• La censure opérée par Facebook est passée par là !

    Sans doute l'avez-vous remarqué, nos articles sont bien moins nombreux qu'au cours des derniers mois ! Et pour cause puisque désormais et depuis juin dernier, nous sommes interdits de diffusion ! Soi-disant parce que ces articles seraient choquants et contraires aux dispositions de Facebook alors qu'ils ne l'étaient pas jusqu'alors ! 

    Mais, en attendant que nous trouvions de quoi nous organiser, et sans baisser les bras, permettez-nous de vous souhaiter le meilleur pour l'année qui vient ! Bonne année à tous ! 

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  • C'était il y a déjà... dix-neuf ans !Dès Noël 1999 et les 26 et 27 décembre, juste entre les fêtes et à quelques jours seulement de ce qui promettait être un grand bing-bang avec l'arrivée d'un nouveau millénaire, survenait une tempête dont les deux épisodes auront frappé notre pays, s'en prenant d'abord au Nord avant, le lundi soir suivant de s'attaquer au Sud. C'était l'apocalypse, dira un témoin. Nous avons tous été dépassés ! Dans son film reportage, Jean-François DELASSUS revient sur cette "Tempête du Siècle".

    Le jeudi 23 décembre l'océan Atlantique mijotait une fin d'année à sa manière, sans que personne ne se soit douté de quoi que ce soit. Le 24 décembre, veille de Noël, un début d'alerte aurait pu attirer l'attention, mais on était encore loin de deviner ce qui allait se produire quelques heures plus tard. Le 24, le vent soufflait déjà à 110 km/h sur les côtes normandes et, à 1 heures de la matinée, le jour de Noël on annonçait des pointes à 130 ! A la mi-journée, la tempête emportera ses premières victimes et dimanche 26, le lendemain, on comptera les premiers morts. A 3 heures du matin, à 150 km/h, le souffle balaiera le Mont-Saint-Michel à un endroit le le seul bruit du vent masquait les appels au secours ! A 5 heures 30 du matin, un lendemain de Noël et de surcroit un dimanche, personne n'a pu traiter les alertes arrivées dans les différents points administratifs désertés et prendre les mesures que la situation nécessitait. Le lundi 27 décembre, en fin d'après-midi, après une trentaine d'heures de trêve, ce sera une nouvelle alerte qui concernera cette fois le sud. Nous nous en souvenons d'autant que nous avions pris le temps d'accrocher tous nos volets avec du câble électrique, conscient que le pire était à venir. Surtout après ce qui s'était passé quelques heures plus tôt dans le Nord de notre pays. Et le pire est effectivement arrivé vers les 20 heures en Périgord. Accrochés à nos volets en fer, nous verrons passer un peu plus tard devant nous descendant la rue ce qui restait d'une cabine téléphonique. Impressionnant !

    Les deux souffles feront 91 morts ! 20 millions d'arbres seront à terre et il faudra 1/2 siècle pour éradiquer les plaies causées à notre environnement ! Un quart du réseau électrique sera hors d'usage et le 12 janvier, après une grosse semaine de chômage technique vécue sans courant électrique, tout sera pratiquement réparé ! Grâce à des services de l'EDF qui, cet hiver-là, sont sortis grandis d'une affaire bien mal engagée ! Mais ce qu'on sait moins c'est que ces catastrophes auraient très bien pu être diligentées par des épandages ou des intervenants peu scrupuleux de l'être humain ! Du moins si on lit l'ouvrage : La guerre secrète contre les peuples, de la lanceuse d'alerte Claire SEVERAC mystérieusement disparue en décembre 2016 d'une maladie foudroyante !

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  • Henriette von Schirach... elle avait dit non à Hitler

    Henriette von Schirach... elle avait dit non à HitlerC'est à l'âge de huit ans, en 1921 chez son père le photographe nazi Heinrich HOFFMANN, qu'Henriette dite Henny avait rencontré la première fois Adolf HITLER, à un moment où, bien que membre du NSDAP, il n'était pas encore très connu de l'ensemble des Allemands. Le futur chancelier venait assez souvent y dîner. C'est également chez les HOFFMANN que travaillera un peu plus tard Eva BRAUN avec laquelle elle nouera une certaine complicité. Cela vaudra aux deux femmes de faire partie de la cour nazie et à Henriette d'épouser en 1932 Baldur von SCHIRACH le futur responsable des Jeunesses Hitlériennes. HITLER se donnait de grands airs, dira-t-elle un peu plus tard, avec son manteau de cuir sombre, sa cravache et sa rutilante Mercedes, dont le chauffeur l'attendait devant la porte. Après le dîner, il lui arrivait de s'asseoir au piano et de jouer du Wagner, ce qui ne sera du reste jamais confirmé car il aurait fallu qu'il s'y entende en solfège. Il appelait Henriette Du, car elle n'avait alors que dix-sept ans et lui plus de quarante. À partir de 1923, son père deviendra le photographe personnel d'HITLER dont il tirera profit avec également une activité lucrative de vente de bustes du futur dictateur. Dès 1930, Henriette travaillera même parallèlement à ses études en tant que secrétaire d'HITLER et avant le suicide de Geli RAUBAL, il arrivera que la jeune fille sorte même avec lui. 

    Henriette von Schirach... elle avait dit non à Hitler

    Mais Henriette photographiée avec trois de ses enfants (ci-contre) est aujourd'hui connue pour avoir surtout été la seule femme à s'être opposée à HITLER à propos des exterminations de Juifs. C'est en effet en 1943, en plein conflit, qu'Henriette avait reproché à leur Führer le traitement des femmes juives de Hollande, une divergence qu'elle ne parviendra pas à lui faire oublier et qui provoquera sa disgrâce. Dans une émission elle racontera après la guerre qu'elle avait entendu des cris à l'extérieur de l'hôtel où elle se trouvait aux Pays-Bas et quand elle était sortie tard dans la nuit pour savoir ce qui se passait elle avait vu des femmes et des enfants juifs être jetés dans des transports afin d'être expulsés. Elle avait alors demandé à un soldat allemand ce qu'il en était et elle s'était vu répondre que ce que faisait HITLER en Hollande était mal et que les Allemands en agissant ainsi se feraient beaucoup d'ennemis ce qui était une grave erreur. Lors d'une visite à son Berghof elle lui dira que ce qu'elle avait vu à Amsterdam l'avait profondément troublée. « Nous ne voulions rien entendre, dira-t-elle aussi, nous nous comportions imprudemment et considérions que ce que nous faisions était totalement juste. Il y avait trop de festivités et de cadeaux, à commencer par des gants avec "Heil" tricoté sur l’un et "Hitler" sur l'autre, et se terminant par des peintures de maîtres anciens et des bijoux, dont l'origine importait peu aux épouses. [...] Et soudain j'ai réalisé que nous avons nous-mêmes choisi cette voie et commis des injustices. Nous n'aimions pas ce qui devrait être aimé, et ne détestions pas ce qui devrait être détesté. Nous avons servi une cause sombre et ne pouvions pas revenir en arrière sans entraîner tous nos amis dans l'abîme.»

    Elle décédera le 27 janvier 1992.

     

     

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  • François Verdier le Toulousain assassiné

    Chaque dimanche de la fin Janvier, on se souvient à Toulouse de François VERDIER qui, après avoir été dénoncé, sera arrêté le 13 décembre 1943 par les nazis avant d'être assassiné. Figure emblématique de la résistance à Toulouse, né le 7 septembre 1900 à Lézat-sur-Lège en Ariège, François a été assassiné en forêt de Bouconne en 1944 et sa seconde épouse Jeanne déportée à Ravensbrück. Une cérémonie sous l’égide de l’association des Amis de Forain François VERDIER rend ainsi hommage à ce célèbre résistant toulousain sur les lieux où il fut assassiné par la Gestapo. Né en Ariège au sein d'une famille modeste, François avait développé à Toulouse une entreprise de machines agricoles qui employait une quarantaine de personnes. Très impliqué dans la vie civile, il était notamment juge au tribunal de commerce mais aussi lié à la Ligue des droits de l'Homme où il a beaucoup fait pour défendre les réfugiés républicains espagnols. Il faisait aussi partie de la franc-maçonnerie, qui était sa grande passion.

    François Verdier le résistant toulousain assassiné

    Très marqué par la Première guerre mondiale, il avait été rappelé sous les drapeaux en 1939 avant d'être réformé, mais tout en vivant très mal la défaite de mai 1940. Après avoir été démis de ses fonctions de juge au tribunal de commerce, il fondera le groupe "Liberté, égalité, fraternité" et fréquentera une librairie anti fasciste située rue du Languedoc et tenue par Silvio TRENTI. Il exploitera très vite ses relations afin d'aider tous ceux qui étaient persécutés par le régime de Vichy. Inspirant confiance aux Allemands, il deviendra un spécialiste du noyautage des administrations publiques. Devenu chef des Mouvements unis de la résistance en Midi-Pyrénées, il choisira "Forain" comme pseudo de résistant, en s'inspirant d'un livre du caricaturiste Jean-Louis FORAIN qui se trouvait sur la cheminée du lieu où il avait été rangé quand on lui a demandé de se trouver un nouveau nom. Dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943, la Gestapo arrêtera 110 résistants de la région dont François VERDIER, le chef régional de la Résistance. Il sera conduit au siège de la Gestapo à Toulouse, du côté du jardin des plantes puis interrogé et torturé pendant 44 jours sans jamais parler, ce qui évitera d'autres arrestations. Cela avant d'être abattu d'une balle de revolver. Son corps difficilement identifiable sera retrouvé affreusement mutilé, une grande ayant explosé dans sa bouche. 

    François VERDIER a tout sacrifié pour son idéal : sa famille, son entreprise, son argent, sa vie... Les conditions de sa mort en ont aussi fait un héros, seulement sept mois après sa mort, Toulouse libérée, tout le monde ou presque avait oublié cet épisode. Au point que ses amis ont alors décidé d'aller décrocher les pancartes des allées du Maréchal Pétain pour les remplacer par "allées François Verdier". Avant que dès janvier 1945 se tienne la première cérémonie en la mémoire de FORAIN François VERDIER en forêt de Bouconne. Depuis, Toulouse honore cet ancien résistant en ayant donné son nom à plusieurs endroits de la ville et à des lieux d'enseignement.

     

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