• Nuremberg : Le maton H. Lee Stivers aurait-il favorisé le suicide du nazi Goering !

    Herbert Lee Stivers... Il était tombé sous l'emprise de Goering !

    Herbert Lee Stivers... Il était tombé sous l'emprise de Goering !L'affaire aura longtemps fait grand bruit car en octobre 1946, le tribunal de Nuremberg avait reconnu coupable des crimes dont il avait été accusé le n° 2 nazi Hermann GOERING et il l'avait condamné à être pendu. Avec le sentiment que gardé et surveillé étroitement comme il l'était, il lui aurait été impossible comme quelques autres complices nazis qu'il échappe à l'image de Robert LEY, le ministre du travail, à la sentence en se donnant la mort. L'ancien adjoint d'HITLER qui avait été démis de toutes ses fonctions par son Führer en avril 1945 pour trahison, avait espéré jusqu'au terme du procès, et ce n'est un secret pour personne, que la mort ne surviendrait pas à la suite d'une pendaison, ce qui aurait été un signe de déshonneur pour le soldat qu'il était resté malgré la défaite. Lui qui voulait être fusillé, son voeu n'ayant pas été exaucé, seule restait la mort. Il aurait laissé une note adressée aux autorités d'occupation alliées, déclarant qu'il n'aurait émis aucune objection au fait d'être fusillé mais qu'il n'avait pas l'intention de faciliter l'exécution du Reichsmarschall allemand par pendaison ! Pour le bien de l'Allemagne, il n'aurait pu le permettre. Dans une autre note destinée au commandant de la prison, il dira qu'aucun des gardes n'était cependant à blâmer pour ne pas avoir trouvé son ampoule de cyanure car il était arrivé à la prison avec celle-ci cachée dans un pot de crème capillaire.

    Quelques heures avant sa mise à mort, le 15 octobre 1946, le morphinomane nazi, allégé d'une quarantaine de kilos disgracieux (photo ci-contre) se suicidera donc sans que l'on en sache beaucoup plus. On évoquera des années durant une possible complicité nouée à l'intérieur de la prison, mais sans pouvoir trouver qui avait pu faillir à ses obligations et procurer à l'adjoint d'HITLER de quoi parvenir à ses fins. Herbert Lee STIVERS (Photo en tête d'article), un métallurgiste à la retraite dans le sud de la Californie, qui était un ancien gardien de la prison militaire de Nuremberg où avait été enfermé le nazi affirmera longtemps après, le 7 février 2005, dans une interview au Los Angeles Times, que c'était lui qui avait remis à Hermann GOERING, numéro deux du régime nazi, la capsule de cyanure qui lui avait permis de se suicider, quelques heures avant sa pendaison. Mais aucune preuve matérielle n'a cependant permis de confirmer cette version, même si celle-ci paraît très vraisemblable aux experts. D'autant que le Los Angeles Times avait pu obtenir confirmation, dans les archives militaires, que Lee STIVERS était bien gardien pendant le procès de Nuremberg et qu'il avait été chargé de veiller sur Hermann GOERING. Mais Lee STIVERS n'était pas le premier soldat américain à déclarer avoir aidé GOERING à se suicider, alors...

    Herbert Lee Stivers... aurait-il favorisé le suicide de Goering !

    D'après l'intéressé, alors qu'il était jeune soldat et qu'il n'avait que 19 ans, celui-ci se serait fait "draguer" par une jeune et jolie Allemande, Mona, qui lui aurait présenté deux hommes, Erich et Mathias. Ils lui auraient demandé de remettre au leader nazi des notes écrites et un stylo qui aurait contenu un médicament, précisant que l'ancien héros de la première guerre mondiale et chef de la Luftwaffe était un "homme très malade" et qu'il avait besoin de ce médicament pour tenir. C'est donc pour les beaux yeux de Mona que Lee STIVERS aurait accepté de rendre ce service. Deux semaines après avoir reçu le poison et juste avant d'être exécuté, GOERING a mis fin à ses jours, laissant un mot dans lequel il disait avoir été en possession d'un comprimé de cyanure tout au long des onze mois qu'avait duré son procès pour crimes de guerre. STIVERS a gardé le silence sur cette affaire pendant soixante ans, craignant d'être poursuivi en justice, jusqu'à ce que sa fille réussisse à le convaincre d'en rendre les détails publics afin de soulager sa conscience. Le soldat américain aurait rendu le stylo à la jeune fille après que la capsule eut été transmise à son destinataire et ne l'aurait plus jamais revue. « Je pense qu'elle m'a utilisé et je n'aurais jamais accepté en connaissance de cause une chose dont j'aurais pu imaginer qu'elle serait utilisée pour aider quelqu'un à échapper à la potence, a-t-il ajouté. Je me suis senti très mal après son suicide. J'avais un drôle de sentiment. Je ne pensais pas qu'il aurait pu d'une quelconque manière l'avoir cachée sur son corps », a encore confié l'ex-soldat qui est décédé en 2018, treize ans après cette confession. On précise que GOERING aurait profité de l'un de ses plis de chair ventraux pour dissimuler cette capsule sans que l'on puisse la voir. 

    Une autre explication a néanmoins été donnée, évoquant un second Américain du nom de Jack G. WHEELIS, qui aurait récupéré la pilule de cyanure de GOERING lors de son arrestation par les Alliés et que celui-ci la lui aurait donnée à charge pour qu'il la garde avec le reste de ses affaires. WHEELIS aurait reçu en échange pour prix de son silence des objets de valeur, comme une montre en or et un étui à cigarettes.

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