• Lise de Baissac, l'espionne distinguée

    Avec la très distinguée Lise de BAISSAC, voici une héroïne dont on entend rarement parler et pourtant ! Pourtant, nous lui devons ainsi qu'à quelques autres d'avoir pu nous défaire en 1945 d'une sacrée quantité de nazis ! Sans imaginer que ces salauds referaient surface depuis autour d'un certain Klaus SCHWAB, le vieux copain de notre Président de quatre sous !

    Née le 11 mai 1905 à Curepipe sur l'Ile Maurice dans une riche famille, Lise Marie Jeannette de BAISSAC surnommée "Odile" lors d'une première mission fera assez vite partie des agents recrutés dans le cadre d'un S.O.E (un service des opérations spéciales) créé par Winston CHURCHILL. Il fallait coordonner depuis l'Angleterre des actions de subversion en France occupée comme dans d'autres pays occupés. Sans doute aussi parce que cette présentatrice et traductrice radio parlait aussi bien le français que l'anglais et qu'elle avait bénéficié d'une recommandation de son frère Claude. Après une formation à Hampshire elle sera parachutée le 25 septembre 1942 à Poitiers où elle sera amenée après avoir mis en place un réseau, à organiser des sabotages et à prendre des renseignements sur les faits et gestes des Allemands en tant qu'agent de liaison. Rappelée à Londres le 16 août après l'infiltration de son réseau Prosper où elle aurait été en danger, elle y deviendra instructeur avant de repartir pour la France le 9 avril 1944 où elle sera déposée avec Violette SZABO près de Villers-les-Ormes sous un nouveau nom de guerre, celui de "Marguerite". Elle aura l'occasion d'y travailler en collaboration avec son frère Claude. Entre mai et le débarquement, elle organisera trente-cinq parachutages et aura la charge de monter plusieurs équipes.

    Nommée chevalier de la Légion d'honneur, Membre de l'Empire britannique et décorée de la croix de guerre 1939-1945, elle est décédée le 28 mars 2004 à Marseille à l'âge de 98 ans, Marseille où elle s'était installée un demi-siècle plus tôt.

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  • Facebook n'aime pas nos articles !

    Depuis la fin juillet, FACEBOOK a décidé de nous rendre la vie impossible en censurant certains de nos articles comme ceux consacrés à GELI RAUBAL, à Joseph GOEBBELS le manipulateur manipulé et à la Gestapo et ses outrances. Des articles qui seraient jugés contraires aux standards de la communauté... Des standards de la communauté qui s'attardent néanmoins sur cette prétendue oeuvre d'art représentant au musée de Tokyo une oeuvre de Miriam CAHN avec un enfant pratiquant une fellation à un adulte, en autorisant des liens et des commentaires et sans que quiconque soit curieusement choqué (voir ci-dessous).

    Facebook n'aime pas nos articles !

    Mais ce qui paraît étrange, c'est que ces mêmes articles aujourd'hui censurés avaient déjà fait l'objet d'une diffusion et ils n'avaient jusqu'alors jamais choqué. Mieux même puisqu'une première sanction avait été corrigée et que nous avions reçu des excuses de FACEBOOK le 9 août à propos de l'article sur Joseph Goebbels (voir c-dessous). Y aurait-il donc d'autres raisons qui se cacheraient derrière ces sanctions devenues soudain répétitives ? Et surtout le fait que nous soyons devenus de vigoureux opposants à la politique gouvernementale menée sous la conduite du gourou en chef de la secte LaREM, un certain Klaus SCHWAB ? C'est plus que probable.

    Nous introduisons cependant une demande de réexamen auprès du Conseil de Surveillance mais nous n'insisterons pas et nous serons vraisemblablement amenés à fermes les pages FACEBOOK que nous animions jusqu'ici. Croyez bien chers amis que nous en sommes désolés car ces articles faisaient souvent l'objet d'éloges de ceux qui en prenaient connaissance.

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  • Brian Wilson, le Beach Boy génial

    Brian Wilson, le Beach Boy génial

    Avec les BEATLES auxquels ils auront survécu dans les années soixante-dix et même quatre-vingt, ils auront longtemps occupé le devant de la scène et même pendant quelque temps les sommets des hits, notamment avec une de leurs chansons fétiches Good vibrations. le groupe se distinguant d'abord et surtout par ses chansons aux vocaux élaborés et très mélodieux. Un style que reprendra une dizaine d'années plus tard les BEE GEES pendant la période disco. C'est d'ailleurs le premier groupe américain à avoir vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde. Mais s'il y a un des cinq BEACH BOYS qui faisait office de patron du groupe, c'est bien Brian WILSON (ci-contre) le créateur et aîné des trois frères WILSON : Carl, Dennis et Brian et de leur cousin Mike LOVE. Ne serait-ce que par des compétences qui lui auront permis de viser toujours plus haut avec des mélodies qui sont restées inoubliables comme God only knows ou I get around. Encore que les premières se soient inspirées des rock'n roll à succès comme Sweet little sixteen de Chuck BERRY. Mais tout ne se passait pas toujours bien entre Mike LOVE et Brian WILSON, Mike reprochant aux autres d'avoir voulu trop s'éloigner des premières compositions du groupe. En 1961, lors des tout premiers enregistrements, à un moment où les jeunes gens cherchaient encore leurs marques, David MARKS un sixième garçon avait fait office de guitariste, remplaçant parfois Al JARDINE. Un peu plus tard, ce sera un dénommé Bruce JOHNSTON qui sera amené à pallier les défaillances scéniques de Brian.

    A partir de l'été 1962 et l'inoubliable Surfin Safari enregistré sous le label Capitol records la route s'ouvrira pour cette quintette de garçons et leurs sempiternelles chemises à rayures, amateurs de jeux de plage et du surf qui faisait fureur en Californie, d'où ce titre porte-bonheur. Mais tout n'était pas rose pour les jeunes gens qui étaient soumis à l'autorité du père des trois WILSON, Murray, une sorte de tyran domestique et une véritable brute. On dit même que la surdité de Brian apparue un peu plus tard aurait été due aux coups administrés à l'aîné des garçons par leur père Murray. Il est probable que Brian, qui avait pris la décision de quitter le groupe en octobre 1964 après un début de dépression, préférait de loin la composition et la création aux tournées. C'était une sorte d'homme de l'ombre, un garçon ténébreux qui était mélancolique dont on dit aussi qu'il préférait rester au lit pour encore mieux composer et trouver de parfaites harmonies. Pet sounds un album enregistré en 1966 qui marquait un très net changement d'orientation des compositions et qui avait été loué par la critique ne rencontrera pas le succès auprès du public, ce qui ajoutera au spleen de Brian alors que cet album reste une réelle merveille par la diversité de ce qui est montré. Pour leurs proches, Brian en aurait eu marre de s'identifier aux voitures de sport et aux sons du début et qu'il avait voulu réaliser quelque chose d'autre.

    Brian Wilson, le génial Beach BoyDevant le début de dépression qui avait terrassé Brian, les quatre autres n'auront donc d'autre solution que de faire appel à Glenn CAMPBELL puis à Bruce JOHNSTON pour le remplacer lors des tournées et concerts donnés en public. Aidés par Phil SPECTOR, un producteur de génie (Photo ci-contre), les BEACH BOYS tiendront cependant grâce à leurs nouveaux sons face aux BEATLES malgré la notoriété grandissante du groupe anglais à partir de 1965. En 1969, les tournées et les récitals entrepris mèneront même les BEACH BOYS jusqu'en France où ils se produiront à l'Olympia avec à leur tête un Mike LOVE devenu barbu qui s'était vêtu pour l'occasion d'une longue cape blanche. Hélas, le LSD avait commencé à faire perdre la tête à Brian qui supportait mal tous ces stupéfiants au point de douter de lui comme ce sera le cas à partir de la fin de l'année 1966. En 1972, Bruce JOHNSTON parti, Ricky FATAAR et Blondie CHAPLIN rejoindront le groupe. C'est donc une dépendance à la drogue qui avait précipité Brian WILSON aux portes de la folie et dans des abîmes comme la paranoïa d'où il reviendra ensuite de plus en plus difficilement jusqu'à ce que tout finisse dans les années soixante-dix. Son frère Dennis WILSON en état d'ébriété se noiera en 1983 et un autre des trois WILSON, Carl, atteint d'un cancer disparaîtra en 1998. Ce qui n'empêchera néanmoins pas Brian WILSON de poursuivre sa carrière en solo entre de très courtes rémissions avant de réunir autour de lui un nouveau groupe à partir de 1999. Et à Mike LOVE d'avoir complètement pris ses distances avec Brian WILSON et Al JARDINE au terme de plusieurs procès.

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  •  Autour du procès du Maréchal Pétain...

    Le 9 août 1945  se tenait un procès, l'un de ceux dont on rêverait même aujourd'hui pour condamner d'autres prédateurs qui continuent, eux, d'agir dans l'ombre comme la secte actuellement au pouvoir (scandale du COVID, tueries dans les EHPAD...)

    Autour du procès du Maréchal Pétain...Ce 9 août-là, on jugeait un homme qui, lui aussi, s'était rendu coupable non seulement de collaboration avec les nazis, mais de crimes contre l'humanité. Faut-il rappeler tous les Juifs sacrifiés au cours des multiples rafles, ce Vel d'Hiv de juillet 1942 et les nombreuses tueries organisées par les miliciens du dénommé Joseph DARNAND. C'est moi seul que l'histoire jugera, dira t-il au moment de son procès et, en août 1945, 67% des Français étaient pour une condamnation de PETAIN. Condamnation qu'ils obtiendront puisque le héros de Verdun sera à l'issue de son procès condamné à mort. Salle comble, ambiance surchauffée, il est vrai que l'on avait assisté en août 1945 au procès d'un homme de 89 ans, qui, droit comme un "i" avait claqué ses talons en se présentant à la Cour, visiblement assez frais que dépeignait dans le reportage qui suit un Frédéric POTTECHER visiblement amusé mais qui, pour son défenseur l'avocat Jacques ISORNI, était absent et qui s'était seulement contenté de lire à l'adresse de ses juges un discours préparé à l'avance.

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