Un reportage à faire froid dans le dos a été diffusé voici quelques mois par TF1 dans son émission hebdomadaire Sept à huit ! Il aura aidé à comprendre quel nouveau tueur en série venait d'être débusqué par les enquêteurs, un personnage dont le nom, c'est vrai, revient souvent dans les faits divers dès lors qu'une disparition est déplorée. Au jour d'aujourd'hui cinq affaires lui sont en effet reprochées, l'assassinat de la petite Maelys étant la deuxième. C'est sa culpabilité dans le meurtre de la gamine qui va être évoquée par les Assises de Chambéry alors qu'on sait aujourd'hui qu'il avait déjà tué le petit caporal NOYER et qu'il pourrait être également l'auteur de trois autres homicides. Mis en examen avant d'être confondu, son indignation nous rappellera le profil d'un certain Patrick HENRY tueur d'un petit garçon en 1976 et avide comme lui de reconnaissance. Nordahl LELANDAIS est un prédateur sexuel qui ne donne que ce qu'il a bien et rigoureusement contrôlé, tentant de maintenir son emprise sur l'examinateur tout comme il a exercé une emprise et un contrôle sur chacune de ses victimes. Un mégalomane enfermé dans le mensonge. C'était pourtant à entendre sa mère un gamin paisible qui s'engagera dans l'armée à 18 ans mais aussi quelqu'un qui avait du mal à accepter l'autorité, ce qui explique bien des choses. Quelqu'un qui n'acceptait pas qu'on lui dise non ! Emprisonné pour des petits délits, il n'avouait déjà qu'à la dernière minute, quand il se savait contraint comme il le sera dans l'affaire du meurtre de la petite Maelys.

Le procès de ce monstre accusé d'avoir tué le jeune Arthur NOYER avait débuté le lundi 3 mai 2021 et gageons que nous allons en apprendre encore pas mal sur cette "racaille" bien de chez nous laquelle, entre quelques brutalités dispensées aux chiens dont il a eu un temps la garde, avouait sans modestie dans le reportage de "sept à huit" comment faire pour ne pas payer un péage ou emmerder le monde un maximum ! Mais quel parcours quand même que celui de cet ancien maître-chien et pour celui qu'on a assimilé à un "prédateur social" capable de donner la mort après avoir lié des liens assez profonds avec ses victimes. Un homme dont l'armée n'avait pas voulu et qui, à 22 ans n'a eu d'autre envie que celle de devenir un vagabond vivant de vols ! Avant de devenir le tueur qu'il est aujourd'hui.