• Banditisme des années 80... Le gang des postiches

    Banditisme années 80... Le gang des postiches

    Banditisme années 80... Le gang des postichesA l'époque on ne parlait pas encore de racailles, tout au plus de malfrats ! Des malfrats parmi lesquels le fameux Gang des Postiches avait vite trouvé sa place tirant un précepte du casse de Nice opéré par un certain SPAGGIARI : sans armes ni haine ni violence ! Hélas, la résolution volera en éclats un jour de l'année 1986 où au terme de cinq années de hold-up, Robert MARGUERY et ses quatre complices (ci-contre) n'auront d'autre solution que celle d'ouvrir le feu pour protéger leur retraite, à la sortie d'une agence du Crédit Lyonnais, rue du Docteur Blanche à Paris. Un prélèvement qui sera un coup de trop, l’alarme sismique de la salle des coffres s'étant déclenchée : 67 policiers et 31 véhicules du grand banditisme et de l’antigang les attendront aux abords de la banque et dès la sortie des Postiches, ils les suivront. Le commissaire MERTZ se croyant reconnu tirera trois coups de feu et une riposte des gangsters suivra. MARGUERY sera interpellé et MYSZKA prendra la fuite à pied. Un Postiche inconnu libèrera GEAY, menotté, en kidnappant deux inspecteurs et une voiture de police. Il y aura deux morts : un inspecteur de l’antigang, Jean VRINDTS dit « la Sonnette » et Bruno BERLINER dit « Beau Sourire » de Belleville. Deux policiers-otages seront blessés et traumatisés et trois Postiches s’évaporeront dans la nature. L'affaire connaîtra de multiples rebondissements après l'investissement par les policiers d'une cache rue de Belleville qui ne donnera rien. L'un des malfrats qui s'étaient enfuis en direction de l'Italie, un dénommé BELLAICHE, sera arrêté et emprisonné à Rome avant de parvenir à s'évader. BELLAICHE qui était déjà l'auteur d'un casse sanglant à la Société Centrale de Banque à Paris en 1975 place de la République sera repris avec ses autres complices à Yerres peu de temps après dans la région parisienne.    

    Banditisme des années 80... Le gang des postichesC'est peu de temps après l'arrivée au pouvoir du Président MITTERRAND, que des têtes brûlées originaires de Belleville et dotées d'un culot monstre déboulaient dans les banques, en se déguisant la plupart du temps avec des masques ou des postiches, afin de faire sauter les coffres de riches clients qui y déposaient leur argent ou leur or. Conscients qu'ils ne trouveraient dans les agences bancaires que très peu d'argent liquide et très souvent des fonds de caisse ne dépassant pas les 30.000 Francs de l'époque (4.500 €) ils s'étaient spécialisés dans l'ouverture de coffres qui leur permettront de faire main basse sur des quantités d'or appréciables (pièces et lingots). Déguisés façon XVIe (loden, tweed et chapeau) ou carnaval (faux nez, perruques, masque de Georges MARCHAIS), ils nargueront longtemps le gouvernement socialiste et des policiers qui, drivés par le commissaire PASQUALINI (photo ci-contre), et leur "Plan ballon" devront s'avouer vaincus cinq années durant. Ces gangsters gantés qui ne laissaient jamais d'empreintes s'efforçaient de ménager leurs otages, et ils étaient devenus très populaires. Ils opèreront plusieurs hold-up sans être inquiétés : 27 banques, 1 300 coffres-forts et 31,5 millions d'euros, tel sera le butin du gang des Postiches, qui aura défrayé la chronique de 1981 à 1986.

    Le tueur en série Michel FOURNIRET, récemment décédé et qui avait été renvoyé aux assises pour l'assassinat en 1988 de l'épouse d'un ancien codétenu qui lui avait permis de mettre la main sur le magot du gang des Postiches, devait être jugé à partir du 13 novembre prochain. La victime, Farida HAMMICHE, dont le corps n'a jamais été retrouvé, était mariée au braqueur Jean-Pierre HELLEGOUARCH, qui avait partagé la cellule de FOURNIRET à Fleury-Mérogis, en banlieue parisienne, entre 1985 et 1987. En mars 1988, âgée de 30 ans, elle avait contacté ce dernier pour lui demander de l'aider à déterrer un trésor dans un cimetière du Val-d'Oise. Il en avait profité pour attirer la jeune femme dans un guet-apens, la poignarder avec une baïonnette puis l'étrangler, avant de l'enterrer dans une zone isolée du sud des Yvelines, afin de pouvoir faire main basse sur le magot. Une version quelque peu différente est reprise dans le reportage qui suit où l'on évoquerait plutôt le nom d'un certain ESPOSITO à la place de HELLEGOUARCH. 

     

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