• Brian Wilson, le génial Beach Boy

    Brian Wilson, le Beach Boy génial

    Brian Wilson, le Beach Boy génial

    Avec les BEATLES auxquels ils auront survécu dans les années soixante-dix et même quatre-vingt, ils auront longtemps occupé le devant de la scène et même pendant quelque temps les sommets des hits, notamment avec une de leurs chansons fétiches Good vibrations. le groupe se distinguant d'abord et surtout par ses chansons aux vocaux élaborés et très mélodieux. Un style que reprendra une dizaine d'années plus tard les BEE GEES pendant la période disco. C'est d'ailleurs le premier groupe américain à avoir vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde. Mais s'il y a un des cinq BEACH BOYS qui faisait office de patron du groupe, c'est bien Brian WILSON (ci-contre) le créateur et aîné des trois frères WILSON : Carl, Dennis et Brian et de leur cousin Mike LOVE. Ne serait-ce que par des compétences qui lui auront permis de viser toujours plus haut avec des mélodies qui sont restées inoubliables comme God only knows ou I get around. Encore que les premières se soient inspirées des rock'n roll à succès comme Sweet little sixteen de Chuck BERRY. Mais tout ne se passait pas toujours bien entre Mike LOVE et Brian WILSON, Mike reprochant aux autres d'avoir voulu trop s'éloigner des premières compositions du groupe. En 1961, lors des tout premiers enregistrements, à un moment où les jeunes gens cherchaient encore leurs marques, David MARKS un sixième garçon avait fait office de guitariste, remplaçant parfois Al JARDINE. Un peu plus tard, ce sera un dénommé Bruce JOHNSTON qui sera amené à pallier les défaillances scéniques de Brian.

    A partir de l'été 1962 et l'inoubliable Surfin Safari enregistré sous le label Capitol records la route s'ouvrira pour cette quintette de garçons et leurs sempiternelles chemises à rayures, amateurs de jeux de plage et du surf qui faisait fureur en Californie, d'où ce titre porte-bonheur. Mais tout n'était pas rose pour les jeunes gens qui étaient soumis à l'autorité du père des trois WILSON, Murray, une sorte de tyran domestique et une véritable brute. On dit même que la surdité de Brian apparue un peu plus tard aurait été due aux coups administrés à l'aîné des garçons par leur père Murray. Il est probable que Brian, qui avait pris la décision de quitter le groupe en octobre 1964 après un début de dépression, préférait de loin la composition et la création aux tournées. C'était une sorte d'homme de l'ombre, un garçon ténébreux qui était mélancolique dont on dit aussi qu'il préférait rester au lit pour encore mieux composer et trouver de parfaites harmonies. Pet sounds un album enregistré en 1966 qui marquait un très net changement d'orientation des compositions et qui avait été loué par la critique ne rencontrera pas le succès auprès du public, ce qui ajoutera au spleen de Brian alors que cet album reste une réelle merveille par la diversité de ce qui est montré. Pour leurs proches, Brian en aurait eu marre de s'identifier aux voitures de sport et aux sons du début et qu'il avait voulu réaliser quelque chose d'autre.

    Brian Wilson, le génial Beach BoyDevant le début de dépression qui avait terrassé Brian, les quatre autres n'auront donc d'autre solution que de faire appel à Glenn CAMPBELL puis à Bruce JOHNSTON pour le remplacer lors des tournées et concerts donnés en public. Aidés par Phil SPECTOR, un producteur de génie (Photo ci-contre), les BEACH BOYS tiendront cependant grâce à leurs nouveaux sons face aux BEATLES malgré la notoriété grandissante du groupe anglais à partir de 1965. En 1969, les tournées et les récitals entrepris mèneront même les BEACH BOYS jusqu'en France où ils se produiront à l'Olympia avec à leur tête un Mike LOVE devenu barbu qui s'était vêtu pour l'occasion d'une longue cape blanche. Hélas, le LSD avait commencé à faire perdre la tête à Brian qui supportait mal tous ces stupéfiants au point de douter de lui comme ce sera le cas à partir de la fin de l'année 1966. En 1972, Bruce JOHNSTON parti, Ricky FATAAR et Blondie CHAPLIN rejoindront le groupe. C'est donc une dépendance à la drogue qui avait précipité Brian WILSON aux portes de la folie et dans des abîmes comme la paranoïa d'où il reviendra ensuite de plus en plus difficilement jusqu'à ce que tout finisse dans les années soixante-dix. Son frère Dennis WILSON en état d'ébriété se noiera en 1983 et un autre des trois WILSON, Carl, atteint d'un cancer disparaîtra en 1998. Ce qui n'empêchera néanmoins pas Brian WILSON de poursuivre sa carrière en solo entre de très courtes rémissions avant de réunir autour de lui un nouveau groupe à partir de 1999. Et à Mike LOVE d'avoir complètement pris ses distances avec Brian WILSON et Al JARDINE au terme de plusieurs procès.

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