• L'héritage entrepreneurial nazi

    Ces dernières années, plusieurs groupes comme Deutsche Bank, Allianz, Dresdner Bank, Commerzbank, Daimler Benz ou Volkswagen ont accepté de lever le voile sur leurs activités durant le nazisme, acceptant même de financer certains travaux de recherches menés par les historiens. Sans doute le temps était-il venu de sortir les cadavres encombrants de placards où ils avaient été dissimulés trop longtemps !

    Le Dr. Oetker ou l'héritage entrepreneurial nazi...Le roi de la pizza surgelée made in Germany, aujourd'hui huitième fortune d'Allemagne, devenu n° 2 de la pizza en France, August OETKER, le fils du Dr. OETKER, Rudolf-August (photo ci-contre), un ancien Waffen SS décédé tranquillement en 2007, a reconnu posséder dans sa collection d'art quatre oeuvres qui proviendraient de la spoliation de Juifs par les nazis. Il aurait été difficile à l'héritier de cet ancien nazi de continuer à les cacher plus longtemps, celles-ci ayant été exposées à Toulouse dans une fondation en 2016, sans que ladite fondation BEMBERG ait entrepris de sonder le lourd profil de son exposant, ce qui est bien regrettable. Un fait qui n'a surpris personne des deux côtés du Rhin, la famille OETKER n'ayant jamais caché les liens qu'elle avait noués avec le Troisième Reich. Chacun savait que la société était même l'un des fournisseurs de la Wehrmacht en vivres et en munitions. Rudolf-August s'illustrera même à Dachau, un camp où il occupait des fonctions d'officier responsable du gazage des juifs. C'est un historien, Andreas WIRSCHING, de l'Université de Munich (sud) co-auteur d'un livre Dr. Oetker et le national-socialisme, histoire d'une entreprise familiale, qui a attiré l'attention sur le groupe et les compromissions de papa OEKTER avec HITLER ! Car le passé de l'homme était soigneusement effacé, ce que confirment les multiples articles consacrés ces dernières années au groupe. Il valait mieux que l'on ne sache pas qui était ce Dr. OETKER au très lourd passé. Il aura donc fallu attendre le décès du patriarche à 89 ans, en 2007, pour que l'on accepte enfin de faire table rase du passé, avec, semble-t-il l'accord du vieux nazi, a confié Richard OEKTER à l'hebdomadaire Die Zeit. Le vieil OETKER n'aura donc jamais été inquiété, malgré la dénazification entreprise après la guerre et après avoir été arrêté en 1945 par les forces britanniques, il se défendra en disant qu'il avait été influencé par son beau-père Richard KASELOWSKY, un proche de Heinrich HIMMLER ! Un mensonge qui passera comme une lettre à la poste malgré ses crimes contre l'humanité perpétrés à Dachau et le fait qu'il ait utilisé comme quelques autres de la main d'oeuvre déportée pour faire tourner ses usines !

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  • Il avait écrit : Hitler m'a dit. Il sera contraint de fuir l'Allemagne naziePrémisses d'une guerre voulue depuis la publication de Mein Kampf par Adolf HITLER et les nazis à la fin des années vingt, les étapes successives des prétentions territoriales d'un illuminé qui, une fois arrivé au pouvoir, tentera d'arracher successivement à l'Angleterre et à la France un consentement quant à un remaniement des dispositions du traité de Versailles de 1922. Avant que l'on en arrive à un embrasement général après un prétendu attentat commis par de faux Polonais à l'émetteur de la radio de Gleiwitz à la frontière polonaise. Ne fallait-il pas faire croire que l'agresseur avait d'abord été agressé et qu'il était donc légitime qu'il réplique ! Ce qu'il ne tardera pas à faire aux premières heures de l'aube du jour suivant déjà finement préparé !

    Les cartes proposées par cet extrait vidéo montrent quelle aura été la progression des revendications hitlériennes entre 1935 et septembre 1939. Comment aussi le "Führer" aura réussi à endormir des politiciens naïfs comme CHAMBERLAIN ou quelques autres ! Malgré les quelques excès de dictateurs d'opérette relevés actuellement ça et là, prions pour que cela ne se reproduise pas !

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  • L'ouvrage de Sebastian Haffner, un Allemand anti naziDe l'avis d'un observateur aujourd'hui reconnu, le journaliste et écrivain Sebastian HAFFNER (ci-contre), l'arrivée des nazis au pouvoir s'est déroulée en Allemagne dans la plus stricte légalité, avec les moyens prévus par la seule constitution et l'aide de décrets-lois arrachés au président sénile Paul HINDENBURG. Il fallait seulement que le gouvernement du nouveau chancelier nazi puisse obtenir la totalité du pouvoir législatif que lui apportera rapidement le Parlement à la majorité des deux tiers.

    HAFFNER se demandera si un tel bouleversement pouvait être assimilé à une révolution, parlant plutôt d'imposture manifeste. Les nazis n'avaient pourtant, selon lui, rien de révolutionnaires. Car à l'inverse d'autres, ils n'avaient pas attaqué, pas fait preuve de courage et n'avaient pas mis leur vie en jeu pour parvenir à leurs fins. Tout s'était déroulé comme si on s'était soudain trouvé face à une sorte de cruauté froide, délibérée, face à un appareil étatique triomphant qui a cherché à intimider et à manifester son pouvoir. Le pouvoir ils l'obtiendront du reste, plusieurs millions d'individus ayant choisi de s'effondrer simultanément face à eux en s'inclinant devant eux. En combinant ce qui aurait pu néanmoins être une révolution à une répression, les nazis s'appuieront d'abord sur les S.A avant que les S.S les relaient. Sans la moindre spontanéité ni émotion, les S.A agiront comme une police auxiliaire, pénétrant la nuit par effraction dans les maisons et traînant des gens sans défense dans une cave pour les torturer. Image du processus d'une terreur répressive, et d'une gestion administrative froidement calculée avec une couverture policière et militaire totale. Des brigands et des assassins étaient devenus des policiers revêtus soudain d'un pouvoir souverain avec la possibilité de traiter leurs victimes comme des criminels. Tout cela contribue toujours à rendre la terreur nazie plus repoussante qu'aucune autre terreur connue dans l'histoire européenne. Conséquence première : on chuchotera désormais sous le manteau bien que 44% des Allemands n'aient apporté leur soutien aux nazis lors du vote ayant suivi leur arrivée au pouvoir ! Consternant !

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  • Bernhard Stempfle, un maître-chanteur qu'Hitler jugeait dangereux

    Bernhard Stempfle, un maître-chanteur dangereuxPlus personne n'évoque aujourd'hui ce Père STEMPFLE, un moine défroqué dont on dit qu'il aurait participé en qualité de correcteur à la rédaction du brûlot nazi Mein Kampf. Au vu de ce que l'on sait de ce personnage éditeur et journaliste antisémite fanatique qui appelait à une persécution des Juifs, c'est presque dommage. Car, enfin, un tel témoin qui aurait été à la fois l'un des piliers essentiels de la rédaction d'un tel ouvrage et, de l'autre, le détenteur d'une lettre écrite de la main même d'Adolf HITLER à sa nièce Geli RAUBAL, cela aurait passionné bien des enquêteurs. « Mon oncle est un monstre, aurait-elle dit à l'un de ses intimes, et tu ne saurais croire les choses qu'il m'oblige à faire ! » Des choses qui auraient même été répugnantes. Aurait-il été tué parce qu’il en savait trop sur la relation entre le dictateur et sa nièce qu'il aurait rencontrée l'avant-veille de sa mort, ou parce qu'il aurait pu prouver la piètre qualité de l'écrit d'un Führer qui n'aurait jamais accepté être l'auteur d'une sous production ? Encore qu'ils auraient été trois à s'atteler aux nombreuses corrections et reprises du texte : celui qui faisait office de secrétaire du futur dictateur, Rudolf HESS, un autre antisémite, Josef CZERNY et donc Bernhard STEMPFLE. Beaucoup l'ont souligné, le style du dictateur était confus et l'ensemble des points développés dans l'ouvrage était un véritable fatras et c'est sans doute pourquoi on a longtemps ignoré sa nocivité. On prétend aussi à propos de la disparition de la nièce du Führer, que c'est le chauffeur d'HITLER, un certain Emil MAURICE, celui qui avait frayé avec La jeune Geli, qui aurait tué STEMPFLE le 1er juillet 1934, ce qui impliquerait donc que les deux hommes n'aient pas nourri après le suicide de la jeune nièce du dictateur d'aussi mauvaises relations que ce qu'on a bien voulu dire.  

    Bernhard STEMPFLE, né en 1882 et décédé brutalement en 1934 pendant "La Nuit des Longs Couteaux" n'aura donc pas vécu assez longtemps pour poursuivre ses activités et, qui sait, pour oser témoigner. Ami d'un autre personnage essentiel lors de la constitution du nazisme, von SEBOTTENDORF, l'un des créateurs de l'Ordre de THULE qui était de retour en Allemagne après s'en être éloigné, qu'auraient pu projeter les deux hommes en 1933 ? Une lettre datée de septembre 1933 évoquait en effet une réunion de l'Ordre mais sans que l'on sache quels auraient été les thèmes abordés. Von SEBOTTENDORF et STEMPFLE avaient-ils parlé ensemble de la disparition de Geli RAUBAL et de l'implication de ce dictateur qu'ils avaient longtemps soutenu au sein de l'ordre ? Si la plupart des commentaires des observateurs soulignent l'existence de points restés inexpliqués, rien n'a pu être à ce jour établi. Mais l'affaire promet de rester, longtemps encore, passionnante. 

    En 1919, utilisant des pseudonymes, il avait publié certains articles dans des journaux tels que le Beobachter Volkischer et le Munchener Beobachter, où il regrettait l'influence destructrice de l'athéisme juif et sur la probable persécution impitoyable des Juifs, afin de défendre la foi et les institutions de l'Église catholique.

     

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