Juin 1940... Adolf HITLER, qui sera un peu plus tard qualifié par certains des siens de "plus grand imbécile de tous les temps", est devenu une sorte de Dieu de la guerre après le succès d'une Blitzkrieg entreprise dans les Ardennes en France. D'autant que cette entreprise réussie succédait à une offensive également couronnée de succès qui avait mis la Pologne à genoux dès le mois de septembre 1939. Il est alors à l'apogée d'une popularité qui déclinera dès la fin de l'année 1941 et les premiers revers nazis face à l'URSS.

En effet, de l'avis de certains de ceux ayant participé à l'offensive contre la France qu'il fera néanmoins reporter vingt-neuf fois jusqu'à mai 1940 avant de se décider, le destin aurait été différent si le dictateur nazi n'avait pas renoncé lors de celle-ci à poursuivre les combattants anglais, préservant 350 000 d'entre eux à Dunkerque. Ils seront ensuite fort utiles pour résister aux bombardements de l'Angleterre entrepris à l'été 1940. Fort heureusement pour les Alliés, il commettra d'autres erreurs manifestes sur lesquelles revient le reportage ci-dessous. Notamment durant l'offensive russe faisant de Stalingrad l'un des tournants majeurs de la guerre en février 1943. Mais sans que la population allemande en soit correctement informée compte tenu d'une propagande nazie que Joseph GOEBBELS s'efforçait de rendre efficace afin de pouvoir savamment manipuler le peuple en lui faisant croire que le grand Reich ne s'inclinerait jamais.

Evoquant sa célèbre résistance contre l'agresseur nazi après que Londres a subi un déferlement meurtrier de bombes à l'été 1940, Winston CHURCHILL, usant de son humour habituel et d'un ton pour le moins moqueur, aura ces mots à l'attention des Allemands et de ce HITLER à la stratégie surprenante à plus d'un titre : "Faites de votre pire, et nous ferons de notre mieux !"

Un reportage à découvrir ou redécouvrir, celui qui évoque la ruée vers l'est et les erreurs qui auront précipité un enlisement des armées nazies devant Stalingrad.