• Otto Abetz, l'Allemand antisémite qui aimait la France !

    Otto Abetz, l'antisémite qui aimait la FranceAimant passer aux yeux de ses supérieurs, quels qu'ils soient, comme le rouage indispensable, le diplomate Otto ABETZ, en fin manipulateur, fut ambassadeur d'Allemagne à Paris durant la guerre. Si son nom n'est pas souvent associé aux atrocités nazies, c'est sans doute parce qu'il était un manoeuvrier attentif à l'image qu'il donnait autour de lui. Cela lui permettra d'échapper à la potence à Nuremberg à la fin du conflit. Pourtant, il fut chargé après la signature de l'armistice d'un traitement particulier de notre pays facilité par les liens d'amitié qu'il avait noués avec des affairistes politiques comme LAVAL et DRIEU LA ROCHELLE. Antisémite comme la très grande majorité des autres nazis, il était cependant favorable, à l'inverse d'Adolf HITLER, à un rapprochement franco-allemand opéré cependant sous la botte allemande. Placé en concurrence avec les services militaires, ABETZ déploiera de multiples initiatives nouant énormément de contacts pour marquer son terrain et affirmer ses prérogatives. Cela ne fonctionnera pas toujours et fin 1942, il sera rappelé à Berlin avant de reprendre sa place quelques mois plus tard. Epoux de Suzanne de BRUYKER, une Française secrétaire d'un journaliste collaborationniste, il apparaîtra, et on le sait moins, comme ayant été l'un des organisateurs de la rafle du Vel d'Hiv en juillet 1942 tout en prenant soin de ne pas être montré du doigt. Rien d'étonnant puisqu'à l'été 1940, il avait déjà appuyé les premières initiatives en vue de la persécution des Juifs, alors qu’il venait tout juste de s'installer dans son ambassade de la rue de Lille. Ce qui aurait dû lui valoir en octobre 1946 la corde pour crimes contre l'humanité. La responsabilité de la guerre étant attribuée aux Juifs, ABETZ, amateur d’art éclairé, prendra dès le début de l'occupation allemande toutes les dispositions utiles pour s'approprier leurs biens, notamment les œuvres d’art qu'ils détenaient. Sur ordre de HITLER, il en mettra un bon nombre en sécurité, en se servant d’ailleurs dans les appartements des ROTHSCHILD pour meubler sa propre ambassade de la rue de Lille.

    Condamné à seulement vingt ans de travaux forcés en 1949, il sera libéré en... 1954 et mourra finalement dans un accident de voiture en 1958.

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