• Lucien Léger

    Lucien Léger

    Magasinier chez les éditions Denoël, que s'est-il donc passé dans la tête de Lucien LEGER pour qu'il en arrive soudain à devenir cet "étrangleur" que tout le pays s'était mis à redouter au début des années soixante ? Etait-ce la santé défaillante de Solange son épouse, souvent internée, qui l'avait incité à changer d'orientation professionnelle et à devenir infirmier au sein d'un hôpital psychiatrique pour qu'il soit mieux en mesure de comprendre ce qu'elle traversait ou tout à fait autre chose ? Ou, qui sait, peut-être bien et plus sûrement l'envie que l'on parle de lui.

    Il avait été surnommé l'étrangleur à la suite des signatures apposées sur chacune des missives qu'il avait adressées à la Police et à la presse. Cinquante-six lettres très exactement pour revendiquer l'enlèvement et le meurtre d'un garçonnet, le petit Luc TARON, et pour s'accuser d'autres crimes - imaginaires, ceux-là - se délectant à l'avance des frissons qu'il fera naître. Après avoir été appréhendé, les enquêteurs retrouveront chez lui le manuscrit d'un polar qu'il avait commencé à écrire et qui était intitulé : Journal d'un assassin. Aussi narcissique que certains autres auteurs de faits restés célèbres, Lucien LEGER semble encore aujourd'hui avoir été un affabulateur qui rêvait surtout d'un tout autre destin et de plus de reconnaissance. Fils d'un modeste tourneur sur métaux ardennais, son père était surnommé "le Niais". Elevé dans une famille très modeste de sept enfants en banlieue parisienne, lui qui rêvait d'être médecin aura dû finalement se contenter d'une place d'infirmier à l'hôpital psychiatrique de Villejuif après cependant un court job dans une maison d'édition. A l'école, le jeune Lucien laisse le souvenir d'un garçon que l'on n'a jamais vu sourire sauf lors de son arrestation (en tête d'article) et lors de son service militaire en Algérie, il sera le témoin d'atrocités qui le révolteront. Curieusement et avant qu'il en commette lui-même même en se faisant passer pour celui qui les avait commises. Mais LEGER n'aura pas la chance d'un autre tueur d'enfants, le dénommé Patrick HENRY, puisque condamné à la perpétuité, il mourra en 2008 après avoir été libéré trois ans plus tôt au terme de 41 ans d'enfermement.

    Le 25 mai 1964, c'est au petit Luc TARON, un gamin de onze ans, que LEGER s'en était pris. Les parents d'abord persuadés que leur fils avait fait une fugue à la suite d'une fâcherie ne préviendront pas la Police. Seulement, deux jours plus tard, le corps de Luc sera retrouvé par un promeneur dans les bois de Verrières-le-Buisson dans l'Essonne, mutilé et étranglé. Il sera longtemps démontré que l'auteur des faits aurait étouffé le petit Luc, non par pulsion, mais par calcul et à des fins tristement médiatiques, pour échapper à la médiocrité de son existence puisqu'au moment de l'affaire il logeait dans une chambre d'hôtel. Un crime que LEGER n'aurait finalement pas commis. Inutile de dire que le commissaire SANSON chargé de l'enquête aura bien du mal à cerner le profil du ravisseur tueur d'enfants. Les parents de Luc seront eux-mêmes entendus. Le 29 mai, quatre jours plus tard, un mot sera retrouvé sous l'essuie-glace d'une voiture en stationnement rue Marignan à Paris, donnant des détails sur les vêtements que portait l'enfant, mot que l'on apportera à la police. Il faudra qu'un homme se présente un jour dans un commissariat pour que les enquêteurs avancent. Le plaignant se serait fait voler sa 2 CV, mais le luxe de détails qu'il donnera finira par le perdre. A plus forte raison après être retourné voir la police quatre jours plus tard et en racontant cette fois-ci que c'était le fameux Etrangleur qui lui avait indiqué par téléphone où retrouver sa voiture qu'il avait empruntée pour tuer un truand à Pigalle. Une histoire à dormir debout qui incitera les enquêteurs à regarder d'un peu plus près ce Lucien LEGER qui insistait alors pour les aider et dont l'écriture ressemblait à s'y méprendre à celle de l'auteur des missives signées l'Etrangleur, d'autant qu'en ce début du mois de juillet 1964, aucun cadavre de truand tué à Pigalle n'avait été retrouvé. Pour LEGER, cet acharnement sera visiblement de trop et une perquisition dans sa chambrette permettra aux enquêteurs de retrouver un papier semblable aux lettres de l'étrangleur, ainsi que le fameux manuscrit qu'il était en train d'écrire. Un document qui ferait même froid dans le dos car on y trouvait un style inquiétant du genre : « J'avance dans la rue après avoir tué le plus seul des innocents passants. Je suis de la graine qui pousse au printemps des monstres ».  

    LEGER aura beau se rétracter après avoir avoué, il ne sera pas davantage cru par son propre défenseur, Maître Albert NAUD qui avait pourtant défendu Pierre LAVAL en 1945 et qui était l'un des partisans de l'abrogation de la peine de mort. Pas plus qu'il ne l'avait été par son tout premier avocat Maître Maurice GARCON. Lors de son procès en mai 1966, il échappera du reste de peu à un lynchage. Pourtant, ce petit homme vêtu d'un costume d'alpaga gris n'avait rien d'un foudre de guerre et lorsque qu'il apparaîtra devant les assises de Seine-et-Oise, à Versailles, les jurés se demanderont comment cet homme avait pu faire trembler la France, quarante jours durant. A la barre, les experts psychiatres insisteront sur les frustrations intellectuelles et affectives de l'accusé, évoquant ce qui l'aura poussé à commettre soudain "un acte exceptionnel" pour prendre de l'envergure. La première expertise soulèvera la possibilité que cet infirmier se soit trouvé dans un "état crépusculaire" au moment où il avait étouffé l'enfant. LEGER fera d'ailleurs état de pertes de connaissance, et son cerveau présentait certaines anomalies détectées lors d'examens radiologiques. Toute l'existence de LEGER est du reste marquée d'une sorte de malédiction et une seule alternative lui sera offerte au terme de débats passionnés : soit l'asile ou la mort si une peine capitale était requise. Maître NAUD n'aura pas la partie facile. « J'ai l'impression, dira t-il, d'être inutile pour la première fois de ma carrière, confessera t-il. Je cherche l'homme mais il se cache toujours derrière le personnage ». Yves TARON, le père du petit Luc qui a fondé la Ligue nationale contre le crime et qui était pour l'application de la peine de mort, avait affirmé en 1980 qu'il tuerait LEGER, « mais pas tout de suite, précisera t-il, juste le temps de lui faire éprouver l'angoisse que ma femme et moi avons connue ».

    1966... Lucien Léger, l'étrangleur

    Deux requêtes en révision seront déposées après sa rétractation, trois recours en grâce et quatorze demandes de libération conditionnelle formulés par les défenseurs successifs de Lucien LEGER. En vain. En 1974, le condamné se montrera plus précis pour étayer sa requête en révision et accusera un certain Georges-Henri MOLINARO et un dénommé Jacques SALCE d'avoir kidnappé l'enfant en raison d'un conflit financier avec le père, Yves TARON. MOLINARO aurait été un ancien de la DST, et l'enfant tué par erreur. Par ailleurs Solange, l'épouse de Lucien LEGER, serait décédée dans d'étranges circonstances menacée par Jacques SALCE. Mais la requête en révision sera rejetéeLe prisonnier qui avait purgé quarante-et-une années de détention devra donc attendre 2005 pour enfin retrouver la liberté alors qu'il se trouvait incarcéré à Tours. Il avait auparavant été incarcéré dans une quinzaine d'établissements pénitentiaires dont la prison de Bapaume, dans le Pas-de-Calais. Solange, sa femme, décédera en 1970 sans qu'il obtienne le droit d'assister à son enterrement. Devenu un détenu modèle, Lucien LEGER aura étudié le droit et la philosophie en prison et les expertises psychiatriques lui étant favorables, le risque de récidive s'était d'après elles retrouvé minime. Il reconnaîtra s'en être sorti mentalement à sa libération grâce à la résilience, toujours aussi peu avare de confessions extraordinaires. Philippe JAENADA qui publiera après sa disparition Le printemps des monstresun ouvrage dans lequel il revient sur ce monstrueux assassinat estime aujourd'hui que Lucien LEGER ne serait effectivement pas l'auteur du crime. LEGER avait seulement envie de se faire arrêter et que l'on parle de l'homme un peu dérangé qu'il était et que l'on trouvait même ennuyeux.

    Au fil du temps, Lucien LEGER a vu des assassins d'enfant entrer et ressortir de prison après une vingtaine d'années de détention mais cela ne l'a pas pour autant anéanti. Il faut aussi reconnaître qu'au moment de sa libération on était en pleine psychose sur la responsabilité des magistrats, et que l'ambiance n'était pas franchement propice à l'élargissement d'une figure de l'histoire du crime, malgré les doutes qui continuent à courir sur les agissements de l'intéressé. Le corps de Lucien LEGER sera retrouvé sans vie le 18 juillet 2008 à son domicile de Laon. Les policiers s'orienteront vers la piste d'une mort naturelle n'ayant trouvé apparemment aucune trace de coup ou autre chose laissant penser à une autre cause de décès.

     

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  • Hilde, la soignante diabolique

    L'hôpital de Meseritz-Obrawalde, véritable maison de l'horreur

    Pour le docteur Hilde WERNICKE, une psychiatre âgée d'une quarantaine d'années, soigner des vieilles femmes âgées faisait partie du quotidien mais un quotidien lugubre quand on sait ce qu'il est advenu de ces pauvres vieilles qui ont été euthanasiées parce qu'elles semblaient être à bout de souffle ! De fonctions assumées à l'établissement médical et de soins Meseritz-Obrawalde, un hôpital psychiatrique situé en Poméranie, resteront quantité de morts souvent inexpliqués qui serviront aux tribunaux pour condamner à mort une soignante qui avait une vision particulière du domaine des soins. Parce qu'elle se plaisait à diagnostiquer des maladies mentales incurables ou une capacité de travail limitée, ce qui entraînait pour la première une peine de mort par gazage. Les gens que l'on avait décidé d'euthanasier à Meseritz-Obrawalde provenaient de vingt-six villes allemandes mais aussi de Pologne et de l'Union Soviétique, arrivant généralement au milieu de la nuit. À la fin de l'année, et surtout en 1943, ces trains arrivaient de plus en plus fréquemment. Toutes les infirmières et infirmières, selon leurs déclarations, ont dû "décharger" les patients. Il fallait bien entendu maintenir une confidentialité absolue sur les meurtres commis et faire en sorte que toutes les euthanasies dispensées soient considérées comme des "morts miséricordieuses" susceptibles de ne pas attirer de trop l'attention des autorités religieuses. En plus de médecins comme Hilde WERNICKE, le personnel infirmier comprenait six soignantes et 21 "Soeurs de la mort" qui seront impliquées dans les tueries. Rien que ça !

    La construction d'un crématorium pour accueillir un plus grand nombre de cadavres avait commencé, mais le projet n'eut pas la possibilité d'être achevé quand les troupes soviétiques libérèrent l'hôpital le 29 janvier 1945. Il est probable que le directeur de l'institution Walter GRABOWSKI, porté disparu depuis le 29 mai 1945, s'était suicidé. Condamnée à mort le 25 mars 1946 par le jury de Berlin pour meurtres délibérés, Hilde WERNICKE sera quant à elle guillotinée le 14 janvier 1947. Alors qu'au début de l'année 1944, cette nazie émérite avait reçu la Croix du mérite de guerre de 2eme classe !

    Le court extrait retrouvé d'un reportage réalisé sur ces euthanasies "prescrites" durant le Troisième Reich fait froid dans le dos !

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  • Affaire Daval, pour tenter de déchiffrer l'indéchiffrable...

    C'est probablement un jeu de rôles qui aura mal tourné. Ou, plus précisément l'histoire d'un jeune homme, Jonathann DAVAL qui, malgré ses trente-quatre ans, n'avait jamais pu grandir et qui était devenu incapable de jouer le rôle d'un conjoint aimant auprès de celle qu'il avait épousé. Car c'est bien de cette impossibilité qu'il est question dans le film que vient de tourner Ligne Rouge et que la station BFMTV diffuse actuellement. Ce que le film ne dit pas c'est qu'Alexia avait failli lier son destin à un tout autre homme que Jonathann avant de se ranger à l'avis de sa mère Isabelle qui avait préféré la voir épouser ce garçon immature en la raisonnant. En la poussant à épouser celui qui paraissait, elle a perdu cette fille qu'elle aimait tant, et le destin se sera donc montré cruel pour elle. Ah, le paraître !... La jeune femme mourra d’une “strangulation manuelle” qui aura duré près de quatre minutes. C'est dire quel aura été le déchaînement de violence du jeune homme. Il apparaît que la jeune femme avait également reçu des coups multiples et violents au visage et au crâne, et que son visage aurait été frappé contre le mur en béton, Alexia recevant entre cinq et dix coups de poing, selon les propres aveux de Jonathann DAVAL évoqués lors des reconstitutions opérées.

    Condamné le 21 novembre dernier à vingt-cinq années d'emprisonnement par la Cour d'assises de Haute-Saône pour le meurtre de son épouse Alexia DAVAL commis en octobre 2017, la comédie jouée par cet homme immature se termine le moins mal possible pour lui. En effet, alors que tout semblait accréditer la thèse d'un meurtre prémédité, la préméditation n'aura finalement pas été retenue, les jurés n'ayant pas voulu prendre en considération les nombreuses traces de médicaments relevées dans le corps de la jeune femme. Même s'il semble difficile de croire qu'elle ait pu prendre toutes ces médications de son propre chef. Au terme de son numéro de "tintin éploré" qui avait ému tout le monde, Jonathann DAVAL s'en sort donc plutôt bien avec cette peine d'emprisonnement, la perpétuité ayant été requise par l'avocat général, ce qui lui permettra avec le jeu des remises de peine de sortir de prison d'ici une douzaine d'années à un peu moins de cinquante ans ! Sauf si, et c'est un point à envisager, ce meurtrier à la santé mentale instable choisissait de se suicider en détention car sa personnalité a été longuement dévoilée durant le procès au risque d'ouvrir une brèche dans son narcissisme et dans l'image qu'il tentait de donner de lui aux autres. Il pourrait très bien retourner contre lui cette violence qui lui a fait commettre cet acte fou.

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  •  Une figure méconnue : Henri Gorce-Franklin !

    Sous-officier de réserve, et rappelé à l'activité le 27 août 1939, Henri GORCE alias « Franklin » qui était né le 7 décembre 1906 à Lyon (Rhône) prendra donc part aux combats de la campagne de France en juin 1940 avec énergie et sera cité à l'ordre du Régiment. Il sera démobilisé le 29 juillet 1940 juste après l'appel du général de GAULLE du 18 juin. Un appel qu'il avait entendu puisque le 5 novembre 1942, après avoir vainement tenté de passer en Angleterre et avoir échappé de justesse à la Gestapo et à la police française qui avait arrêté pour deux jours sa mère et sa femme, celui qui deviendra colonel sera présenté au général de GAULLE à Londres. Il lui fera part de son intention de créer un vaste réseau de renseignement en France. Ayant obtenu son accord, il sera parachuté le 15 février 1943 en France. Infatigable, plein d'ardeur et de dynamisme, il créera de toutes pièces sous le nom de FRANKLIN, le réseau qui fonctionnera sans interruption jusqu'à la Libération, couvrant toute la zone sud et se révélant comme l'un des éléments les plus solides et les plus utiles du renseignement clandestin français. Comme chez d'autres résistants, le premier agent d'Henri GORCE-FRANKLIN aura été son épouse, Edith, une institutrice qui gérera même le service du chiffre, particulièrement traqué par l'ennemi. 

    Le réseau Gallia, rattaché au BCRA (Bureau central de renseignement et d’action), s’étendra sur tout le territoire français. Le commandant SCHRAM sera désigné, au début de l’été 1943, comme chef de la région Sud-Est. Gallia sera le plus important des réseaux de renseignements français.  Il s’appuiera sur les services de renseignements déjà existants des mouvements de résistance de la zone sud, réunis au sein des M.U.R (Mouvements unis de la Résistance). Cette fusion des trois grands mouvements de résistance non communiste de zone sud qu'étaient Combat dirigé par Henri FRENAY, Franc-Tireur et Libération sera décidée le 26 janvier 1943, sous l’impulsion de l'ancien préfet Jean MOULIN préfigurant l’unification de toute la Résistance intérieure derrière le général de GAULLE. En mars 1943 le premier courrier de Gallia parvient à Londres. C'est également avec l'aide de GORCE-FRANKLIN et du réseau que le général de LATTRE de TASSIGNY pourra rejoindre, après son évasion de la prison de Riom, le général de Gaulle en décembre 1943. Henri GORCE-FRANKLIN choisira pour le seconder un adjoint, Louis GENTIL. Centré sur la collecte de renseignements militaires sur papier, selon des critères de description rigoureux puis codés, le réseau Gallia les acheminera selon une procédure spécifique à Londres, avant de les transmettre ultérieurement par radio, pour informer les états-majors alliés. GORCE-FRANKLIN créera et réorganisera ensuite plusieurs réseaux avant de terminer la guerre comme directeur des services de renseignement. En octobre 1944, il deviendra chef de la Direction des Services de Renseignements à la Direction générale des études et recherches (DGER) puis à partir de juin 1945, directeur adjoint de la DGER en Autriche. 

    Une figure méconnue : Henri Gorce-Franklin !En mai 1958, face à la crise du pouvoir républicain en France, les bonnes volontés afflueront au 5 rue de Solférino à Paris. L’immeuble dans lequel le général de Gaulle a son bureau parisien sortira de sa léthargie devenant aussi animé qu’aux grandes heures du RPF. Les coups de téléphone d’anciens compagnons se multiplieront à partir du 13 mai pour proposer leur aide et demander ce qu’ils peuvent faire afin de permettre le retour au pouvoir de l’homme du 18 juin. Henri GORCE-FRANKLIN en fera partie. Après avoir été vice-président de l'Association nationale pour le soutien de l'action du général de GAULLE, commencera pour lui de 1962 à 1967, une deuxième carrière dans le sérail politique puisqu'il deviendra député de Lyon et de 1967 à 1974, membre du Conseil économique et social. Il sera également lieutenant-colonel de réserve. En 1963, comme député, il sera vice-président suppléant de la Haute Cour de justice, qui aura à juger, après la guerre d'Algérie, des opposants au général de GAULLE, partisans de l'Algérie française et membres de l'O.A.S. En mai 1967, il entrera au Conseil économique et social, à la section « plan et investissements ».

    Henri GORCE-FRANKLIN, Compagnon de la Libération, décédera le 17 février 2000 à Neuilly-sur-Seine à 94 ans.

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