• A propos du vrai "faux suicide organisé" de Pierre Bérégovoy de mai 1993

    Le suicide "organisé" de Pierre Bérégovoy

    L'étrange suicide "organisé" de Pierre BérégovoyLe 1er mai 1993 à Nevers mourait l'ancien Premier Ministre Pierre BEREGOVOY sans que, depuis, une enquête sérieuse ne revienne sur ce prétendu suicide. Prétendu, parce que ce suicide aura été annoncé trop tôt, dès 20h00 selon le journaliste Dominique LABARRIERE. Dans un ouvrage publié chez LA TABLE RONDE (ci-contre), il était revenu sur cette affaire dix ans après les faits. En effet, avant même que l'on rapatrie le corps de l'ancien Premier Ministre du Président MITTERRAND à l'Hôpital du Val-de-Grâce, pour, semble-t-il, traiter cette affaire et les questions qu'elle ne manquait pas de poser, ce suicide sera annoncé. Dès 19H30 et avant que l'on revienne dessus en admettant que l'ancien haut responsable était dans le coma.

    Que cette thèse du suicide ait pu être officialisée avant même que l'on mène une enquête approfondie ne manque pas de choquer, même longtemps après cette disparition. L'auteur de l'ouvrage publié se demande pourquoi on a pas cherché à diriger le corps de Pierre BEREGOVOY vers l'Hôpital de Nevers afin de lui apporter les premiers soins avant de le diriger vers le Val-de-Grâce ? Comme si on avait voulu perdre du temps et tout mettre en oeuvre pour ne pas le sauver ! D'autres questions ne manquent pas. Notamment celle de savoir pour quelle raison, aucun rapport d'autopsie n'avait jamais été publié, même à la demande de ses proches ? Reste aussi l'énigme autour de ce carnet noir que l'on a pas réussi à retrouver dans l'une des poches de son veston, ce carnet dans lequel l'ancien ministre notait tous ses rendez-vous ? A 17H50, vingt minutes avant que le ministre se donne la mort, dans un reportage réalisé par FR3 Bourgogne lors de la remise de distinctions sportives à Nevers, on voit encore un Pierre BEREGOVOY détendu remettre dans la poche de son veston ce carnet noir qui disparaîtra curieusement après coup. Il y a bien quelqu'un qui aura eu entre les mains cet agenda, déplorera le journaliste Dominique LABARRIERE. On a également parlé d'un acte de désespérance et d'une tendance dépressive de l'intéressé, alors qu'on a laissé à sa portée un Magnum 357 dans la boîte à gants de sa voiture ! Cela en oubliant de préciser que deux impacts de balle de plus petit calibre (6.35 ou 7.65) avaient été retrouvés sur le corps, ce qui démontrerait que ce n'est pas le Magnum 357 qui aurait servi au suicide mais une autre arme jamais retrouvée sur le chemin de halage du canal de la Jonction à Nevers. Ce qui laisse supposer que c'est bien un échange qui avait été prévu sur les bords de celui-ci avec l'ancien ministre et des hommes venus récupérer des documents et non les deux tueurs qu'il aura trouvé devant lui ! Une version accréditée par le témoignage tardif d'un auteur-compositeur, un certain Pascal MORNAC qui aurait entendu deux coups de feu non loin du drame et qui aurait été sommé de dégager par deux individus qui n'avaient rien à voir avec le garde du corps Sylvain LESPORT. On notera qu'une enquête diligentée par les Renseignements Généraux et menée par l'ancien directeur départemental des RG de la Nièvre, a conclu en 2001 à un assassinat. Mais sans qu'aucun élément matériel ne puisse accréditer cette thèse.

    Alors, qui aura fait tuer BERE ? Au-delà de cette histoire de chiens jetés en pâture par Tonton MITTERRAND lors des obsèques de l'intéressé, qui reste un très grand moment d'hypocrisie, il est aujourd'hui admis que l'homme du Franc fort au sein du SME ait pu avoir des projets présidentiels, et cela dès 1987, et qu'il ait subitement pu devenir dangereux pour certains de ses "amis" socialistes. D'autant que son discours d'intronisation à l'Assemblée Nationale en 1992, foncièrement anti corruption, avait été mal perçu et qu'il convenait donc de le "mouiller" pour l'empêcher de nuire et de révéler les noms qu'il détenait sur "une liste" qu'il avait brandie devant les parlementaires. Sans doute en livrant des informations à un média comme le Canard enchaîné quant à l'octroi de ce prêt de 1 million de francs par l'un des amis du Président, un certain Roger-Patrice PELAT. Lequel avait été mêlé à une affaire scabreuse de délit d'initiés mettant en cause un grand nombre d'intermédiaires financiers et quelques hauts responsables comme le directeur de cabinet de BEREGOVOY, un certain Alain BOUBLIL. Une trame qui aura servi à fabriquer l'un des mensonges d'Etat les plus rocambolesques de ces dernières années !

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