• La Résistance contre les nazis... Comment a-t-elle fait pour se financer ?

    La Résistance... Comment a-t-elle fait pour se financer ?Ce reportage qui suit ci-dessous est assez complet et il est consacré à ces moyens dont la Résistance avait besoin en juin 1940 pour lutter contre les nazis. Du moins jusqu'à ce 26 juillet 1944 où, à 19h38, leurs envies ayant décuplé, un hold-up patriotique sera commis par des Résistants qui arrêteront un convoi de chemin de fer à Neuvic-sur-Isle pour s'approprier un butin appréciable de 2 milliards et 280 millions de francs de l'époque (soit l'équivalent de 400 millions d'euros d'aujourd'hui). Une affaire que l'on parviendra difficilement à démêler si tant est qu'elle l'ait vraiment été depuis l'été 1944 !

    Cette enquête est très bien faite puisqu'elle revient sur les débuts d'un mouvement sans le sou en juin 1940 et sur les premiers dons modestes qui ne permettaient pas grand-chose, sinon de se payer le papier servant à l'impression des tracts appelant à résister aux nazis et parachutés à des endroits soigneusement ciblés ! Le 7 août 1940, entre le général de GAULLE et Winston CHURCHILL il sera convenu que les fonds avancés par le Trésor Britannique à la France Libre devront remboursés à la fin des hostilités, ce qui sera le cas, mais après bien des tracas puisque le vieux lion britannique, suivant une recommandation du Président ROOSEVELT, coupera les vivres à de GAULLE en 1943, à in moment où les Américains avaient plutôt choisi d'être sensibles aux théories du général GIRAUD. Le Président ROOSEVELT n'était en effet pas resté sur une très bonne impression du général de GAULLE qu'il considérait comme un dictateur.

    La Résistance contre les nazis... Comment a-t-elle fait pour se financer ?Un gigantesque jeu de dupes qui manquera de précipiter la fin des différents mouvements de résistance. Jusqu'à la fin de l'année 1941, les différents mouvements de résistance ne vivront en France que grâce à la générosité de quelques donateurs. Une époque bien compliquée dont se souvient l'ancien résistant et historien J-L. CREMIEUX (ci-contre). Tout cela avant que s'organisent entre les mains de plusieurs patriotes déterminants comme Jean MOULIN des opérations survie. Des prélèvements seront ainsi opérés dès 1944 chez certaines institutions financières comme LA POSTE ou les banques en échange de bons de réquisition signés par les résistants et leurs représentants. Suivront quantité d'événements qui profiteront à un mouvement fortifié par le débarquement allié de juin 1944. Et jusqu'à ce que survienne le 26 juillet 1944 à Neuvic-sur-Isle ce hold-up, sans conteste l'un des plus gros casses de l'histoire, puisqu'on aura du mal à déterminer ce qu'étaient devenus les quelques 400 millions d'euros captés ce jour-là.

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