• André Pommiès, le héros du sud-ouest

    André Pommiès, le héros du sud-ouest

    Son nom reste attaché à ce corps franc pyrénéen qu'il avait créé en novembre 1942 au lendemain de l'invasion par les troupes allemandes de la zone libre, alors qu'il était jusque-là le capitaine d'une compagnie au sein du 18ème RI de Pau de l'armée d'armistice. Un corps essentiellement composé de volontaires du Sud-Ouest qui comptera jusqu'à 9 000 hommes et qui s'illustrera ensuite, d'abord dans la clandestinité avant de se fondre dans le 49ème RI.

    André Pommiès, le héros du sud-ouest

    Nommé sous-lieutenant en 1926 à la sortie de l'Ecole de Saint-Cyrien, André POMMIES surnommé "Le Bordelais" sera breveté de l’École Supérieure de Guerre dix ans plus tard et promu capitaine. L'anschluss de l'Autriche puis l'envahissement de la Tchécoslovaquie l'écoeureront après qu'il a découvert que la France pouvait être lâchée par ses propres alliés. En juin 1940, la France vaincue, André se verra confier par le colonel d’ANSELME, la mobilisation secrète de l’armée dans les Landes, les Basses et les Hautes-Pyrénées et l’arrondissement de Mirande (Gers) dès le 15 novembre 1940. Promu commandant peu auparavant, POMMIES gardera au moment de la création de son organisation sous les apparences d’une vie désormais civile, tous ses contacts militaires. Mais la création de ce corps franc est également attaché au fait de l’impossibilité d’une entente avec les organisations civiles de Résistance. Durant deux années, il mènera une lutte acharnée contre l’occupant nazi. L’une de ses équipes organisera le sabotage des usines Hispano-Suiza à Tarbes en août 44 et de l’usine d’instruments d’optique (SFOF) de Pau en avril. A partir du 6 juin 1944, et en dehors de ces actions d'éclat, les maquisards sortant de l’ombre livreront une guérilla intensive aux Allemands, s’emparant de plusieurs villes du Sud-Ouest. C’est ainsi que les hommes du C.F.P. livreront 9 combats importants, effectueront 102 harcèlements et attaques, et subiront 20 encerclements de leurs maquis. Mais les volontaires du corps franc, entraînés, disciplinés, et n’opérant que par petits détachements, échapperont presque toujours à l’ennemi, limitant ainsi leurs pertes. Le prix qu’ils paieront est très lourd : plus de 3.000 blessés, 156 déportés, 573 morts et disparus, dont 260 dans la Résistance.

    A la tête de son corps, il sera l'un des premiers Français à tenir garnison à Berlin en mai 1945 après la capitulation nazie et cela jusqu'en septembre.

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