hollande), ou qu'à l'Ouest où un nom résonne encore dans les mémoires, celui d'Oradour-sur-Glane, un village de la Haute-Vienne qui sera rayé de la carte en juin 1944 faisant... 642 morts.
Les Waffen SS appelés au tout début "SS d'été" étaient effectivement prêts à tout pour parvenir à la victoire. Dès le débarquement allié, certaines nouvelles unités puiseront leurs effectifs au sein des Jeunesses Hitlériennes où l'on avait été habitué à considérer la guerre comme la plus noble activité de l'homme. Comme d'autres composantes guerrières et les commandos de la mort ou Einsatzgruppen, ces Waffen SS ne s'embarrasseront pas davantage de scrupules pour terrasser leurs ennemis voire les populations des localités qu'ils traversaient. En allant jusqu'à tuer les prisonniers qu'ils faisaient. La cruauté éprouvée par ces bataillons faisait partie d'un enseignement de troupes d'assaut que les Waffen SS avaient suivi et d'un entraînement militaire de haut niveau ponctué parfois par un lavage de cerveau pour que leurs composantes oublient qui elles étaient et quel aurait pu être le sort qui les attendait s'ils étaient fait prisonniers. Ne jamais se rendre était leur devise. A l'est, des centaines de milliers de morts, juifs et communistes, en feront les frais. Certaines de leurs unités comme celle de la Das Reich sous l'autorité de Heinz LAMMERDING (ci-contre) seront ensuite après avoir servi à l'est cantonnées dans le Sud-Ouest de la France ou dans la vallée de la Loire comme la 17ème des Panzer Grenadiers et elles s'illustreront dès juin 1944 à Oradour-sur-Glane et Tulle ainsi qu'à Maillé en Indre-et-Loire, le 25 août de la même année pour cette dernière.
Enfermés dans leur logique criminelle, peu de ces redoutables guerriers prendront conscience de ce qu'ils avaient commis, aveuglés par leur obéissance à ce Führer démoniaque qui en avait fait des machines à tuer. Des guerriers certes impitoyables qui ne faisaient, selon eux, qu'obéir à des ordres et aux nécessités de la guerre, mais qui n'avaient plus aucune considération, même pour leur entourage. Certains, néanmoins, qui s'étaient jurés quelques années plus tôt de ne jamais se rendre, se reprendront et parviendront à éprouver, sinon des justifications à leurs actes, des regrets, comme ce Wilhelm OTTO, un prisonnier allemand dont il est question dans un récit que nous venons de publier chez Decal'Age Productions éditions. Ce ne sera pas le cas de quelques autres dont l'affreux LAMMERDING qui manquera d'être enlevé par des gens de Tulle qui lui en voulaient d'avoir mis leur ville à sac avant de partir faire régner la terreur à Oradour.
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