• Les crimes de la phalange Waffen SS Das Reich et Oradour-sur-Glane...

    Les crimes de la phalange SS Das Reich...

     

    Les crimes de la phalange SS Das Reich...

    On le sait aujourd'hui, la phalange Waffen SS Das Reich s'est livrée à des exactions coupables et à l'assassinat d'un certain nombre de populations civiles, tant en Biélorussie qu'en Ukraine lors de l'expansion des troupes allemandes à l'est. En France, après s'être reformée dans les environs de Montauban et alors qu'elle gagnait la Normandie, ce sera également le cas à Oradour-sur-Glane. Une bourgade paisible où, après la pendaison à Tulle de 99 otages et d'autres tueries comme à Argenton-sur-Creuse, une brigade de la phalange laissera 642 morts sur une route la conduisant vers Caen et Saint-Lo, prétextant qu'un des leurs, le Major KAMPF avait été enlevé par des unités de la Résistance, celles du futur maire de Limoges Georges GUINGOUIN et qu'elle avait découvert à Oradour une importante cache d'armes. Celui que l'on considérait comme "Le premier maquisard de France" fera tuer le major un peu plus tard après avoir appris ce qui s'était passé à Oradour. Malgré la véhémente protestation de Vichy et une fois en Normandie, les auteurs du massacre d'Oradour feront preuve d'une égale férocité puisque l'ensemble des prisonniers américains qu'ils captureront seront immédiatement fusillés. Cette brigade de la Waffen SS Das Reich ne sera pas la seule à commettre de telles atrocités puisque deux mois plus tard à Maillé, en Touraine, la 17ème division se livrera à un autre saccage en tuant et en massacrant un autre village entier ! Sans remettre en question l'opiniâtre succès obtenu en Normandie par les Alliés, il est admis que le retard apporté par la brigade SS à se déplacer de Montauban vers Saint-Lo ait pu être préjudiciable aux intérêts des nazis.

    D'autres unités similaires à cette brigade commettront d'autres sévices en Grèce, en Belgique ou en Italie comme le 12 août 1944 dans un village. Pourtant, jamais aucun des participants à ces tueries ne sera réellement inquiété, le général LAMMERDING n'ayant pu être extradé en France en vue du procès organisé à Bordeaux au début de l'année 1953. D'autres mettront tout en oeuvre pour se faire oublier, allant jusqu'à la dissimulation même auprès d'êtres qui leur étaient chers, peu fiers d'avoir participé à de telles exactions. On a du mal à croire que cela ait pu exister dira un survivant de la politique d'élimination opérée à l'est. Chez des nazis méprisants, on prétendra n'avoir éliminé que des sous-hommes, mais au vu de ce qu'on sait aujourd'hui, on peut légitimement se demander qui étaient vraiment les sous-hommes ? Surtout pour s'être comportés d'une pareille façon ?

    Le reportage de France-Télévision et d'Arte qui suit, revient sur ces monstruosités.

     

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