• Stalingrad, février 1943 va se terminer par une première défaite pour les nazis

    Faute d'avoir obtenu de son Führer l'aide dont il avait besoin pour désenclaver Stalingrad où ses troupes s'étaient jetées dans la gueule du loup, le Feldmarshal Friedrich PAULUS (ci-contre), qui venait d'être élevé au grade de Maréchal du Reich trois jours plus tôt, n'aura d'autre solution que celle de Fév 1943... Le désastre nazi de Stalingrad se rendre aux Soviétiques de TCHOUIKOV début Février. Pourtant, son ennemi direct, le général russe ROKOSSOVSKI l'avait mis en garde dès le 8 janvier en lui adressant un message clair !

    Vos troupes, lui avait-il dit, encerclées comme elles le sont, se trouvent dans une position difficile. Elles souffrent de la faim, du froid et des maladies. Le cruel hiver russe commence à peine. Il garde en réserve gels sévères, vents glacés et tempêtes de neige. Vos soldats l'attendent sans équipement adéquat et dans des conditions sanitaires déplorables. Vous-même, et avec vous les officiers des troupes encerclées, comprenez parfaitement que toute tentative de percée serait vouée à l'échec. Votre situation est sans espoir, et la poursuite des combats dépourvue de sens.

    Plus de vingt-cinq généraux allemands feront de même ainsi que 93 000 soldats, officiers et sous-officiers qui les suivront dont peu reviendront entiers à la fin de la guerre. A l'automne précédent, malgré une première déconvenue aux portes de Moscou, PAULUS avait encore emprisonné  240 000 soldats de l'Armée rouge qui mourront presque tous en captivité. Ce n'est cependant que cinq mois plus tard, à Koursk que les choses s'envenimeront singulièrement. A la fin de l'été 1941, sous l'avancée vigoureuse des troupes allemandes illustrée par une Blitzkrieg impitoyable entreprise au nom d'une guerre idéologique et raciale, Kiev, Minsk, Smolensk étaient tombées. Et, Moscou en danger, STALINE avait dû se résoudre après un discours appelant son peuple à résister contre l'agresseur nazi, à délocaliser pour le préserver, ce qu'il restait de son appareil de production vers Stalingrad, plus au Sud. Une région pétrolifère que les Allemands brûlaient de conquérir. La capitale moscovite sera sauvée par les premiers froids d'un hiver 1941-42 extrêmement rigoureux et une impréparation des nazis face aux rigueurs de la météo. Après un été qui les avait vu bombarder Stalingrad, il était clair que la grande ville soviétique allait être à son tour condamnée. Finalement, elle devra, elle aussi, son salut à un nouvel hiver rigoureux qui précipitera la chute des troupes de la Wehrmacht. Et au coeur de l'hiver tragique pour les nazis, un soldat allemand mourra toutes les 7 secondes ! 

    Un reportage saisissant sur une bataille qui aura constitué l'un des tournants majeurs du conflit 1939-45 et aussi sur le début de la guerre totale des nazis proposée par Joseph GOEBBELS avec tout ce que cela a pu supposer comme atrocités sur fond de solution finale !

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