• Ces héros, résistants de la première heure...

    Ces héros, résistants de la première heure...

    Après des débuts laborieux à la fin de l'année 1942, la Résistance contre l'occupant nazi était devenue une réalité. Mais, au début de l'année 1943, jamais les arrestations ne furent aussi nombreuses. Et ceux qui avaient été pris dans les mailles du filet faisaient partie de cette "Armée de l'ombre" comme tous ceux qui n'avaient pas voulu de la défaite de juin 1940, ni d'une armistice à la sauce pétainiste. Leurs noms sont-ils cependant vraiment connus aujourd'hui ? Pas sûr, car peu d'entre eux se sont réellement mis en avant, choisissant plutôt d'offrir leur vie et de se sacrifier pour sauver la France.

    Henri FRENAY, Christian PINEAU, Emmanuel d'ASTIER, Jean-Pierre LEVY, Roger PANNEQUIN et même Marie-Madeleine FOURCADE (photo ci-contre), seule femme à avoir dirigé un réseau de résistance du nom d'Alliance, qui a sûrement donné des idées à Berthy ALBRECHT, combien ont-ils été à se dresser contre les nazis dès l'été 1940 et les premières semaines d'occupation allemande ? En changeant parfois d'identité pour échapper à toute interpellation ? Dans les caves et les sous-sols une véritable presse clandestine verra, grâce à eux, le jour, désireuse d'informer les Français sur la réalité de faits soigneusement cachés par la propagande nazie.

    Ces héros, résistants de la première heure...

    Entre tous ces résistants et leurs mouvements, il manquera très vite les moyens dont ils auraient eu besoin. Du moins jusqu'à l'arrivée de Jean MOULIN qui, à partir de 1943 et avant d'être arrêté et torturé par le nazi Klaus BARBIE au fort de Montluc, s'évertuera à fédérer avec le général de GAULLE à Londres tous ces réseaux de résistants. Au nom du mouvement d'Henri FRENAY, Combat, on a le sentiment qu'au-delà des divergences qui pouvaient jadis les opposer, ce qui nouait les participants à tous ces réseaux était essentiel et synonyme d'une opposition aux nazis. D'une centaine de membres un an plus tôt lors de sa création, le réseau de Marie-Madeleine FOURCADE en comptera plus d'un millier en 1943 !

    Le film qui suit revient sur cette résistance et ces premiers résistants. Un document utile à la compréhension de ce qui a pu se passer entre 1940 et 1945.

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