• Nuremberg... Procès et préparation du jugement

    De l'empire nazi qu'Adolf HITLER avait voulu imposer au peuple allemand pour mille ans, il ne restera en cette année 1945 quasiment plus rien en dehors du visage défait de deux de ses grands leaders : Hermann GOERING et Rudolf HESS (en tête d'article). Deux hommes qui devront, avec quelques autres, rendre des comptes aux Alliés pour avoir préparé un conflit d'une ampleur incroyable provoquant la mort de plus de soixante millions d'êtres humains sur les différents champs de bataille comme dans les honteux camps d'extermination. Car en Juin 1945... Les Alliés décideront de la tenue d'un procès qui aura pour but dès le mois de septembre de juger les vingt-quatre dignitaires nazis emprisonnés après la fin du conflit et de les condamner pour, entre autres, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Mais le jugement de ces dignitaires devra s'appuyer sur des témoignages incontestables retrouvés dans les archives nazies qui auront pu être saisies depuis le 8 mai 1945. 

    Il est néanmoins probable qu'après la cessation des hostilités et donc après le 8 mai, certains de ces témoignages d'atrocités commises par les nazis aient pu disparaître ou être détruits et que des Allemands attachés au fait de pouvoir blanchir les accusés aient pu en être les auteurs. Le procès intenté aux vingt-quatre dignitaires nazis emprisonnés n'attendait hélas que ces témoignages pour étayer les différentes accusations. Il fallait aussi qu'ils proviennent de documents filmés par les nazis eux-mêmes retrouvés en Allemagne et non d'archives en provenance des Etats-Unis et constituées là-bas qui auraient pu faire l'objet de montages. Ce qui rendra d'autant plus difficile la tache que s'était fixée les Alliés soucieux de pouvoir disposer d'éléments indiscutables qui les auraient aidé rapidement à confondre ces dignitaires nazis par leur seule présence au sein de manifestations ou d'instances dirigeantes. Aussi, le procès qui devait commencer le 15 septembre 1945 ne débutera que le... 20 novembre, deux mois plus tard pour s'achever en octobre 1946.

    Le reportage ci-dessous revient sur la préparation et la tenue de ce procès et ses temps forts.

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  • Rudolf Höss,

    Rudolf Höss,

    Un bon père de famille lisant des contes à ses enfants et un serviteur zélé, confortablement logé à proximité de son "lieu de travail" et veillant à ce que des millions de personnes soient exécutées. Un homme qui avait choisi d'abandonner tout sentiment humain. Concernant l'extermination des Juifs, il saura même faire preuve d'initiative en augmentant les capacités exterminatrices d'Auschwitz, et en faisant notamment appel au Zyklon B dans un ensemble de chambres à gaz. Sans doute pour éviter que les SS et autres tueurs patentés éprouvent moins de difficulté à donner la mort. Rudolf HÖSS, affecté à Dachau, Sachsenhausen, et aussi à Auschwitz, a certes été un père exemplaire avec une ligne de conduite semblant irréprochable puisqu'il a reconnu avoir obéi aux ordres qu'il disait vouloir exécuter sans décider, espérant ainsi être exonéré de la moindre responsabilité de ce qu'il faisait subir aux autres. Toute sa famille vivait à Auschwitz et les enfants du commandant du camp ont donc grandi à proximité de la mort. Se sont-ils demandé en respirant forcément l'air vicié en provenance des crématoires, ce qui pouvait bien se passer dans cette usine à tuer pour que cela sente parfois aussi mauvais ? Le mannequin Brigitte HÖSS, troisième des cinq enfants, niera et minorera le rôle de son père dans toutes les tueries entreprises, et sa réaction répond à la question posée. Elle attestera que les aveux de son père si aveux il y avait eu n'étaient dus qu'aux menaces de l'officier britannique qui l'avait arrêté. Elle ajoutera d'ailleurs pour se singulariser davantage : « Comment peut-il y avoir autant de survivants si tant ont été tués ? », admettant néanmoins que son père ait pu avoir une double personnalité. Comme beaucoup d’enfants allemands après la guerre, elle sera pourtant amenée à voler du charbon et à courir les pieds nus. Sans réfléchir davantage et se souvenir du jour où, sous les ordres de son frère aîné, elle avait exigé de leur bonne polonaise qu’elle couse sur leurs vêtements des insignes pour jouer aux déportés. Décidément, les chiens ne feront jamais des chats. Persuadé que le crime n'est pas héréditaire, Rainer HÖSS, le petit-fils de Rudolf, choisira, lui, un tout autre comportement que celui adopté par Brigitte, puisqu'il a témoigné dans un ouvrage de son dégoût pour tous ces crimes. 

    Rudolf Höss, le monstrueux commandant d'Auschwitz

    Ce sinistre commandant de camp, a-t-il été un être plus rationnel qu’on le pense ? Dans un ouvrage Hanns et Rudolf, comment un juif allemand mit fin à la cavale du commandant d’Auschwitz, le journaliste Thomas HARDING compare les parcours de vie de son grand-oncle, Hanns ALEXANDER, un petit banquier juif allemand réfugié en Angleterre, et celui de Rudolf HÖSS. L’auteur a cherché à décrire la série d’événements et de choix qui a amené progressivement les deux hommes à se comporter, l’un comme un justicier chasseur de nazis, et l’autre comme un être coupable de crimes contre l'humanité. HÖSS n’aurait, pour le journaliste, pas eu une vie facile mais, certains de ses traits apportent quelques explications. Enfant issu pourtant d'une famille profondément catholique, il se montrait peu sociable, préférant les promenades solitaires et les animaux à la compagnie des hommes. Aucune intimité ne le rattachait à ses parents ou ses soeurs. Durant la guerre de 1914, il avait semble-t-il acquis une sorte d’insensibilité émotionnelle. Ses deux parents décédés, il intègrera comme quelques autres, d’abord les Freikorps, des unités paramilitaires ultranationalistes qui pourchassaient les communistes, puis le parti nazi. Après avoir déjà fait de la prison pour le meurtre d'un militant communiste, il adoptera vite le point de vue antisémite partagé par tous ceux qu'il fréquentait. En 1933, recruté comme gardien à Dachau, il sera ensuite nommé directeur du camp d’Auschwitz, où il veillera à l’extermination des déportés dans les chambres à gaz. Pour empêcher les évasions, la politique de HÖSS était simple et s'appuyait sur une répression brutale. Quand les évadés n'étaient pas repris, il faisait aussitôt interner leur famille ou sélectionner dix des détenus du bloc où étaient détenus les évadé, qu'il laissait mourir de faim dans les caves du bloc 11, la prison du camp, jusqu'à ce que survienne une mort lente et atroce ». En juillet et août 1942, le complexe d'Auschwitz frappé par une grave épidémie de typhus, incitera HÖSS à dissimuler l'affaire à sa hiérarchie. Les fours crématoires ne suffisant pas pour incinérer les milliers de victimes de la maladie, les corps seront enterrés dans des fosses communes à proximité, ce qui contaminera la nappe phréatique. Il se résoudra à faire disparaître les victimes en les incinérant. Sa fréquentation des deux autres monstres qu'étaient Josef MENGELE l'Ange de la mort et Joseph KRAMER (photo ci-dessus) devaient l'y aider. Fonctionnaire sans état d'âme, il dira pour se disculper ne pas avoir bénéficié d'un espace personnel qui lui aurait permis de formuler un jugement personnel quant à la nécessité d'exterminer tous les juifs. Il en fera tuer plus d'un million !

    Rudolf Höss, le monstrueux commandant d'AuschwitzRudolf HÖSS signera ses premiers aveux en mars 1946, devant le capitaine de l’armée britannique Hanns ALEXANDER qui l’avait retrouvé trois jours plus tôt dans une ferme en Allemagne, caché sous un faux nom. Il avait été dénoncé par sa femme, Hedwig, à qui les Anglais avaient fait croire qu’ils enverraient leur fils en Russie si elle ne leur révélait pas où était caché son époux. Elle avait elle-même sur la conscience d'avoir récupéré les bijoux et fourrures des femmes qui avaient été assassinées dans les chambres à gaz, à quelques centaines de mètres de leur confortable villa d’Auschwitz-Birkenau. Capable de faire preuve d'un cynisme qui ferait froid dans le dos, Rudolf HÖSS avouera au cours de son procès (photo ci-contre) qu'il n'avait jamais frappé aucun détenu et qu'il se débrouillait toujours pour changer ceux qui se montraient violents avec les prisonniers. Oubliant la langue nazie pour retrouver celle de son enfance, quand il voulait devenir prêtre, il dira : « Ma conscience m’oblige à dire que dans la solitude de ma cellule, j’en suis arrivé à l’amère certitude que j’ai gravement péché contre l’humanité […] et que je vais payer pour cela de ma vie. Puisse le Seigneur me pardonner un jour pour ce que j’ai fait ». Rudolf HÖSS sera pendu, le 16 avril 1947, devant le camp d'Auschwitz, sur le lieu même de ses crimes. Il avait rédigé quelque temps plus tôt au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l’attente du procès, une autobiographie dans laquelle il dira clairement ce que les nazis avaient tenté de dissimuler en codant leurs déclarations.

     

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  • Comment les nazis sont-ils devenus ce qu'ils ont été ?Un reportage très bien fait que celui qui suit parce qu'il revient sur la "Naissance d'un mal" qui aura embrasé l'Allemagne et également servi à la réalisation d'un film sur Hitler. Et puis, ne semblait-il pas important que l'on sache de quelle manière le nazisme avait fini par s'imposer en Allemagne et comment HITLER avait réussi à le faire admettre à des Allemands craignant de plus en plus pour leur avenir ? De la même façon qu'en France, aujourd'hui, sous couvert d'une crise sanitaire fabriquée de toutes pièces par les possédants et des affairistes de tout poil on tente d'imposer des diktats s'inspirant de certaines de ces lois nazies ! Avec une restriction des libertés d'expression, et une propagande qui fait la part belle aux annonces de ceux qui appuient la nécessité d'en arriver à un allègement des populations (l'homme à l'écharpe rouge alias Klaus BARBIER qui est pourtant l'un des responsables d'un grand média, ATTALI l'homme qui aura conseillé tous nos scandaleux présidents, Laurent ALEXANDRE le nazi partisan de l'eugénisme et hostile aux plus faibles...) ou de se faire vacciner, parfois comme avec le gros LECHYPRE avec des encouragements qui feraient peur ! Car cela n'a échappé à personne, nous serons bientôt contraints de tous y passer et ceux qui refuseront de prêter leurs flancs aux aiguilles des piqueurs seront très mal vus, s'ils ne le sont pas déjà ! 

    En dehors de la voix d'un individu qui vociférait à la tribune, restée dans beaucoup de mémoires, reconnaissons que très peu de différences existent entre les propos de l'agité moustachu de Linz et ceux de notre souverain psychopathe régnant sur une Macronie soumise et aux ordres ! Même quand elle a du mal à se plier à ses directives de dictateur. « L'intelligence du peuple est très réduite et sa capacité à comprendre est faible ! » Cela pourrait être du MACRON mais c'est du HITLER, encore que le Führer n'ait jamais traité les Allemands de connards comme l'a fait notre cher président ! « Je ne comprends pas pourquoi on impose une consultation médicale avant, faites-moi sauter ça ! » aurait-il également rugi à la façon d'un Führer vexé lors d'une dernière réunion ministérielle. « La propagande nous a portés au pouvoir, la propagande nous a permis d'y rester et taratata...» disait GOEBBELS comme tous ces marcheurs à la manque auraient pu le clamer en mai 2017 après s'être entourés de la complicité de 80% des médias. Certes, on voit mal notre petit Gaby ATTAL, un petit garçon bien comme il faut, mi-mi comme tout, se lancer dans des tirades semblables à celles éructées par le mari de la chienne, mais quand nécessité fera loi, nul doute que l'on verra éclore des tirades similaires ! Nous nous plaisions il y a quelque temps à aligner une autre ressemblance de notre président avec un préfet de la Rome antique du même nom qui n'avait pas été un tendre non plus ! En tout cas, en dehors de ces ressemblances et de ces copies avec le passé, espérons seulement que la dictature jupitérienne vive très vite ses derniers instants ! Pour que notre France retrouve un second souffle ! Comme en mai 1945 ! 

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  • L'Histoire se répète !

    Avec l'odieux Macron, l'Histoire se répète !

     

    Il est étrange de constater que certains des personnages du passé se trouvent avoir des ressemblances avec certaines de nos figures politiques actuelles. La Rome antique n'échappe pas à la règle puisqu'elle a connu un autre MACRON (Quintus Naevius Cordus Sutorius Macro, né en 21 av. JC et mort en 38). Les origines sociales et familiales du MACRON antique sont elles assez modestes, mais il est admis qu'il aurait réussi à construire son parcours grâce à son sens aigu de l’opportunisme, son recours aux violences et à la pratique assidu de la traîtrise. Des qualités discutables que l'on pourrait également prêter à l'élève de la maîtresse d'école influente issue de la bourgeoisie d'Amiens qui, après avoir abusé de lui (ci-dessus) en aura fait son chevalier servant. Encore qu'au départ, notre futur président était plutôt un garçon qui nourrissait un complexe d'infériorité et qui avait besoin d'être encouragé par une personne plus mûre que lui. Cette maîtresse au plein sens du terme lui a au surplus donné des cours de théâtre et de comédie qui lui servent aujourd'hui pour les nombreuses mises en scène qu'il croit nécessaire d'imposer au peuple qu'il gouverne. Encore que sur ce point la relation de notre MACRON avec son initiatrice au plaisir des sens n'a rien de comparable à celle du Préfet MACRON de la Rome antique qui n'a pas été, lui, violé à l'aube de son adolescence.

    Préfet du prétoire romain et commandant la garde prétorienne, le MACRON antique était pour ce qui le concerne en charge de la sécurité personnelle du vieil empereur TIBERE à Rome. Un peu une sorte de LALLEMENT avec une toute autre casquette que celui que nous avons à supporter à Paris et disposant de légionnaires en jupette. Selon TACITE, ce préfet que l'on disait aussi odieux que notre président actuel peut l'être avec ses sujets, l'aurait même tué dans sa demeure de Capri. D'où ces reproductions picturales qui existent comme ce tableau de Jean-Paul LAURENS conservé au Musée Paul-Dupuy de Toulouse (en tête d'article). Dans ses annales, TACITE revient sur les dernières heures de l'empereur TIBERE. Le vieil homme, malade, qui allait vers sa mort, était entouré par des conspirationnistes comme CAIUS dit CALIGULA qui se réjouissaient de sa fin proche. Mais TIBERE, probablement dopé par un tel entourage s'était subitement ressaisi, demandant à boire et à manger et laissant craindre une possible guérison. On dit que pour plaire à CALIGULA, MACRON aurait entrepris d'étouffer le vieil homme sous des coussins. Avant que d’être forcé, plus tard, à se suicider par celui auquel il avait voulu plaire, CALIGULA. De nombreux commentateurs et journalistes sont revenus sur cette homonymie, établissant le parallèle entre la mise à mort de TIBERE par MACRON et celle de François HOLLANDE par ce favori MACRON dont il avait fait un ministre après en avoir fait un secrétaire de présidence. Il faut bien reconnaître que les deux hommes auraient en commun la même passion du pouvoir et un sens aigu de l'opportunisme ! Ce qui aurait néanmoins pu échapper aux observateurs en charge de cette homonymie c'est que le CALIGULA de notre époque ne serait pas un VALLS ou un autre sbire, mais plutôt un financier puissant du type Larry FINK qui se serait juré d'étrangler notre pays en proposant à notre pseudo chef de guerre d'aller vers une réforme inacceptable du système de nos retraites.

    Ce qui est certain pour l'ancien Premier Ministre Edouard PHILIPPE qui avait dû potasser la question, c'est que ce MACRON, qu'il qualifie en fayot convaincu de personnage mineur de l’histoire romaine pour glorifier un peu plus le nôtre, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de CALIGULA. Ce qu'il avouera ne pas souhaiter à notre maîtresse d'école influente Brigitte qui, elle, lui apparaissait encore au moment de son départ du gouvernement plus sympathique encore à chaque nouvelle critique de goujats machistes. Or, cette Brigitte TROGNEUX sur laquelle commence à courir des bruits (elle aurait été un homme voici quelques années) n'a rien d'un être sympathique, ce qu'elle démontre chaque jour un peu plus au peuple de France qu'elle donne le sentiment de mépriser, tout comme son élève préféré ! 

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