• Jean Bassompierre, l'exalté des L.V.F

    Jean Bassompierre, l'exalté des L.V.F

    Fin avril 1945, réfugié dans son bunker de Berlin, Adolf HITLER n'était plus défendu que par quelques hommes. Des hommes parmi lesquels figuraient en dehors de quelques représentants des Jeunesses Hitlériennes des Waffen SS français. Jean BASSOMPIERRE (ci-contre) qui, en France, avait été milicien aux côtés de Joseph DARNAND et qui avait choisi de se battre aux côtés des nazis aurait pu en faire partie mais c'est en Poméranie où il avait été chargé de lutter contre l'Armée rouge en mars 1945 qu'à bout de forces, il se rendra avec ses hommes aux cavaliers polonais qui encerclaient la ferme qui lui servait de refuge. Il sera interné au camp de Choszczno puis rapatrié en France où après s'être évadé à deux reprises il tentera de gagner l'Amérique du Sud. Il sera finalement arrêté le 28 octobre 1945 et emprisonné à la Santé à Paris. 

    Certains de ces engagés LVF, militants d'une extrême-droite nationaliste surtout opposée au bolchévisme étaient victimes d'une effroyable confusion des esprits. Le lieutenant BASSOMPIERRE né le 23 octobre 1914 à Honfleur, qui avait au début du conflit appartenu au 74e bataillon d'alpins de forteresse, et qui avait été décoré de la croix de guerre 1939-1940, sera finalement condamné à mort par la Cour de Justice de la Seine. Brillant élève au lycée Jeanson-de-Sailly. Il avait fait ses études de droit et de sciences politiques et tout aurait pu être différent pour lui.

    Jean Bassompierre, l'exalté des L.V.F

    Il sera avec Joseph DARNAND et quelques autres l'un des concepteurs des SOL, le service d'ordre légionnaire. Comme il le dira pour justifier ses agissements, il avait été immédiatement d'accord avec ceux qui voulaient continuer à servir la France et comme il existait un gouvernement qui parlait de Révolution nationale, ces mots prestigieux lui avaient redonné de l'espoir. Car il était manifeste pour lui que le désastre militaire subit en mai 1940 provenait surtout de la carence complète d'un régime vomi par tous les honnêtes gens. Ils espéraient tous un peu plus de propreté morale et de justice sociale conscients qu'une noble tâche les attendait. Ils avaient envie de montrer au monde qu'ils n'étaient pas devenus un peuple d'esclaves, qu'ils étaient encore les citoyens d'un grand pays à la tête d'un Empire intact et d'une marine de guerre des plus modernes. Le Maréchal les avait conviés à une grande oeuvre, qui leur avait donné envie d'être à lui corps et âme. Et c'est ainsi qu'il avait été amené à devenir secrétaire général de la Légion des Combattants des Alpes-Maritimes, dont le chef était celui qui ira par la suite jusqu'à devenir un Waffen SS, reniant tous ses engagements passés, savoir Joseph DARNAND.

    Malgré des demandes émanant de grands résistants, il sera cependant condamné à mort le 17 janvier 1948 par la Cour de Justice plus pour le rôle qu'il avait joué sous l'uniforme de la Milice que pour sa participation guerrière au sein de la division Charlemagne de la Légion des Volontaires Français. Il sera fusillé le 20 avril d'après au Fort de Montrouge.

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