• Hitler, ce fou qui était accro aux stupéfiants

    Hitler, le fou qui était accro aux stupéfiants

    Hitler, le fou qui était accro aux stupéfiantsLeur Führer était drogué jusqu'aux yeux et ses bras portaient la trace des nombreuses piqûres que lui faisait son médecin Théo MORELL (photo ci-dessus) qui, la guerre venue, ne le quittera plus un seul instant, devenant de l'avis de certaines mauvaises langues, une sorte de "maître piqueur du Reich". Au point que l'on dira aussi d'HITLER qu'il s'était transformé en "coussin à épingles" ! La propagande de Joseph GOEBBELS s'était pourtant attachée à développer une toute autre image de leur guide, celle d'un homme qui ne buvait pas, ne fumait pas et qui suivait un régime assez strict privilégiant une nourriture végétarienne et évitant la viande. Il faut dire que tout le monde se bousculait pour venir consulter ce bon vieux docteur MORELL qui exploitait un cabinet en ville sur le Kurfürstendamm berlinois, au coeur de la partie ouest de la mégapole allemande. Qu'ils soient acteurs, sportifs, ou gens aisés alors qu'au départ ses affaires n'étaient guère florissantes, probablement à cause de son apparence qui le faisait ressembler à l'un de ces Juifs honnis par les nazis. C'est le photographe munichois HOFFMANN qui le recommandera à un HITLER souvent sujet à de violents maux d'estomac que MORELL parviendra à éradiquer à l'aide de Mutaflor, un traitement que l'on considère comme cancéreux. Et malgré son aspect répugnant et un laisser-aller manifeste, cet homme à l'hygiène digne d'un porc qu'on prenait pour un charlatan, deviendra progressivement l'un des indispensables convives du Berghof à Berchtesgaden. Au désespoir de quelques autres dignitaires nazis et même d'Eva BRAUN qui trouvait que cet exceptionnel thérapeute sentait mauvais.

    Pour soigner "Le fiancé de l'Allemagne" qui avait peur de la mort et qui était hypocondriaque, le médecin avait conçu et utilisait 70 préparations dont certaines lui étaient prescrites comme la Pervitine. Un stupéfiant dont les effets secondaires étaient manifestes mais auquel tout le Reich était accro depuis 1938. MORELL lui en prescrira en 1943 dès les premiers revers nazis importants à l'Est, puis beaucoup plus ensuite. Dès l'offensive russe, il lui prescrira également de la Brom nervacite, un barbiturique qui aurait endormi un cheval ! Et de l'Enkodal, un dérivé de morphine au fort pouvoir euphorisant qui donnait le sentiment au dictateur de devenir invincible, mais dont l'usage répété lui rongeait le cerveau. Ce qui peut expliquer qu'il ait pu contracter la maladie de Parkinson, une pathologie qui le diminuait considérablement et qui faisait de lui un homme subitement vieilli (photo ci-dessus) qui sera progressivement dans le déni le plus total et qui n'aura plus conscience de ce qui se passait autour de lui, malgré cependant quelques éclairs de lucidité. De plus en plus dépendant de ce médecin assez particulier, Adolf HITLER deviendra même accro à la cocaïne après l'attentat de la Tanière du loup de juillet 1944. Troubles du sommeil, angoisses, perte de confiance, beaucoup de chercheurs sont revenus depuis sur ces médications qui expliquent les accès de paranoïa du dictateur, lequel sur la fin, se méfiant de tout le monde, ne prenait même plus ses repas avec ses généraux, préférant s'isoler dans ses bunkers respectifs. Le 21 avril 1945, terré dans son bunker à Berlin, il congédiera MORELL qu'il soupçonnait de vouloir préparer une drogue pour l'endormir et pouvoir l'évacuer des lieux où il le savait en danger. Ce sera la fin de leur collaboration de huit longues années.

    Des recherches effectuées dans les ruines de ce qui restait de celui du Berghof permettront après la guerre de retrouver dans celui-ci un sol jonché de médicaments et d'étuis de toute sorte.

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