• Bernhard Stempfle, un maître-chanteur qu'Hitler jugeait dangereux

    Bernhard Stempfle, un maître-chanteur qu'Hitler jugeait dangereux

    Bernhard Stempfle, un maître-chanteur dangereuxPlus personne n'évoque aujourd'hui ce Père STEMPFLE, un moine défroqué dont on dit qu'il aurait participé en qualité de correcteur à la rédaction du brûlot nazi Mein Kampf. Au vu de ce que l'on sait de ce personnage éditeur et journaliste antisémite fanatique qui appelait à une persécution des Juifs, c'est presque dommage. Car, enfin, un tel témoin qui aurait été à la fois l'un des piliers essentiels de la rédaction d'un tel ouvrage et, de l'autre, le détenteur d'une lettre écrite de la main même d'Adolf HITLER à sa nièce Geli RAUBAL, cela aurait passionné bien des enquêteurs. « Mon oncle est un monstre, aurait-elle dit à l'un de ses intimes, et tu ne saurais croire les choses qu'il m'oblige à faire ! » Des choses qui auraient même été répugnantes. Aurait-il été tué parce qu’il en savait trop sur la relation entre le dictateur et sa nièce qu'il aurait rencontrée l'avant-veille de sa mort, ou parce qu'il aurait pu prouver la piètre qualité de l'écrit d'un Führer qui n'aurait jamais accepté être l'auteur d'une sous production ? Encore qu'ils auraient été trois à s'atteler aux nombreuses corrections et reprises du texte : celui qui faisait office de secrétaire du futur dictateur, Rudolf HESS, un autre antisémite, Josef CZERNY et donc Bernhard STEMPFLE. Beaucoup l'ont souligné, le style du dictateur était confus et l'ensemble des points développés dans l'ouvrage était un véritable fatras et c'est sans doute pourquoi on a longtemps ignoré sa nocivité. On prétend aussi à propos de la disparition de la nièce du Führer, que c'est le chauffeur d'HITLER, un certain Emil MAURICE, celui qui avait frayé avec La jeune Geli, qui aurait tué STEMPFLE le 1er juillet 1934, ce qui impliquerait donc que les deux hommes n'aient pas nourri après le suicide de la jeune nièce du dictateur d'aussi mauvaises relations que ce qu'on a bien voulu dire.  

    Bernhard STEMPFLE, né en 1882 et décédé brutalement en 1934 pendant "La Nuit des Longs Couteaux" n'aura donc pas vécu assez longtemps pour poursuivre ses activités et, qui sait, pour oser témoigner. Ami d'un autre personnage essentiel lors de la constitution du nazisme, von SEBOTTENDORF, l'un des créateurs de l'Ordre de THULE qui était de retour en Allemagne après s'en être éloigné, qu'auraient pu projeter les deux hommes en 1933 ? Une lettre datée de septembre 1933 évoquait en effet une réunion de l'Ordre mais sans que l'on sache quels auraient été les thèmes abordés. Von SEBOTTENDORF et STEMPFLE avaient-ils parlé ensemble de la disparition de Geli RAUBAL et de l'implication de ce dictateur qu'ils avaient longtemps soutenu au sein de l'ordre ? Si la plupart des commentaires des observateurs soulignent l'existence de points restés inexpliqués, rien n'a pu être à ce jour établi. Mais l'affaire promet de rester, longtemps encore, passionnante. 

    En 1919, utilisant des pseudonymes, il avait publié certains articles dans des journaux tels que le Beobachter Volkischer et le Munchener Beobachter, où il regrettait l'influence destructrice de l'athéisme juif et sur la probable persécution impitoyable des Juifs, afin de défendre la foi et les institutions de l'Église catholique.

     

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