• Oskar Dirlewanger, le psychopathe pathologique

    Oskar Dirlewanger, le psychopathe pathologique

    Autre psychopathe dont le nom ne revient pourtant pas souvent : Oskar DIRLEWANGER. Devenu corps franc dès la fin de la guerre de 1914-18, il ne tardera pas à rejoindre le NSDAP et il fera même en 1923 partie des premières recrues avant de s'enrôler dans les S.A. Visage taillé à coups de serpe, yeux de fouine, handicapé par un bras quasiment paralysé l'homme n'avait rien d'extrêmement sympathique. Pire même, il terrorisait et après plusieurs délits il ne tardera pas à être l'auteur d'agressions sexuelles. Mentalement instable, violent, drogué et déjà alcoolique, nazi de la première heure, fou de guerre et revanchard, il violera à plusieurs reprises une bénévole de la Croix Rouge âgée de seulement 14 ans. Bénéficiant un peu plus tard de la protection de son supérieur hiérarchique au sein de la SS, il réussira souvent à éviter les sanctions. Protégé par les hauts fonctionnaires du régime, l'homme était réputé intouchable. Alcoolique et autoritaire, il exerçait une forte attraction sur ses hommes, lesquels le craignaient ou l'adulaient.

    La brigade dont il avait pris la tête commettra maints assassinats dans l'Est. Viols, tortures, pillages, massacres... la brigade Dirlewanger, formée selon le désir d'HIMMLER et constituée d'anciens repris de justice, avait effectivement carte blanche pour semer la terreur dans l'Europe de l'Est. En 1942, la brigade sera affectée en Biélorussie pour mener des opérations anti-partisans, et une fois de plus DIRLEWANGER sera fidèle à sa réputation. Cambrioleurs, bagarreurs ou meurtriers, soldats déserteurs ou policiers indisciplinés, ses hommes seront qualifiés dans certains rapports médicaux de débiles légers et même parfois de psychopathes. Le commando avait été engagé partout où la situation requérait des risque-tout particulièrement incisifs, ne craignant pas le danger, rapportera un observateur après-guerre. La brigade Dirlewanger appliquera des méthodes sans fioriture, celles utilisées pour la traque du gibier : battues, feux croisés, incendies de forêts entières, abattage systématique. Les chasseurs poseront même avec leurs trophées et des carcasses d'hommes et de femmes pendues et mutilées.

    En juin 1945, malgré un nom d'emprunt, il sera reconnu en Autriche par un ancien déporté et arrêté par les troupes françaises d'occupation stationnées en Autriche. Il serait mort autour des 5 et 7 juin 1945, dans un camp de prisonniers à Altshausen, où il aurait subi à son tour des mauvais traitements prodigués par des Polonais probablement désireux de se venger de ce tortionnaire.

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