• Kurt Christmann, un tueur nazi au nom religieux

    Kurt Christmann, le tueur nazi au nom bizarre

    Né en 1907 à Munich Kurt CHRISTMANN a découvert l'univers nazi dès 1920 en qualité de membre de la SA dans les organisations « SA-Sturm Klintsch » et « Jungsturm Adolf Hitler ». En 1923 il participera même au putsch d'Adolf HITLER à Munich. CHRISTMANN avec un nom qui ne s'invente pas rejoindra la SS et le parti nazi NSDAP en 1933, obtenant en 1934 son doctorat en droit, il officiera quelque temps en qualité d'avocat. C'était un athlète doué qui a remporté le championnat allemand de canoë ainsi que le championnat de ski de la police allemande. Grâce à ses activités sportives, il sera placé à la tête de la division pour les sports d’hiver des SS. En 1938, il sera envoyé à Vienne, Autriche, pour travailler avec la Gestapo. Puis par la suite, à Innsbruck de 1939 à 1942 avant d'être en charge de la Gestapo dans la ville autrichienne de Salzburg. En août 1942 il était chef de l'Einsatz-kommando 10 a à Krasnodar.

    Commandant des Einsatzgruppen le colonel Kurt CHRISTMANN, lorsqu’il s’est enfui en Allemagne, selon des témoins oculaires, a d’abord envoyé des bagages pleins d’or, qu'il avait pillé à des morts. Des filles qu'il avait arrêtées, il a fait des concubines et un jour, pendant une opération punitive, il a personnellement violé et tué deux petites filles. Des charges qui pèseront lourd dans ce qui lui sera ensuite reproché.

    Il sera arrêté en 1945 et interné dans le camp de Dachau il parviendra à s'en échapper. Gagnant Rome, il bénéficiera lui aussi des bons services des vendus de l'église romaine catholique et il pourra gagner l'Amérique du sud et l'Argentine. En 1956, alors que l'Allemagne était redevenue amnésique, il sera en mesure de regagner son pays où n'ayant pu redevenir avocat il créera son entreprise dans le secteur immobilier. Au cours d'un procès qui s'était tenu après la guerre, alors qu'il était absent de la salle d’audience, ses fautes de chef de la Gestapo et des Einsatzgruppen, autant que celles du commandant de la 17e armée allemande, le général Richard RUOFF, seront soulignées. Les actions spécifiques de chacun des complices nazis, qui avaient été pris examinées et au procès, il y avait des preuves complètes de leur culpabilité. Ils n’avaient aucune raison de nier, soulignera le représentant soviétique Valery KASYANOV parce que les accusés avaient personnellement participé aux massacres et tortures de leurs compatriotes, après des rafles et des arrestations. Au cours du procès, les informations fournies par la commission d’urgence ont été examinées, 22 témoins ont été interrogés, des documents d’examen médico-légal des corps de 623 citoyens soviétiques tués par les nazis et leurs complices ont été annoncés. Ce n’est qu’en 1979 que la partie soviétique réussira à obtenir que soit jugé Kurt CHRISTMANN qui avait certes élevé avec succès sa fille, et travaillé comme courtier immobilier, ce qui ne le disculpait pas pour autant des crimes qu'il avait commis durant la guerre. Le 19 décembre 1980 il sera donc poursuivi par le tribunal de Munich pour implication dans ces crimes de guerre et condamné à dix années d'emprisonnement. 

    Il décédera le 4 avril 1987.

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