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Quand des gardiennes de camp nazies sont rattrapées par le destin
3.500 à 3.600 femmes ont été gardiennes de camp de concentration, issues de tous les horizons avec même l'autorisation d'intégrer la Waffen SS dès 1939. Certaines de ces Aufseherin se livrant même à des actes odieux : déshumanisation des prisonniers, sadisme, pratique d'actes de torture physique et morale allant jusqu'aux flagellations ou en faisant appel à des chiens pour mordre les prisonniers jusqu'à ce que mort s'en suive. Elles auront quelquefois des comportements d'une brutalité inouïe et leur seule apparition pouvait semer la terreur parmi les détenus. On aurait dit qu'elles semblaient redoubler de zèle devant leurs collègues masculins comme si elles avaient voulu mériter une considération spéciale en se montrant particulièrement agressives. Certaines d'entre elles ont employé des moyens honteux qui leur vaudront d'être jugées et condamnées parfois à une peine de mort en décembre 1945 comme la hyène de Bergen-Belsen, Irma GRESE, Juana BORMANN ou Elisabeth VOLKENRATH au terme du procès qui s'était tenu à Lüneburg à proximité du camp de Belsen. Elles se défendront en observant une sorte de déni et en prétendant qu'elles n'avaient voulu qu'obéir aux ordres !
Mais beaucoup avaient changé de nom désireuses de se faire oublier après la guerre en se fondant même dans des lots de réfugiés pour échapper aux sanctions. Simon WISENTHAL, le chasseur de nazis lancera des recherches et il parviendra dès 1971 à faire extrader celles qui avaient réussi à quitter l'Allemagne pour redémarrer une nouvelle existence à l'étranger. Comme une certaine Hermine BRAUNSTEIN que les détenus avaient baptisé du nom de "Jument de Majdanek", un mauvais cheval qui s'était rendue célèbre à Ravensbrück puis à Majdanek !
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